Fêtes du Nouvel An : Rush vers les pâtisseries le matin et le peu de lieux de distraction, le soir

Comme à l’accoutumé et pendant toute la première journée du dernier jour de l’année c’est à dire à la veille du nouvel an, Bai s’est promené à travers les pâtisseries de la ville pour jauger en quelque sorte l’ambiance inhabituelle et les préoccupations  du citoyen en cette journée peu ordinaire. A première vue, ce sont les pâtisseries  qui sont devenues des  lieux tant convoités en cette journée particulière de fin d’année et où il a été observé une affluence considérable de personnes tout age et sexe confondus désireux probablement  fêter le nouvel  an soit en famille pour une majorité ou entre amis pour les plus jeunes. Ainsi, même si les buches fabriquées spécialement pour la circonstance étaient hors de portée pour cette fois , cela n’a pas découragé bon nombre de citoyens à se précipiter vers ces pâtisseries de la ville pour en acheter une pièce. En effet, les prix variaient entre 500 Da à 700 DA la pièce, une augmentation de 10% par rapport à la même date de l’année 2010. Si dans la matinée,le gérant de cette pâtisserie, très à l’aise et accueillant chaleureusement les clients , répondait à toutes leurs requêtes  pour des spécificités de buches qu’il devait leur préparer l’après-midi, cela ne l’empêchait pas d’un autre coté d’encaisser pour les autres buches régulières étalées sur le présentoir ici à l’image.”Ça se vend comme du petit pain” me chuchota un client qui avait son regard vers la plus petite buche de 400 Da,bourse oblige. De retour vers l’après midi, le comptoir se vidait graduellement et ne restait que les quelques buches couteuses malgré un intense remplissage du présentoir et vers les coups de 18H, une frénésie s’empara subitement des nouveaux arrivants car la “production de buche” allait s’arrêter. Au coucher du soleil , c’était la panique, des dizaines de voitures commençaient un va et vient incessant devant ces pâtisseries, tout a été raflé. Le seul maitre-mot qui revenait du bout des lèvres du même gérant fatigué mais répu : “il n’y a plus de buches, il n’en reste que quelques tartes” !

A partir de cette heure, l’autre catégorie de gens qui a opté pour une autre façon de fêter ça,  prend la relève et commence à se diriger vers des lieux “connus” de la ville. Ainsi ,en dehors des quelques bars-restaurants exigus qui demeurent un lieu privilégié de par le cout très excessif du repas (au delà de 2000 DA pour la soirée spéciale) d’ailleurs tous affichaient comme d’habitude complet (rapporté par BAI à la même période l’année passée),les deux ou trois autres bars de la ville grouillaient de monde à partir de 17h, une course contre la montre semblaient bousculer les clients et les habitués car gênés par la  fermeture annoncée à vingt deux heures ou même avant, tout le monde devrait finir cette soirée “arrosée” quelques parts  ailleurs, ainsi soit-il,même le résid-hôtel seul lieu autorisé (de par son statut) à aller au delà de 22H affichait presque complet et ne pouvait accueillir tout le monde. De même, tous les autres lieux de distractions étaient complets, à commencer par l’hôtel nouvellement réceptionné, celui de Beni Tala qui avait organisé deux soirées , l’une  pour les jeunes à l’extérieur et l’autre pour les familles à l’intérieur de l’enceinte et  où les prix d’accès dépassaient tout entendement : 6000 DA pour un diner dansant en famille et (1500 DA) sans repas pour les jeunes où ils devaient se contenter d’un verre de thé ou autre boisson non alcoolisée à 500 Da. Pour les plus téméraires, la corniche Oranaise demeurait l’Eden malgré le danger de la route, la nuit et tout ce qui s’en suit et ils étaient nombreux et même beaucoup plus nombreux pour cette nuit qui ont décidé de tenter l’aventure vers Oran et sa corniche. Pour ainsi dire et revenir à Sidi Bel-Abbes , ces restrictions d’horaire de fermeture précoce des débits de boisson  au niveau de notre wilaya et  quitte à déranger plus d’un, n’a fait qu’accroitre les tessons et canettes de bières vides dans toutes les rues et endroits discrets de la ville de Sidi  Bel-abbes. Car faut-il le souligner, jamais la ville n’a été aussi sale et pleine de ces débris de verres, bouteilles et cannettes qu’on trouve partout. Les services de nettoyage de la commune en savent quelque chose sur le ramassage surtout au niveau du stade Bayadha (Sidi Yacine) où bouteilles et canettes de bières vides s’entassent régulièrement sur les gradins et tout le long du périmètre de  touche pour s’en mêler et  défier tous les jeunes de moins de 14 ans qui s’y entrainent régulièrement.Fermer ou restreindre à Sidi Bel-Abbes un débit de boissons alcoolisées signifie : autoriser la création d’une dizaine autres clandestins et cela a été prouvé et reste toujours d’actualité. L’interdit n’a jamais été une solution. La pédagogie si. Si on veut lutter contre l’alcoolisme, il faut utiliser d’autre moyens et mettre fin au chômage et à la mal-vie des citoyens et non fermer précocement   les débits de boissons et orienter les adeptes de Bacchus vers d’autres lieux,  au risque de polluer et de provoquer des accidents.

