«APRES LE SINISTRE, LA MORT PROGRAMMEE DE L’ECOLE!»

«Citez-moi les 7 conjonctions de coordination!» «Moi ! Monsieur ! Moi ! Monsieur !…….. » «Toi, Ali ! » « Mais ou est donc Ornicar ? » pour citer : «Mais», «ou», «et», «donc», «or», «ni» et «car»
L’instituteur, du haut de son estrade exprime toute sa satisfaction de voir sa pédagogie fournir ses fruits. Pourtant, il n’avait ni micro, ni portable, ni CD. Il n’avait que de la craie blanche, le tableau noir et les manuels.
La grève des enseignants initiée par les syndicats autonomes devient récurrente depuis leur création. Le choix du mode de contestation – celui d’un maître-chanteur – exclue tout autre mode alors qu’il n’en manque pas.
En effet, depuis plus de cinq ans, à chaque rentrée scolaire, c’est le rituel leitmotiv. Grève dans tous les paliers. Le niveau scolaire, déjà atteint, s’en ressent lourdement. Pour les classes d’examen, c’est encore pire !
A chaque rentrée scolaire, on assiste au même bras de fer. A croire, que pour les syndicats, cela fait un «jeu» où il faut s’initier à qui sera le vainqueur, omettant au passage que le véritable et le grand perdant, c’est l’enfant.
Le vendredi, j’ai surpris une émission sur une chaîne radio nationale consacrée justement à l’enfant. L’animatrice –excellente pédagogue par ailleurs – posaient des questions, et les réponses m’ont franchement déstabilisées : «Les prof ne sont pas corrects avec nous. Ils sont souvent grossiers et nous insultent en classe ! » «Ils disent des gros mots!» «Nous avons une prof qui enseigne très bien, mais quand elle n’a pas son moral, c’est la cata ! » «Pourquoi font-ils grève ? Ils veulent qu’on n’ait pas de vacances ? Eh bien nous aussi on fera grève!»
Voilà résumées quelques réponses émanant d’enfants innocents mais qui renseignent on ne peut mieux sur l’état de l’école.
La grève est une garantie et un droit à chaque travailleur. Mais, la conscience doit jouer un rôle et les concernés doivent mesurer l’ampleur et les répercussions de leur mouvement. «Après moi le déluge», ne saurait être le slogan de tout acte, aussi légitime soit-il. Car, à ces enseignants, on peut leur demander où est le service minimum qui devait être garanti au moins pour les classes d’examen. Mais pour nos chers enseignants, le service minimum est largement assuré par les cours particuliers qui ont vu leur emploi de temps s’étaler sur les heures habituelles de cours.
Une grève bien menée et préservant l’intérêt des écoliers, aurait pu profiter aux enseignants en provoquant un large mouvement de solidarité. Mais le «jusqu’en-boutisme» ne mène nulle part, autre que contre le mur.
Chaque matin que fait le bon Dieu, l’écolier se réveille difficilement, ingurgite une tasse de café, mordille selon les cas, qui dans un gâteau, qui dans un bout de pain, enfile son cartable aussi lourd que du plomb et s’en va cahin-caha à l’école. Arrivé sur les lieux, il poireaute de longues heures durant avant de se voir renvoyer chez lui par le Directeur, faute d’enseignants. Cela dure depuis déjà quatre semaines et cela ne semble pas finir de sitôt.
Les élèves au lieu de se voir former en savoir, s’initient beaucoup plus à la grève. Ils deviennent de par la grâce de leurs enseignants, des pro en revendications. Alors que celle de leurs «maîtres» n’a pas encore vu le bout du tunnel, voilà qu’ils brandissent la menace de la grève contre les rattrapages lors des vacances, et pour le plafonnement des cours pour les examens. Sentant la chose venir, le Ministre a clairement fait entendre qu’il était contre, mais laisse apparaître qu’il n’est pas décideur sur ce plan. Mais il est vrai que depuis longtemps, l’école a été politisée et les résultats scolaires ne sont plus examinés sur le plan qualité intrinsèque, mais sur une arithmétique de taux de réussite, généralement pré-estimé, selon les échéances politiques et le climat social ambiant. Poussant le bouchon plus loin, il n’hésite pas à anticiper sur un éventuel report des examens, car, il est «impossible de rattraper les retards occasionnés.» Mais immédiatement, les enseignants répliquent par une menace de…..grève, en cas de décision de report des examens.
