Des femmes pas comme les autres !

Elles sont de plus en plus nombreuses  ces femmes qui exploitent, pour le compte des gros bonnets,  la misère et le désespoir  des jeunes  filles  mineures issues des parents divorcés ou des familles dans le besoin….   Kheira, Leila,  Salma …. Entres autres, pensent prendre leur revanche sur une société qui les a voué,  à un moment donné  aux gémonies.  elles  ont investi ce créneau  porteur  depuis bien longtemps. Elles mènent au mépris de la loi, à présent un train de vie paisible. Le  verbe facile   aguichant  et prometteur et surtout persuasif et au dessus de tout  soupçon. Ces femmes aux accoutrements  dignes des grandes ne se lassent pas. Elles  vont d’une ville à une autre, à la recherche dans les pizzerias , ou encore dans des pâtisseries,  des restaurants, hôtels …….  des filles pour les entrainer par des mots on ne peut plus  mielleux ,   vers  d’autres cieux plus infernal. Encouragées par des patrons de cabarets, ces femmes ne ménagent aucun effort pour  trainer dans la boue des familles entières . Elles partent vers des  villes et villages lointains  à  l’effet de  dénicher une proie  facile. Keira mène presque une course contre la montre .Elle doit faire autant qu’elle peut  durant la saison estivale,  réputée par celle  de la « pêche  des filles »  par excellence , pour se reposer le reste de l’année. Pour elle, l’été est synonyme des  grandes  “cagnottes”. Elle s’active pour amasser le plus grand possible, d’argent. Rusées et  intelligentes  à la fois, ces femmes satanes  ne donnent jamais  leurs vrais  noms ou prénoms ni leurs adresses. et quand elle  ramènent leur proie à la destination voulue, elles ne recourent plus au même endroit.    Elles utilisent   toujours l’inconnu dans leurs appels téléphoniques.  Elles ne laissent rien au hasard. À l’affut toujours du moindre  détail, ces femmes qui échappent jusqu’ alors à tout contrôle, semblent être protégées par des bras longs. Pourvues d’un sang  froid  déconcertant, elles ne montrent aucun signe  de proxénétisme.  En complicité avéré avec   les patrons de boites pour ne citer que ceux-ci qui  casquent sans compter, du moment où  la recette est, en revanche, largement assurée. Tenez vous bien, une fille belle et  à fort gabarit est cédée, pour la première nuit  jusqu’a 12 millions de centimes.  ces filles dont les visages retracent une innocence  manifeste  passent, bien malgré elles,  , tard dans l’engrenage,  de la prostitution. Elles réalisent, quelques années plus tard,  qu’elles était  entrainées dans un monde aux horizons bouchés.