 

 

13 thoughts on “Fêtes du Nouvel An : Rush vers les pâtisseries le matin et le peu de lieux de distraction, le soir

  1. Concernant la “bûche” depuis quand nous autres Algériens fêtions le Nouvel an et en l’occurence la bûche?c’est unqualifiable de fêter quoi que ce soit,on est dans la m….jusqu’au trognon et on ose fêter quoi?La bûche ça se fête dans d’autres cieux avec son ambiance où il fleur bon d’y vivre,pas chez nous! ça va de mal en pie je trouve personnellement que notre société fait tout faux,c’est incongrue jusqu’à la lie y’a de plus important que de fêter le nouvel an pour qui et pourquoi et combien même si c’était le cas y’a pas un café digne de ce nom pour passer un moment ne serait-ce que partager le tempsd’un café entre amis, aller bientôt on va fêter le shabat,sans rancune.

  2. M LE PRESIDENT !
    Au moujahid de tous les temps maître sublime du bled au frère de la
    nation celui par qui on respire et on survit à Si ! Abdelaziz que dieu le protège et le maintienne en vie … pour qu’il m’explique à moi serviteur assidu …citoyen en quête de survie…
    Pourquoi…Dans un pays ou le pétrole par la grâce de dieu coule encore à flot : il y a pénurie de carburant !
    LE Rais répond : M citoyen X de tous les Y de mon pays
    Moi Si ! Abdelaziz que dieu me protège et me maintienne en vie
    Pour vous répondre simplement et sans déchoir de mon grade et Faillir à ma mission d’élu :
    Ces chaines sont les vôtres… vous semblez les avoir un peu oubliées
    C’est par elles que vous devez votre survie Voyez comme votre bonheur vous est préservé
    VOTEZ CORRECTEMENT …NE SOYEZ PAS EN RETARD… AU RENDEZ-VOUS PROMIS
    Gharib

  3. monsieur jean michel; c’est vrai que nos ancêtres n’avaient pas de PC, on est d’accord sur ce point, mais le but de cet article , c’est que la fête du jour de l’an , n’est pas la notre, on est des musulmans, on fête un autre jour de l’an, on l’appelle MOHARAM, mais comme la génération actuelle n’a pas de personnalité, ils sont entrain de fêter tt à leur façon, boissons, drogue,……

  4. Bonjour M. Jean Michel.
    Bien qu’il ne fût nullement dans mon intention de lancer une polémique, je tiens à dire que je suis absolument d’accord avec vous sur la plus grande partie de votre message: essayer de vivre avec son temps tout en étant raisonnable et tenter toujours de le faire d’une manière qui permette d’aller de l’avant. Et, comme vous le dites si bien aussi, tout nouveau n’est pas forcément mauvais.
    Cependant, toujours est-il que payer 500 DA pour un thé ne me paraît pas du tout raisonnable. Et je me demande également: en quoi une soirée sans dîner (coûtant 1500DA) ferait-elle avancer un jeune? Et en quoi le fait, par exemple, d’aller dépenser cet argent pour l’achat de livres le ferait-il reculer?
    Je connais parfaitement la réponse qu’auraient donnée à ces 2 questions mes parents et grands-parents qui, eux, étaient analphabètes.

    1. Monsieur Abdelwahid

      Il s’agit là de culture et d’option fondamentale de l’individu, il ne s’agit pas d’argent ni de thé et/ou de gateau.
      Il vous demande d’opter pour la culture en vogue, la culture de tiramisu.
      Une citation de chez nous:
      Le corbeau qui a voulu adopter la marche du pigeon, malheureusement pour lui, il ne réussit pas. Et maleureusement encore pour lui, il n’a pu remarcher comme les corbeaux.
      amicalement

  5. M. Jean Michel:
    Nos ancêtres n’ontt pas inventé le PC c vrai, ils ont inventé ses bases et celles de beaucoup d’autres.
    essayez de relire le temps avec vos propres capacités et vous verrez ce qu’on fait nos ancêtres. ne fiez pas aux HISTOIRES LEGENDAIRES.
    Sans rejeter votre conseil, je vous le retourne, essayez vous aussi. Pour ma part j’essaie toujours.
    sincères salutations

  6. Monsieur Abdelwahid B, bonjour et bonne Année.
    Je vous pose la question : Est-ce que vos ancêtres avaient un PC pour dialoguer comme vous le faites sur BAI?
    Je pense qu’il faut d’essayer de vivre avec son temps tout en étant raisonnable et découvrir d’autres façons de fonctionner qui vont vous permettre d’aller de l’avant.
    Découvrir de nouvelles choses n’est pas forcément mauvais !
    Le tiramisu est d’origine Italienne, c’est bon et facile à faire et pas cher.
    Au plaisir de lire.