Mais si tel est le cas, qu’adviendra-t-il des non grévistes et de leurs élèves. Il ne faut pas oublier qu’il y a des établissements qui n’ont pas suivi la grève, même pas un jour et où les enseignants continuent à faire leur devoir dans la sérénité la plus totale.
A entendre les représentants de ces syndicats qui se disent autonomes, il est difficile de ne pas voir une manipulation quelque part. Sinon, comment pourrait-on expliquer cette hargne à vouloir tout obtenir et d’un seul coup au mépris de l’harmonie nationale. Sont-ils conscients que la réponse à leurs revendications susciteraient un effet boule de neige qui mettrait en péril l’équilibre budgétaire du pays déjà très précaire ? Sont-ils conscients du sort qu’ils réservent aux enfants qui sont déjà aux antipodes des niveaux scolaires d’ailleurs ?
Les positions telles que «c’est une chèvre, même si elle vole!» leur fait occulter leurs tares néfastes pour toute la génération et notamment l’encouragement – voire l’obligation – des cours de soutien qu’ils imposent pour s’enrichir au détriment de l’élève, les mettant au même niveau que le chameau qui ne saurait voir sa bosse.
« L’instituteur a failli être un prophète » Cette sentence divine, dépravée dans la pratique a généré l’usage des boissons alcoolisées et de la drogue a sein des établissements scolaires, des comportements qui culminent à la demande d’une cigarette par l’enseignant à l’élève…. De là à être un prophète, le pari est loin d’être réussi.
Par ailleurs, il est une chose abracadabrante qu’ils revendiquent : Le paiement des journées de grève, alors que la Loi – celle de l’Algérie et celle des autres pays – est très claire : « La grève suspend les effets de la relation de travail» et «aucune journée non travaillée ne saurait être rémunérée» sauf dispositions expresses de la Loi et c’est le cas des journées chômées et payées. Dans les Pays qui respectent la Loi, les travailleurs en grève sont payés par leurs syndicats à partir des cotisations des membres. Chez nous, les enseignants veulent le beurre et l’argent du beurre, car si les journées de grève étaient rémunérées, qui ne ferait pas grève?
L’année scolaire a démarré officiellement en septembre. Si l’on soustrait les vacances d’hiver, les journées fériées et les ponts ; il n’y eut qu’un mois de travail. Or ce mois, a été « annulé » par la grève. Résultats, ce qui est supposé être un trimestre aura eu pour conséquence, zéro cours. Bientôt ce sera les vacances de printemps alors que la fin de l’année scolaire prévue officiellement au mois de juillet, s’effectue réellement à la fin Mai. Par conséquent, si l’on fait le compte, et si la reprise des cours se fait immédiatement, l’année scolaire totale aura duré 1 mois et 15 jours de cours. Le reste, des vacances rémunérées pour les enseignants qui s’adonneront à cœur joie à leur hobby préféré, les cours de soutien, avec le sentiment du devoir accompli.
« Qui peut me citer les sept péchés capitaux? » ………………….
djillali@bel-abbes.info.

5 thoughts on “«APRES LE SINISTRE, LA MORT PROGRAMMEE DE L’ECOLE!»

