Dur est de s’apercevoir, que nous vivons tous, pour la plupart d’entre nous, à proximité d’autres personnes, sans se rendre compte de leur présence. En passant devant un appartement, la lueur vacillante d’un poste de télévision, que l’on voit à travers la fenêtre et les ombres qui se déplacent devant elle, nous rappelle, que quelqu’un est là !. Ces lumières qui s’allument et s’éteignent, ces bruits déchiffrables des moteurs de voitures qui arrivent ou qui partent, nous confirment que des présences humaines existent. Ces pas dans les couloirs reconnaissables d’après leur cadence et leur lourdeur, ces clés qui ouvrent ou ferment les portes, sont, autant de preuves que la rue ou l’immeuble “ vivent ”…. Mais, la notion de bon voisinage disparaît, lorsque les gens vivant près des uns et des autres, se cachent derrière leurs murs de l’indifférence. Ou encore, parce que pris dans leur vie trépidante, ils se croisent sans se voir. Ils pensent peut-être, qu’il n’est pas nécessaire d’avoir affaire à ses voisins, ni de leur être redevable en quoi que cela soit.
Alors moi , qui ai grandi , avec cette conviction que le voisin est un proche, plus proche que le plus proche de nos proche, qui de par son omniprésence, devrait autant que je lui doit, de me vouer , une attention des plus respectueuses, empreinte de fraternité réconfortante et rassurante : Ors, le voisin que je découvre actuellement, me fait vivre le contraire de tout se que je supposais dans l’innocence de mes impressions.
Rien d’étonnant dans cette inacceptable évolution. Dans ce monde où les gens sont devenus « amis d’eux-mêmes », les relations de voisinage ont pris la forme et les senteurs d’un mode de vie égocentrique .Dont le Résultat n’est tout autre qu’une solitude et une désaffection généralisées. Puis cette, désaffection engendrait, de la méfiance,. Et cette misérable méfiance qui s’est installée, étouffe à sa guise la compassion naturelle
Me voila, dans une société qui inonde de tristesse, moi qui ai connu du bonheur. Car, ce voisin que la religion me recommandait, jusqu’au stade, de lui accorder des privilèges exceptionnel, pouvant dans certaine circonstances, lui permettre de jouir de mon héritage. Mais les voisins d’aujourd’hui, ne ressemblent nullement à ceux qui jadis se démarquaient par des qualités exceptionnelles mettant en confiance et éloignaient de notre esprit, tous les nuisibles doutes, qui actuellement nous envahissent sans aucunes précautions..
Mes voisins d’aujourd’hui, ceux là qui devraient ne pas m’inquiéter, me terrorisent, et me collent à la peau une crainte. Ils se font un droit de me déranger en me causant de la frayeur épuisante sous toutes leurs formes. Nullement inquiétés, par l’inexistence de besoin du voisin aspirant au repos moral, celui de la vue, de l’ouïe, et de l’odorat, qui fragilisent de part leur manque la santé, et celle du temps. Mes voisins ressemblent à des tonneaux de jalousie, à la médiocrité du mépris, à la perversion par excellence et à la provocation orpheline Ou sont-ils passés ces voisins d’avant ? Ceux avec qui l’on partageait toutes nos joies, nos peines, et nos moyens en tout moment. Ceux avec qui l’on se partageait avec plaisir nos repas, nos longues veillées, et même nos habits ?