    1. Mr Jean, nos ancêtres n’ont pas inventé le PC mais où sont nos philosophes,nos médecins, nos mathématiciens,nos theologiens?et vos ancêtres les criquets peleriens(colons) nous ont dépouillés pendant 130 ans.voilà le resulat cher Monsieur ,de nos jours le dernier des derniers parle et écrit au minimum deux langues le saviez vous? tous les êtres humains sont dotés d’un CERVEAU et d’un CERVELET lui même a une FONCTION. sans rancunes

  7. Acheter une bûche pour fêter le jour de l’an ne fait pas partie des traditions de nos ancêtres. Nous avons nos propres fêtes et, vu la cherté de la vie, je crois qu’elles nous suffisent amplement. Alors pourquoi s’encombrer d’une dépense supplémentaire? Parmi nous pas mal de gens endettés continuent à dépenser leur argent à tort et à travers… juste pour faire comme «tout le monde». Ce comportement moutonnier ne devrait-il pas faire place à une prise de conscience qui nous inspirerait la question: en quoi telle ou telle dépense est-elle nécessaire ou utile? En procédant de la sorte, nous pourrions certainement nous libérer de pas mal d’asservissements. Pour revenir, en bref, au jour de l’an, j’aimerais dire que c’est surtout une excellente occasion pour se livrer à un rapide examen de conscience et répondre à des questions telles que: qu’avons-nous réalisé durant l’année qui vient de s’écouler?

    Abdelwahid

    P.S : Je me permets ici de saluer notre ami Djillali T et de dire qu’en tant que lecteurs, nous éprouvons les mêmes sentiments à son égard. Respect et admiration sont mutuels. Journalistes, collaborateurs, commentateurs… ne formons-nous pas déjà une vraie petite famille ?

    1. A M ABDELWAHID B
      Fêter la nouvelle année dans la pratique vécue de tous les jours est du domaine de la raison ,votre message a été enregistré le 07 janvier de l’année 2012 et il faudrait (vous en conviendrez ) faire un effort pour le convertir en une quelconque date de l’hégire , renier le présent tel qu’il est vécu est un non sens ,quant à nos fêtes ,le comportement moutonnier le vrai est dans la fête de l’aïd non le petit où les gâteaux reviennent les yeux de la tête mai plutôt le grand celui du sacrifice ,au prix où est la viande on n’a jamais eu assez de courage pour dire une seule année ,Non ! à tant de gaspillage, cela devient :« harame la yajouz », et pour coller nos us à notre calendrier ancestrale ,il faudrait que par notre travail , notre savoir faire, la conquête de la science et de la technologie , redonner sa place à notre civilisation et à notre religion !
      Le reste n’est que de la littérature…
      Gharib D

    2. Mr Abdelwahid ni nos grands parents ni nos parents ne fêtaient le nouvel an avec une bûche alors pensez donc nous c’est la tradition des chrétiens qui arrosaient les grandes bûches de bois d’alcool yallatif essalam achakoum ainsi que de miel et de lait et les laissaient brûler dans leurs cheminées pour avoir une bonne récolte etc… d’ailleurs sur les bûches chrétiennes(gâteaux) sont décorées de crème et d’attributs(scie,hache,bucheronLe passage d’une année à une autre en référence au calendrier grégorien qui est universelle mais nous possédons notre calendrier HEGIRIEN et nous n’avons pas besoin de PC.NOEL et jour de l’an ne sont pas nos fêtes mais comme nous avons été colonisés pendant 130 ans nous avons vu faire et lorsque nous étions enfants je 1er Janvier nous allions présenter nos voeux aux voisins colons par politesse et en retour ils nous offraient des OREILLETTES. Nous sommes dans notre PAYS ,nous fêtons nos fêtes dans la tradition et avec joie faire nos gâteaux pour l’AÎd à la maison c’est un véritable bonheur pour nous et pour nos enfants . Bonne fête d’HAYANNER A TOUS et bon CHERCHEM

  8. Les Patissiers exagèrent dans leurs prix dans ces moments de fêtes,pendant le mois de Ramadan et pour l’Aïd alors que c’est plus économique de péparer une génoise,un tiramisou,une charlotte aux fruits sans colorants et matière grasse.Après les gens se disent que la vie est chère….Un biscuit roulé c’est très facile à préparer.Il faut des Mercuriales des prix pour tout.

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