  1. el gambiti
    c’est vrai ce que vous dites la en partie. sachez tout de même que l’analyse historique du phénomène réside surtout dans le changement du model de production. L’algérien est passé du modèle Propriétaire Producteur, vers le model prisonnier rentier. Avant l’indépendance y’ avait pas l’utilité de l’école que soit chez les arabes chez les juif et aussi chez les chrétiens. seul quelques famille notoire habitant les villes qui faisait l’école pour devenir Notaire avocat pour le privé et petit agent Administrateur pour l’Administration Coloniale comme banque assurance et recette fiscale et corps gendarmerie.
    Dans ce système chaque père et chaque mère entreprend la formation de leurs enfants dans l’affaire familiale. Ce système existe toujours aux États unis. Pour nationaliser les biens en 62 de tous le monde juif et chrétien compris, on a commencé a offrir l’argent. Les gens au lieu de produire achetaient et au fur et a mesure la production est devenue une charge. O se contenter dans les années 75 de 300da par mois au lieu de planter les arbres fruitiers. Les gens sont tombés dans le piège de la rente du pétrole. Au lie de travailler et produire les gens préfèrent se sédentariser et acheter sa soupe. Nous sommes devenue des prisonniers Heureux.
    Dans la prison rien n’a de sens..dans une prisn on passe son temps devant la télé et jouer aux cartes..’est ce que font la majorité des gens. Il arrivera un jour ou le directeur de prison n’est plus dans son bureau, les gardes se sont volatilisés, les prisonniers sortent pour savoir quelques choses, dehors en face d’eux le centre de payement des PTT est ouvert, y’a plus de femme derrière l’ordinateur est allumé mais y’a aucune image..place carnot est vide, le théâtre aussi. Un vent violent balaye les palmiers encore debout. Les banques d’un coté la BADR qui est redevenue par la suite
    l’Asiatic North BanC n’est plus. Le prisonniers revient en courant pour annoncer la nouvelle
    ”on est libre y’a elkhawa”
    les prisonniers ne comprennent rien..ils sortent laissant derrière eux la toile avec les jeux de cartes. Bel abbes est totalement vide. pas une âme qui bougent, y’a que quelques chiens qui passent en courant traversant un croisement de deux rues. Ou sont partis les gens?? Comme a l’époque de 62? les villas et appartements sont ouvertes et les meublent sont encore présents. Des couverture des draps, des télé allumé, des tablettes qui jonchent les pièces sans doutes des enfants, Dans d’autre chambres des tables de bouteille de vins a moitié vide, des capotes, une guitares encore accouché sur le mur. Les descendent vers la route d’Oran plus il s’approche plus ils entendent un bouillonnement d’eau en furie. L’un deux dit c’est l’oued mekera qui est en crue. Les prisonniers descendent vite pour voir. sur le pont ils ne reviennent pas. Des têtes coupées passés dans l’eau boueuse jaune ocres. Des fois une tête d’homme une fois têtes de femmes une fois quelque têtes de petites fille accrochées par leurs cheveux enchevêtrés sur n tronc d’arbres qui les entrainant ensemble. Que ce passe t’il en amont?.
    On va voir dit un prisonnier. Impossible de traverser le pont il faut revenir en arrière longer l’ex caserne des gendarmes qui redevenue les hôtels St Georges et monter jusqu’à U faubourg tiers. On va rattrapé l’amont de l’oued vers la route de L’ex Château Perin qui est devenue une station de gare ferroviaire. . une fis au fourreau tiers y’ avait encore plus personne. les fenêtres des bâtiments sont toute ouvertes et les magazines vides.