Celui qui devrait respecter ma vie privée et familiale. Qui devrait contribuer à ma sécurité et celle de mon domicile, pendants mes absences-Qui devrait ne pas m’épier, pour satisfaire son machiavélique plaisir de connaitre la portée de mes mouvements, pour les rependre comme de la poussière au dehors-Celui, que je voudrais bien considérer comme un frère, un confident et non comme un ennemi me défiant et me provoquerait sans cesse
Je me rappelle, lorsqu’un évènement, avait lieu dans le périmètre qui nous faisait désigner comme voisin proche, l’on se manifestait, sans trop de questionnement ; parce que nous étions à l’avance convaincu que le bon voisin, est un atout particulièrement précieux en temps de détresse. Quand un malheur survenait, c’est là, que se manifestai le véritable esprit de bon voisinage. Et de part l’engouement général qui nous prenait, nous comprenions sans en discuter, qu’une détresse commune, poussait les voisins à coopérer spontanément et à se dépenser les uns pour les autres. Souvent, même ceux qui avaient des divergences d’opinion, se serraient les coudes. Tout le monde, dans ces cas là participait, l’on mettait à contribution nos bras, celui de nos femmes, de nos enfants, nos ustensiles de cuisines, nos tables, nos espaces, avec ce grand plaisir, de contribuer aux évènements, de ce ou ces voisins
Je me rappelle, Mme T.K cette vieille dame du n°23, qui trouvait un plaisir à cuire des gâteau, pour le simple plaisir, de rendre heureux les petits enfants de la rue et particulièrement ceux de son voisin mitoyen ,que nous étions- Chaque jours, elle guettait notre arrivé de l’école, et venait frapper à notre porte, ses mains remplies, de diverses choses, dont des bonbons, du chocolat et parfois de jouets. « Ce sont mes enfants » répétait-elle à ma mère- « Les miens, ayant grandis et ne venant plus me voir , alors Khadir et Omar, me comble ce vide, et me procurent de la joie » affirmait-elle- Et puis ma mère, très touchée par ces marques d’attention, ne manquait pas à son tour, de lui mijoter, de temps à autre des plats de notre cuisine, .
Je me rappelle également de cet autre voisin, qui attendait impatiemment l’arrivé de notre papa, pour l’inviter, à faire une partie de domino, de dame ou de carte et nous invitait tous ensemble pour, voire la télévision, que très peux de gens, possédaient- Alors, après s’être libéré nous de nos leçons et notre mère, de ses taches domestiques, nous allions en file indienne, chez notre voisin portugais- Je me rappelle, de cette bonne dame, qui lorsque ma mère était malade, venait passer, plus de temps chez nous que chez elle, afin de porter assistance à ma mère malade
A chacune des marque d’attention, que nous accordaient nos voisins, ma mère s’empressait d’y répondre à son tour, en préparant « un spécial couscous royal, et du thé à la menthe », pour les inviter, sans jamais oublier Mme T.K, la vieille qui était seule- La veillé se prolongeait tard dans la nuit, car chacun apportait un peux de son pays ou de sa région pour illustrer la belle vie communautaire que nous menions
Que c’est triste de me devoir confirmer que la prévenance et les égards entre voisins se perdent ! Mais Il est également « vrai » que les relations de bon voisinage existent toujours dans les villages qui réagissent de plus en plus pour une plus grande ouverture vers les voisins, contrairement à la ville. C’est pourquoi de nombreux citadins se sentent isolés et vulnérables dans leur propre voisinage. Ils se morfondent derrière les murs de l’anonymat. Cet état de chose, prend de l’ampleur avec les difficultés de la vie, selon l’avis de certain Et nombreux sont les récits d’actes désintéressés accomplis par des voisins dans ces moments-là. Ou sont passés cette variété de voisins de jadis, qui se font rare aujourd’hui ?
Comment, ne pas être étonné, devant l’impartialité de cette indifférence que nous procurent les voisins de maintenant ? Qui même, lorsque des youyous ou des pleurs font exploser les tympans, soit que l’on ne cherche pas à savoir se qui s’y passe, soit que l’on se renseigne timidement, simplement pour satisfaire l’inévitable curiosité.
« Méchanceté je suis là », se manifeste, Lorsqu’on achète ou l’on renouvelle nos meubles, ou un matériel électroménager, ou une voiture, tout le voisinage, en est au courant et l’on devient , tout simplement quelqu’un, qui s’est permis d’avoir causé un trou dans la comptabilité de son entreprise, pour se permettre cela !
