“Plus les gens deviennent cultivés, plus leur bavardage devient insupportable.” citation
Les grands lambadas Benisafiens de la cité actuelle, ne savent plus à travers le fil des jours qui passent, faire face à cette dimension temps de notre quotidien que : observer, constater, consternés, le système, l’ordre sociétal mis sur place, qu’il soit éducatif, social, économique, culturel, ou bien encore sportif, selon leurs propres appréciations subjectives pour ne pas dire chauvinistes. Elles sont parfois détournées de ses fondements républicains, de ses valeurs, de sa morale, de ses standards, et en fin de compte, ils leurs restent ; que ce petit pouvoir en or, de se taire face à une mauvaise gouvernance, qui en dit long en discours dans les cafés littéraires, et large dans les cafés pédagogiques, ou raconter devient le plaisir du quotidien, expliquer fatigue beaucoup les neurones des retraités, démontrer un fait ,ne fait plus partie de l’ école car l’approche de l’ inspiration est loin du café littéraire servi dans la matinée hors de chez soi..
« Le bavardage ne paie pas d’impôt »proverbe
Le schéma de ces prétendus lambadas retraités représente un cercle ,ou groupe du quotidien que le Bon Dieu fait, ils se prennent pour des intellects :se sont : des ex. fonctionnaires ,des ex. enseignants, des cadres diverses, qui ne cessent dans leur quotidien culturel des fins du temps de nous faire exhiber des corrélations personnels gonflées d’appréciations, et de controverses subjectives, qui méritent une divulgation sachant bien, qu’ ils dénoncent des substantialités, ou encore ils approuvent une mise au pas de tel ou tel responsable, ministre, maire, wali , cadres ,enseignants , qui astreignent de suivre un guide pédagogique spécifique des grands lambadas. Pour les plus bavards, ils ont eu, en quête de polémique leur café littéraire ; alors que ces nouveaux recrus lambadas intellects veulent un café pédagogique plus raffiné, selon un code pour mieux embellir la polémique du quotidien, et faire effacer la morosité du vide culturel, ils sont venus avec la maxime de « la science c’est la mesure ». C’est le nouveau guide codifié pédagogique, qui nait sur les terrasses des cafés d’en face, des cafés littéraires. Ils se nourrissent de controverses, et s’attribut l’art de la dialectique éristique. En cette période de débats politique en réseau, « chat » « face book »et autres dispositifs de la TIC qui ne finissent pas avec un coronavirus comme trouble fête, qui avait fait disparaitre pour un temps, les cafés littéraires, pédagogiques, les rencontres, les rendez-vous, les échanges, le plaisir, et la détente. C’est en quelque sorte la théorie du philosophe Schopenhauer qui revient de plus prés. La lecture de cette dite théorie consiste à polémiquer sur les enjeux oratoires c’est-à-dire une façon de faire bousculer par un café « press » genre substance qui donne de l’énergie pour avoir cet art de bien parler, sans pour autant convaincre, qui ne signifie pas forcement de dire la vérité, mais consiste a soit disant vaincre l’opposant sur le plan argumentatif, une forme de sophisme Socratique, qui se pratique sur le marche de l’éloquence et du charisme.
“Les paroles seules comptent » proverbe
Avec Plus d’attention, les amateurs masculins de ce nouveau café pédagogique, ne cessent de démonter via des medias trop qualifiés sur la politique divers surtout touchant sur le niveau de vie par prix interposés du poulet ou de la viande, et de ce qui se logent au fond du panier de la ménagère, sans faire attention à l’ inflation, qui rime avec la dévaluation silencieuse du dinar sans énergie, et l’augmentation des pensions de retraites, un argent versé gratuitement sans contrepartie pour moins d’ emplois, et plus de chômeurs……le code ou le guide pédagogique se résume sur les packs suivants portés en exemple confiné, restreint sur le secteur de l’ enseignement pour se suffire:
*L’enseignement.
Il est évident que ces grands lambadas se prennent pour tout le monde, pour un sujet donné ,ils se font déjà maitre connaisseur du dossier, et de la matière, car ils prennent virtuellement ,ou par clonage comme enseignants, formateurs, chercheurs, inspecteurs des premiers, et seconds paliers, inspecteurs généraux, directeurs académiques, cadres de l’administration centrale et locale, sont des témoins privilégiés, et informés de la situation actuelle de l’école. Animer avec une chaleur parolière des équipes pédagogiques, diriger les services de wilayas de l’Éducation nationale, piloter une circonscription, former des enseignants, enseigner les disciplines au programme, réfléchir à comment faire en sorte d’assurer au mieux la réussite de tous les élèves : tel est, depuis tant de temps pour les uns, moins longtemps pour d’autres, notre métier. Nous ne nous sentons pas partisans, et avons toujours été du côté des réformes, quand celles-ci allaient dans le sens de l’amélioration des apprentissages, et de l’épanouissement des élèves. L’esprit oratoire nous est étranger, et l’idée d’appartenir à un quelconque parti, ou organisation, qui nous aurait obligés à nous taire, en cas de désaccord ne nous a jamais effleurés. Du reste, certains d’entre nous sont des réactionnaires, et d’autres progressistes ou encore neutres, mais notre loyauté disent les lambadas, aux valeurs de l’École n’est d’aucun bord, elle est quotidienne, et beaucoup moralisante. Et nous nous efforçons, au jour le jour, de la défendre et de la faire vivre de notre mieux pour que l élève se prépare d’être collégien, le collégien d’être lycéen, et le lycéen d’être étudiant, d’autres vont vers la pratique scientifique tel est le guide pédagogique, de l’éloquence du groupe « lambadiste » en question ! un bavardage qui embelli la journée des lambadas.