    Soudain une meute de chien sortent d’une ruelle traversent en courant la grande rue et se fondre dans parmi les maisons, suivie d’un jeune homme qui tire le bras d’une fille. C’est la première fois qu’ils voient des humains vivants ils courent derrières eux eux comme des fous pour le rattrapés, Après 10 minute de course le couple semble évanouir au coté de l’hôpital. le groupe s’est aparpillé sur tous les quartiers pour rechercher ce coupe de réscaper au moins ils leurs apprennent ce qui se passent. Les villas sont passés au peigne fins. ces villa servaient autre fois a l’habitation des services pénitenciers. Le directeur justement d e leurs prisons y résidait sa villa est aussi vident y’a que ses dossier avec des photos de lui et des ces enfats. Pas une trace du couple dans tout le quartiers des l’ex administrations coloniales. Il va faire presque nuit, le vent souffle encore très fort et un bruit strident sort des arbres longeant l’ex école Sonis. Dans cette école y’avait des galeries souterraines , surement en temps de crise il y a quelques chose de cachées nourriture ou autre chose. Faudra faire le tour pour entrer dans l’école. L’école était vide et le bureau de l’ex directeur est encore là. Les galeries se trouve dans la cours coté gauche. la galerie est fermé par une porte rouillé en fer difficile de l’ouvrir. Il commence a faire nuit les prisonnier cherche ou passer la nuit au premier étage juste au dessus de l’ex église. En entant sans la grande salle, ils remarquent deux plat sur une table. Ils courent et l’examine. y’avait bien de la nourriture. Deux plats. ça ne doit etre que le couple qu’ils poursuivait. Un des prisonniers se penche sur la chaise et commence a sentir l’odeur l’un ensuite l’autre il dira ‘l’odeur de la femme de la femme sur l’autre chaise, ils étaient donc là” . ils faut se retirer et faire le guet de leurs retour. Toute la nuit il n y avait absolument rien. Le couple semble ne pas revenir cette nuit. ils ont passé la nuit ailleurs ou si par ailleurs ils l’ont vue entrer, ils ne vont plus revenir. Il fallait compter sur la chance pour les revoir revenir…
    c’est un récit du vendredi….la suite dans un autre poste

  2. Qui se rappelle de cette période post indépendance où l’enseignant ,bien que démuni financièrement ,affiche une fierté d’appartenir à ce corps composé pour l’essentiel de personnes ayant cessé leurs études ,pas pour des raisons d’échec scolaire comme ce fut le cas pour la plupart des enseignants des années 80 et 90 ,récupérés dans le cadre de formation bidon dans les ITE,mais pour subvenir aux besoins de leurs familles et donc pour des raisons essentiellement économiques ? Il parcourait à sa charge des dizaines de kms pour dispenser son savoir à des élèves qui lui vouaient un respect exemplaire,parfois en bus quand il existe ,en voiture de transport ou quelquefois à pieds,sans jamais se plaindre et sans faillir à sa mission qui le déterminait comme le guide de la société ,pas parce qu”il encaissait bien puisque ce n’est pas le cas ,mais à cause du respect qu’il voue à sa fonction et la noblesse de sa mission.Ces gens avaient un niveau et une pédagogie qui plaçait l’école algérienne parmi les meilleures au monde et cela se vérifiait pour ceux qui sont partis poursuivre leurs études à l’étranger et qui les ont accomplis dans le mérite.
    Revendique une augmentation de salaire celui qui travaille justement et multiplie les efforts pour rattraper le gap qui nous sépare des normes internationales ,ne serait-ce qu’atteindre le niveau de nos voisins dont les dépenses consenties par leurs états est de loin inférieur au notre.L’on peut dire sans pouvoir se tromper que nos écoles sont des garderies sans maîtres puisque la” faoudha” est le lot quotidien lors des cours,sans que cela n’affecte outre mesure les responsables pédagogiques ( les vidéos existent ).Quant à l’absentéisme,amusez vous de pointer les absences des profs sur un mois selon le calendrier des cours ,vous serez ébahis.(Je l’ai fait pour mon petit fils qui va au lycée el MAFTAHI ).Aussi ,ce qui arrive à notre école n’est pas le fruit du hasard ,mais la conséquence du pouvoir en place qui a habitué ce corps à son service lors des différentes élections et comme l’Algérien n’est pas bête,il use de ce statut à chaque occasion d’élections pour formuler son chantage et assouvir ses désirs matériels sur le trésor public ,bien de tous les algériens .