L’audace emboite le pas à la méchanceté chez certain, qui observe même, votre relation avec « dieu » et ne pas faire la prière à la mosquée, parce que vous la faite de temps à autre chez vous,, l’on vous qualifie d’incroyant ou de mécréant-Ils deviennent alors le juge suprême, et « vous installe à l’avance en enfer ». Ils trouvent le malin plaisir de diffamer de monstrueux mensonges sur le voisinage;
Pour imager l’éventail de caricature de certains voisins « embêtant »,Je me rémémore être allé, un jour chez des amis à Oran chez qui nous étions invités. Pendant que nous déjeunions chez ce couple, je remarquais à peu près cinq personnes de leurs voisinage, qui pénétrèrent , sans prendre la peine de frapper à la porte d’entrée et s’associèrent à la table sans se faire inviter!. Ayant vu un véhicule étranger au quartier, la vilaine et chronique curiosité, leur ordonnait de faire se qu’ils ont fait, en habitués. Il m’est arrivé de voire de tel comportement, mais lorsqu’il s’agissait de membre d’une même tribu, qui se connaissaient en totalité. D’ailleurs je fus choqué par cette intrusion et mon hôte le compris.
En se qui me concerne, j’évite de me heurter à ces voisins, aux besoins provocateur, et ” mes nuisances sonores”, je les mesurais. Et dans ce cas, j’ai été contrains, par exemple de me libérer d’un chien de garde, très bien dressé, que j’ai eu, du mal à obtenir, afin de m’assurer un gardiennage, après que j’ai été « volé » par un groupe conduit, en tant que complice par le fils de l’un de mes voisins.-J’ai du me libérer des occupants de mon poulailler, qui ne gênait nullement, mais dont on accusait le seul cop, qui savait rappeler que la nuit était terminé et que l’aube s’annonçait En effet, il n’était pas question d’implanter une basse cour, chez soi, sous peine de recevoir la visite de la police communale.
Je me rappelle de ce voisin dont les enfants aimaient, écouter de la musique fort, très fort, encore plus fort que ça (voila, vous y êtes, fort comme ça)… du matin au réveil jusqu’au soir, ou plutôt la nuit (0h, 1h, 2h).Tout le monde se relayait
De la musique oui, mais aussi la télévision, sans oublier la console de jeux vidéos., avec un son bien élevé pour qu’on se croit réellement sur le terrain
« Les voisins de la discorde », se manifestent que pour vous exprimer leur mécontentement en surprenant par exemple notre voiture, ou celle de l’un de nos invités, garé involontairement près de chez eux, ils deviennent menaçant et jusqu’à notre porte, expriment leur colère et réclament, l’éloignement du véhicule, quand’ ils ne s’en prennent pas à lui.
Et cet autre voisin, qui après avoir collecté ses déchets végétaux et autre, ne se gène nullement de les bruler à quelques mètres de chez vous. Et dans ce cas, il faut prier dieu pour que le vent ne tourne pas de votre côté, sinon la fumée pénètre automatiquement dans nos chambres, dont les fenêtres sont ouvertes pour l’aération. Et lorsque nous vivons cela, l’on ne peut s’ôter de la tète, que notre voisin, nous provoque, alors je m’efforce à demeurer calme pour éviter le pire Et comme,’ il n’y a pas grand chose à faire, il vaut mieux garder ses distances et ignorer des voisins pareil, car ils savent devenir encore plus méchants. Cela m’incite à penser que les gens deviennent de plus en plus agressifs
Je me rappelle dans ces cas là, se que mon père me disait : Il était un excellent jardinier, qui me racontait, tout en travaillant sa parcelle de terrain, que les plantes pouvaient être, elles aussi de bons ou de mauvais voisins, entre elles. Certaines s’entraident et poussent mieux lorsqu’elles sont plantées ensemble. On les appelle, alors « de bons compagnons ». Quand à d’autres plantes qui poussent côte à côte, elles ne tirent pas profit les unes des autres. Elles peuvent pousser moins bien les unes à côté des autres. Elles ne sont pas de bonnes voisines et ne devraient pas être plantées ensemble.
Nous sommes arrivés à se dire que l’on « N’est pas bon voisin qui veut ! » Et cela est vrai, on est tous devenus, « le mauvais voisin de quelqu’un ». Pour les uns, le bon voisin se tait et se cache, pour d’autres il doit être là, quand on a besoin de lui et surtout ne pas nous solliciter ! On peut, peut-être trouver un entre-deux, non ? Beaucoup d’entre nous fonctionnent ainsi : le voisin effraie, on ne l’a pas choisi, au-delà du bonjour (et encore) on l’ignore. On ne souhaite pas le faire entrer dans sa vie, ni pénétrer dans la sienne.
