La journée inter–national des travailleurs ‘’ le wali sauve la mise’’ 

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De par qu’elle soit fêtée dans le monde entier, la journée du 1er mai a son propre timbre en Algérie et diffère d’une wilaya à une autre, selon les us et coutumes. Elle prend ces dernières années incompréhensiblement le sens d’un ‘’rite’’ en constante transformation, _ el gallal, el ghayta et la danse (el 3laoui dans le cas des wilayas de l’ouest) _. Tout le monde n’est pas satisfait, mais tout le monde danse. Constat de polichinelle.

A sidi bel abbés, le rite était grandiose ce vendredi. Un bruit festif à la traditionnelle a fait bouger le centre ville. Le wali semblait prendre gout, il le mérite, peut-être que c’est la volonté sincère des uns qui fait perdurer ‘’l’incompréhensible’’. Le chef de l’exécutif Mr Hattab Med Amine s’est lancé dans le pas au rythme du kalouz et les danses folklorique, de la grande poste jusqu’à la place Carnot, comme pour montrer sa simplicité et son mérite de cette considération.

L’on peut réaliser que les hommes, quand-ils arrivent à acquérir un poids à peser dans la société et conquérir les cœurs, le contraste peut jouer indirectement en faveur d’un autre objectif. C’est le cas de cette joie qui ne dit pas son nom, en tout cas pour une fête simulée, dont le wali a pu changer miraculeusement la mise.

La journée est en réalité une opportunité de rétrospection, et feuilleté son passé à jauger pour connaitre le niveau de sa satisfaction et conclure de ce qu’il faut préserver comme acquit et lutter pour plus de liberté et de dignité dans le travail. Si l’on doit comprendre ainsi, dans notre cas à vadrouiller derrière tout cela, alors quoi fêter de particulier ?

De toute façon, il est plus préférable de laisser cette question sans réponse, au seul souhait qu’elle constitue un cri afin d’œuvrer sérieusement à unir le mouvement des travailleurs. Le multi-syndicalisme ne signifie pas seulement une liberté mais aussi une division. Sauf que pour unir, il faut bien mériter d’être suivi, et cela en commençant par se corriger soi même sans toute fois le demander aux autres. La conviction suivra spontanément.

Par ailleurs, il demeure de notre devoir de considérer cette journée une occasion de rendre hommage aux valeureux chouhadas et ceux/celles qui se sont sacrifiés pour la cause de la liberté quel qu’elle soit. Le wali n’a pas manqué à cette tradition, après une courte escale devant le siège de l’union de wilaya de l’UGTA, il posa une gerbe de fleurs en leur mémoire au cimetière des chahids.

La traditionnelle marche des facteurs

Le wali accompagné des autorités civiles et militaires a poursuivi son programme de la journée où il a assisté ayant l’honneur, après son retour du cimetière, de donner lui-même le départ des facteurs. Ils ont fait un long parcours de marche en deux catégories (vétérans et plus jeunes).

Une fête spécifique a suivi dans le centre culturel Benghazi Cheikh. Elle a vu la présence du président de l’APC Mr Boumelik, des membres Semmoud Fethi et Talha Zouaoui, du secrétaire général de la direction des moudjahidines, le président de la fédération sportive, du directeur de l’unité Mr Loudjan ainsi celle du directeur de wilaya Mr Ould Aissa.

La parole fut successive, ou chacun a souhaité de prendre acquit des gains et continuer sa lutte dans la sérénité et le respect des lois. Des cadeaux ont été distribués aux participants à cette marche glorieuse, symbolique et très significative, aussi aux retraités et quelques autorités dont la participation été remarquable.

Djillali T

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