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En prétendant pensé construire par la parole, une école de la Confiance, le ministre virtuel, et son Cabinet instaure un authentique climat de défiance. Dans ce climat aux ordres hiérarchiques imaginés, le Cabinet ministériel manie contrôle, censure, dans un management autoritaire, mais réglementaire, fondé sur la suspicion, la menace, le verrouillage de toute expression, qui ne serait pas « dans la ligne ». Les recteurs et les Directeurs académiques convoqués pour une grande messe, qui nie leur marge d’autonomie, et d’expertise. Ces procédés sont inédits, à ce niveau dans l’École Républicaine . Les cadres du 3ieme age, que nous sommes les constatons, et les déplorons, soucieux que nous demeurons de ne pas confondre loyauté, et soumission, conscience professionnelle, et obéissance aveugle ? le syndicat voit finance en hausse et ignore le sens de la productivité pédagogique..
“Bavardage est écume sur l’eau, action est goutte d’or.” proverbe…
Les cadres « lambadisés » que nous sommes y voient se déployer sans retenue, un double discours permanent, nourrissant une rhétorique d’une duplicité chronique : cela passe par l’affirmation d’une priorité accordée au primaire, notamment dans la politique dite celle du fondamentale, ou doublement, et relégation suivis par d’autres mesures parmi les plus efficaces au profit de dispositifs, qui permettent de mesurer l’efficacité réelle sur les apprentissages des élèves. Le seul juge de paix étant le ressenti du Ministre disant, que tout va bien là où les indicateurs fiables le confirment. L’affichage d’un discours des « lambadistes » continuent merveilleusement pour finaliser « l’abcéder » du guide pédagogique virtuel au lieu du café dit littéraire d’autres idées viennent encore illustrer ce guide.
Ce n’est pas seulement la liberté dite pédagogique des enseignants qui est mise à mal, mais aussi la liberté de pensée d’une Institution toute entière mise au pas. La liste serait longue et les discussions n’en finissent toujours pas, pour idéaliser l’art oratoire.
Des enseignants à qui l’on distribue des « guides officiels », au mépris de leur expertise, des inspecteurs du primaire que l’on caporalise pour plus de contrôle au détriment de la pédagogie scolaire, des inspecteurs du second degré( moyen) sommés de transmettre des injonctions ,en ignorant la réalité des difficultés de mise en œuvre sur le terrain, , réduite au contrôle, et dépossédée de sa fonction d’expertise, des pseudo- chercheurs en sciences de l’éducation, en sciences humaines, et sociales que l’on oublie de les fustiger du débat d’idées inhérent à tout système éducatif dans un État qui se construit depuis…..
Les agents publics sont amenés à faire passer coute que coute, les réformes venues d’en haut, au mépris même de leur conception éducative. Qui se forgent à la base.
« Tout labeur donne du profit, le bavardage ne produit que disette »citation
Parfois, les discussions byzantines dans les cafés pour insinuer que c’est du bavardage, qui nous rajeuni par des éclats de rire , le quotidien des gens heureux retraités passent leur quotidien parolier du sujet de l enseignement , a celui du développement du pays, exposant la liste des théories engrangées dans leur mémoire, la discussion s’enchaine toujours vers le bien utopique, et s’idéalise sachant que, les contraintes de « mal vie » obligent les orateurs de mettre sur place le chemin du guide pédagogique.je m’arrête la pour ce qui est du développement du pays ,car les sujets sont diverses, et interminables ; la seule réplique vient d’une lecture éclaire du journal (ami du café press), et emballe la discussion sur fond des choses. le sport, l’ environnement, la crise du logement la jeunesse, les emplois, le piston, la bureaucratie ,le népotisme, la ruée vers le pétrole du sud……..
Nous contemplons aussi, atterrés au quotidien, des mesures dites « pour la justice sociale » la démocratisation, la liberté de la presse, la liberté d’expression, qui ne font qu’augmenter les inégalités sociales devant un état, qui se construit douloureusement en dehors de critères de mesure pour faire la référence à la science et au droit telle est la balance que la justice devrait observer.
. Tout cela n’est que bavardage sur terrasse de café dit café pédagogique.
L’art de parler étant recommandé pour avoir sa place dans ce café pédagogique, L’art d’avoir toujours raison est un autre guide de combat qui fait partie du cadre du café pédagogique ; c’est un combat rhétorique utilisant tous les vices de la raisons, et les stratèges développés par Schopenhauer. Le temps matinal se consomme vite, et avant que midi n’arrive chacun des lambadas avec son petit panier de ménagère se précipice d’aller faire ses emplette, car la bedaine ne fait pas attendre comme disait un certain philosophe « tafalssafa el himar…..fa matta jawaan »( l’âne se mit à philosopher , il est mort de faim)
BENALLAL MOHAMED.