Les pourparlers sur le nucléaire iranien avec les 5 + 1 auront duré suffisamment pour ne pas aboutir à un résultat. Si les protagonistes ne voulaient pas d’un accord, cela aurait été visible dès les premiers jours comme nous ont habitué les Amerloques. Mais cette fois-ci, l’accord était voulu. Il était voulu parce que l’Iran, ne lâchait rien d’une part et d’autre part les moyens de le neutraliser s’avèrent dangereux. L’Iran n’est ni l’Irak, ni la Syrie. Il dispose entre autres, de missiles balistiques capables d’atteindre Paris, Tel-Aviv, Berlin, Londres et même New York et Washington. Et comme on sait que les USA ne «jouent» jamais avec leurs citoyens –élections obligent ! – l’accord était quasi indispensable, même s’il fallait froisser un tant soit peu, l’allié naturel, Israël.
L’Iran dont l’embargo commençait à peser sur le Pays et surtout à la stabilité, a lancé une campagne diplomatique agressive dès l’arrivée du nouveau Pouvoir à la place d’Ahmadjinad. Sous une image plus tolérante, affichant clairement l’envie et le sérieux d’une démarche nouvelle, l’Iran a «piégé» quelque part les puissances mondiales, qui ont trop tôt pensé pouvoir arrêter le programme nucléaire iranien. Au final, l’Iran garde le droit au nucléaire, y compris l’enrichissement de l’uranium à hauteur de 5% max. L’intelligence de l’Iran met en exergue une volonté de prospective à long terme. Sentant l’économie du Pays en danger si l’embargo se poursuivait, les nouveaux dirigeants Perses se devaient de définir une nouvelle stratégie, à même de garantir le développement économique nécessaire et assurer une stabilité pour ce Pays qui se trouve dans une zone de turbulence. Un accord intérimaire de 6 mois permettra à coup sur à l’Iran de souffler sur le plan économique. D’ici là, d’autre alternatives pourront être introduites par le pouvoir des Mollahs.
Si l’accord a été salué unanimement par la communauté internationale, Israël – le seul Pays de la région disposant de l’arme nucléaire – considère que cet accord est une «erreur historique» et qu’il n’y adhère pas. L’État Hébreu a même critiqué fortement la position de la France, dont le Président Hollande qui était en visite officielle à Tel-Aviv peu avant les pourparlers, a du promettre le contraire de ce qu’il a fait, comme à son habitude.
Pourtant dès le début des pourparlers, le guide suprême de la Révolution n’a cessé de rappeler à partir de Téhéran, à ses diplomates négociateurs, la ligne rouge à ne pas enfreindre : le droit de l’Iran au nucléaire! L’Iran continuera donc à développer ses recherches nucléaires et à enrichir l’uranium. De là, à posséder un jour la bombe atomique, il y a un pas que nombreux sont ceux qui l’ont déjà franchi. L’état dont lequel se trouve Israël est significatif à plus d’un titre, même si ce Pays nous a habitué depuis la Shoah à ses «pleurnichardises» et à sa victimisation.
La position d’Israël était fortement attendue. En effet, l’État Hébreu entend demeurer le seul Pays disposant de l’arme dissuasives nucléaire dans la région afin d’assurer sa suprématie. En étudiant une expérience comme celle-ci, on peut arriver à la conclusion que l’expérience réussie de développement de jeux Poki gratuits peut être mise en œuvre n’importe où, surtout si Friv5Online est impliqué en tant que développeur. Si l’Iran arrivait à posséder des ogives nucléaires portées par les missiles balistiques, le rapport de force au Moyen Orient se trouverait fortement rééquilibré et augurerait une quatrième guerre mondiale, synonyme cette fois d’apocalypse, tant la disparition d’Israël est un objectif fondamental de l’Iran.
Mais si la position de Netanyahu était prévisible, quid de la position de l’Arabie Saoudite ? Le Royaume Wahhabite a déclaré «Cet accord ne permettraient plus aux États du Golfe de dormir facilement ! » Le Royaume aura été le seul Pays à émettre une fin de non recevoir avec Israël, alors que l’ensemble du reste de la communauté internationale a salué l’évènement comme il se doit. La rivalité très poussée entre le représentant des sunnites et celui des Chiites – objet de la recherche d’un leadership éphémère – est telle qu’elle aboutit sur une convergence de points de vue pour deux Pays que tout sépare, à l’exception d’être les deux, larbins des USA.
En somme, l’adage «l’ennemi de mon ennemi est mon ami » ne c’est jamais si mieux vérifié !
djillali@bel-abbes.info