    1. bonjour si Abdelkader El Gambitti

      L’article 7 de la loi 12-06 stipule: “La constitution de l’association est soumise à une déclaration constitutive et à la délivrance d’un récépissé d’enregistrement………” et l’article 8 précise:”La déclaration accompagnée de toutes les pièces constitutives est déposée par l’instance exécutive en la personne du président de l’association ou son représentant dûment habilité, contre un récépissé de dépôt délivré obligatoirement par l’administration concernée, après vérification contradictoire immédiate des pièces du dossier……”
      Le Drag est garant de l’état de droit et dans ce sens, il veille scrupuleusement à ce que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur.Ce n’est pas le cas. Ce qui est certain, les militants des droits de l’homme prennent note à la faveur du temps.
      Le drame, ya si Abdelkader, c’est le citoyen qui accepte le mépris affiché à son égard par l’administration, tout en sachant d’avance que le récépissé ne lui sera pas délivré, malgré que la loi lui réserve le droit citoyen de recevoir un récépissé en même temps que le dossier accepté.Ce qui nous manque monsieur Gambiti, non pas le courage de dénoncer l’incompétence, mais seulement le militantisme citoyen de mépriser l’administration. La faute incombe à celui qui a constitué un dossier pour la création d’une association en acceptant la toile de fond répressive de la loi de la honte à savoir la loi 12-06. Bonne nuit.

  3. un cercle dans l’état est entrain d’utiliser ces syndicat non pas pour prendre
    le pouvoir qu’il le prend et qu’il nous laisse tranquille. y’a que le billet algérien convertible en billet européens et dans les deux cas il ne va que manger de la tomate boire de la biere et coucher sur un lit construit avec du ciment qui n’est que de l’argile et de la chaux grillé dans un four. Même les américains n’en veulent pas il préfèrent habiter dans un condo en bois et investir le reste de son argent en production et en voyage. ici il passe son temps a entasser les étages jusqu’à 60 ans. et il découvrent enfin qu’il ne peut allez au delà du rez de chausser du salon au au lit et ensuite du salon au salon. . et enfin du salon au guitoune et du guitoune au cimetière.
    On avait entendu un syndicaliste a la radio dire ”allez les camarades” il est complétement dingue ce type. un communiste des années 20 qui survit encore. Les communistes ,n’ont pas disparue mais ils ont un peu évoluer.
    Alors avec ces syndicats il fait de trop il nous e..merde…..au lieu de s’occuper dela formation et de la production ce cercle passe son temps avec cette camaraderies qui ne débouche vers rien.
    peut etre que le cercle est un peu innocent il dira peut être comme tout le monde ana khatini ”ce n’est pas moi qui a leur dit ceci et cela c’est leurs zélés personnel”
    d’ou viennent ces zélés ?? de Bouira qu’il laisse courir la rumeur en se faisant pour des kabyles?? ce n’est pas des kabyles qui sont dans les syndicats..ce sont des gens de bouira..Mais y’avait quoi historiquement dans cette ville pour que le cercle recrute et épande les camarades??
    Faudra une thèse de doctorat en histoire pour étudier ce phénomène.
    Faudra régionaliser les syndicats..il faut promulguer une lois que seul les natifs du bled défendent leurs bleds..
    Tout étranger qui est née en dehors de bel abbes doit reculer vers l’arrière et laisser les bel abbesiens défendre leur wilaya et les tlemceniens defendre leurs Tlemecen et les oranais aillent defendre leur Oran et leurs enfants oranais. On ne veut plus de revolution bolochoviko_alageriano_bouirito-tlemçanito-oranite–etc..
    tout le monde est régionaliste le voila je vous ai proposer le vrai.
    et le logement de bel abbes est pour les bel abbesiens..allez y occuper les logements qui seront distribué pour les étrangers.

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