Les sources gouvernementales annoncent déjà un couvre-feu décrété à l’ensemble du territoire et la peur d’une guerre civile pointe à l’horizon.Le Premier ministre a confirmé qu’une «partie de l’armée» était en train de se soulever.IL a ordonné à la population de sortir dans la rue. Les réseaux sociaux parle d’une guerre civile qui se couve ou se prépare si jamais la population sorte dans la rue..
Il semblerait que les militaires ont pris le contrôle de la capitale , le président Erdogan a disparu du palais présidentiel mais est sain et sauf dans un endroit sécurisé, annoncent les tweets.
Selon l’agence Reuters citant quelques sources toujours sur Twitter , il y aurait des coups de feu entendus à Ankara, tous les vols vers l’international de l’aéroport d’Ankara sont annulés alors que des avions de chasses survolent la capitale et le Bosphore. Les militaires annoncent avoir pris le contrôle pour rétablir « l’ordre constitutionnel, la démocratie, les droits de l’Homme et les libertés»
Un tweet d’un journaliste Turk montre une photo où l’on voit des soldats sur la place Taksim.
Selon un journaliste du wall street journal , l’Iran a fermé ses frontières avec la Turquie et des marches spontanées sont signalées dans quelques villes du pays.
Toujours selon quelques sources fiables,il ne s’agit pas d’un groupuscule de colonels mais un grand nombre d’officiers qui ont pris part à ce coup. Cependant, il semblerait que l’aéroport a été repris de force par les sympathisants d’ERdogan, d’autres se dirigent vers le pont du Bosphore pour le libérer
« Au moins 90 personnes ont été tuées et plus de 1.150 blessées au cours de la tentative de putsch militaire menée dans la nuit en Turquie, a rapporté samedi l’agence progouvernementale Anadolu », rapporte ce matin spoutniknews
Un précédent bilan officiel faisait état d’au moins 60 morts dans cette tentative qui semblait samedi matin être largement matée avec la reddition de la plupart des militaires rebelles aux commandes d’avions de chasse et de chars.
M. Erdogan est arrivé samedi avant l’aube à Istanbul, où il a été accueilli par de nombreux partisans. L’homme fort de Turquie passait depuis quelques jours des vacances avec sa famille dans une station balnéaire de l’ouest du pays.Il a dénoncé « une trahison » menée depuis plusieurs heures par des soldats putschistes, qu’il a accusé d’être liés à son ennemi juré Fethullah Gülen, un imam exilé depuis des années aux Etats-Unis.