Cette hausse inquiétante et inexplicable que nous ne cessons de côtoyer depuis de très long mois, semble ne pas vouloir fléchir quelques peux pour soulager les porte monnaies des citoyens en général et des ménagères en particulier. Les prix des fruits et légumes observent la même stagnation, lorsqu’ils n’enregistrent pas des hausses qui créent le vertige. Les marchées sans exceptions, se donnent le mot et aucune accalmie  n’intervient comme une interférence à déroger les habitudes des vendeurs.

Pour les petites bourses, une baisse des prix qui serait observée dans  le marché constituerait une bouffée d’oxygène, un présent inattendu en ces périodes difficiles. Malheureusement cet inquiétant maintien des prix embarrasse les ménages qui déjà privés de viande, se rabattent sur les légumes et parfois les fruits. Il faut se dire que  si les prix ne cessent de grimper, la faute revient aux consommateur que nous sommes, qui acceptons d’acheter le légume que l’on nous propose au même prix, et l’étrange c’est que les prix ne change jamais au courant du mois  ou de l’année., un produit acheté l’an passé a tel prix, vous l’achèterez un an après  au même prix sinon plus chère.

Les déboires des ménages étaient perceptibles à travers les marchés de Sidi bel abbès.  L’oignon est à 150 DA/kg. La carotte et le navet à   70 DA et plus le kilogramme. 80 DA pour le chou-fleur. Quant à la pomme de terre 50 à 60 DA, les gens s’interrogent sur sa hausse et lui préfèreraient la courgette plus digeste  si elle était moins chère, mais elle se trouve également inaccessible ces derniers temps, car elle frise entre 70DA et 100DA, selon les endroits. La hausse des prix de ce tubercule est due essentiellement au dispositif de stock en prévision de certains mois de l’année.  Une autre tubercule que l’on appelle Batata Khoudia elle vaut 150 DA

Le poivron est à 140 DA et plus. La laitue entre 80 et 100 DA. La tomate, l’indispensable légume pour la préparation de la fameuse chorba, et de la salade a connu une hausse elle est exposée entre 120 et 150DA le kilo.  Quelques légumes seulement continuent à faire de la résistance telle que les haricots verts, en s’affichant entre 260 DA et 350 dinars le kg. Parmi les fruits de saison,  l’orange n’a pas baissé de la barre des 100 DA, puis  elle grimpait  à 150 DA puis elle parvient entre 200 DA et 250DA6 La banane  entre 130 et 180 DA

Aussi, avec un pouvoir d’achat faible, le citoyen trouve toujours que les prix des produits sont chers. Mais cette cherté ne peut pas être imputée seulement à la faiblesse du pouvoir d’achat, mais aussi à un manque de contrôle de l’activité commerciale. Nos controleurs roupillent vraiment, ou alors ils s’en prennent à de pauvres commerçant sans défense pour justifier leur journée.

K.Benkhelouf