Comme tout le monde ont des voisins, vous conviendrez avec moi qu’un bon voisin est celui qui n’est pas toujours dans nos jambes. C’est celui qui ne cache pas sa discrétion. C’est celui qui se contente d’un salue, avec le bref échange de quelques phrases à l’occasion. Celui qui lorsqu’il exprime un besoin, il me le demande si je peux je contribuai à l’aider avec plaisir dans la mesure de mes possibilité et l’on s’échangerait ainsi les bons procédés sans en faire une comptabilité gênante. Mais il ne faudrait qu’il ne soit pas le seul à effectuer les demandes et être en demande.
Cette vie et ces rapports peuvent devenir très stressants, à moins « d’habiter sur une île déserte ». Nous avons certainement tous connu à un moment ou à un autre de notre vie un problème de voisinage plus ou moins grave. C’est quasiment inévitable, on a beau le dire et le répéter “La liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres”, reste pourtant un proverbe que beaucoup de gens semblent avoir du mal à assimiler. « Les voisins, au même titre que la famille, font partie de ces gens dans la vie que nous ne ne choisissons pas toujours. Cette relation demande du tact, une certaine courtoisie et de la tolérance »
Le bon voisinage, se caractérise par le respect du voisin et de son intimité. Le respect pour son impératif besoin de silence nocturne : De le prévenir en cas de travaux qui pourraient s’effectuer au cours de la journée- L’inviter à la célébration de tout évènement et de le consulter, lorsque notre désir serait de faire de la fête quelques peux bruyante –Ne jamais omettre de demander de ses nouvelles, si l’on constate qu’il n’apparait pas en public,-Ne pas lui refuser de l’aide en cas de besoin-Le réconforter lors de la perte d’un de ses proches-
Soutenir sa famille s’il venait à nous quitter-Participer a la bonne éducation de ses enfants si vous les voyez faire des bêtises dans la rue et dire bonjour, chose qui ne coute rien.
Ce sont ces innombrables « petites attentions et services » que les voisins doivent continuellement se partager entre eux, qui comptent réellement pour établir et conserver les bonnes relations. C’est dans cet esprit des choses, qu’il est indispensable de réfléchir aux marques de gentillesse que l’on devraient se manifester entre voisins, sachant qu’elles favorisent souvent un esprit de coopération et de respect mutuel. Quelle que soit la situation existant dans nos quartiers, l’on conviendra certainement que de bons voisins sont un atout pour la société. On peut faire beaucoup quand on travaille à un but commun. De bons voisins peuvent également être une bénédiction
Il nous est très souvent arrivé, en discutant, de remémorer les réalisations et la richesse d’une personne décédée. Et dans le prolongement de la discussion, il m’arrive de m’interroger : « Que dirait-on de moi ? » ’ Et comme moi, combien de personnes, se sont déjà demandé quel souvenir ils laisseraient après leur mort ? Quelle réputation bâtissons-nous ? Quel souvenir aimerions-nous laisser à ceux qui nous connaissent,?
Pour conclure, demandons-nous donc : Comment sommes-nous perçus dans nos contacts avec les autres, c’est-à-dire dans nos conversations, nos manières et notre attitude ? Nous voit-on comme personne abordable ou au contraire comme chose inaccessible ? Comme quelqu’un de bon ou quelqu’un de dur ? Quelqu’un de souple ou quelqu’un d’exigeant ? Nous considère-t-on comme une personne chaleureuse et humaine, ou à l’inverse froide et insensible ? Comme un conseiller constructif ou comme un censeur destructif ?
il existe les voisins d’enfance, de jeunesse, liés par la profession,définitifs avant ceux du cimetière,les rapports ne sont pas les mêmes il suffit de rester le même de dire bonjour ou bonsoir le premier de faire l’effort et d’aller vers les autres car nous sommes différents les uns des autres.Il faut penser à nos enfants,nos frères qui sont dans des Pays étrangers où tout est différent ,ils s’accrochent quant même
et je terminerai en disant : L”HOMME COURTOIS NE MARCHE JAMAIS SUR L”OMBRE DE SON VOISIN