Le Maire Adda Boudjellal à Ouest-info : “Le wali a réussi à donner aux élus une leçon de démocratie”

Abdelhafid Saci, le wali a réussi à donner aux élus de l’APC de Sidi Bel Abbés une leçon de démocratie et par la même, prévenu les 51 autres présidents d’APC relevant du territoire de la wilaya.

Rappelant que cet événement qui a défrayé la chronique au chef‐lieu de la wilaya de Sidi Bel Abbés, à la suite du bras de fer opposant les membres élus de l’APC au maire de la ville, et qui s’est terminé par la sus‐pension de l’édile et toute la composante de l’APC. Le Maire Adda Boudjellal Toufik s’était opposé à plusieurs opérations non conformes à la réglementa‐tion. «Je suis ici pour appliquer les lois de la république et je pense que je n’ai fait qu’appliquer la réglementation en vigueur et dans toute sa rigueur », nous dira le P/APC de Sidi Bel Abbés.

Le wali Saci sachant que toutes les cartes ont été consumées, la seule alternative était la suspension de tout le collège et le remplacement par un administrateur. Mais ce qui est sûr, par contre,c’est que le zèle mal placé des élus n’ont pas été du goût des citoyens, mais pas seulement, puisque les autorités de wilaya ont eux aussi réagi en conséquence.

Ce qu’il faut retenir de cet intéressant épisode, tient d’abord dans l’influence désormais dominante des réseaux sociaux. Pour Adda Boudjellal Toufik, « Ne voulant pas afficher mes intentions sur ce canal de communication mais les Belabbésiens qui connaissent très bien ma famille, leur réaction ne s’est pas fait attendre où un large public a été touché et qui n’a pas tardé à relayer les contours de mon programme ».

Le second enseignement est relatif au comportement civique des habitants de la commune de Sidi Bel Abbésqui ont pacifiquement ex‐primé leur désapprobation quant au comportement des élus réfractaires. La manifestation n’est pas sortie de son cadre et les protestataires ont obtenu gain de cause, sans qu’il y ait le moindre incident malheureux. On retiendra également la réaction prompte et efficace de la hiérarchie administrative qui a pris une mesure conservatoire très opportune en pareille circonstance.

Dans cette affaire dite «affaire maire‐élus», force est de constater que les citoyens et l’autorité publique ont eu un comportement parfait et en adéquation avec les principes d’une société moderne et respectueuse des valeurs démocratiques. Le point noir dans l’histoire n’est autre que la majorité de la composante de l’APC de Sidi Bel Abbés, donc politique,qui visiblement confondent entre l’administration et le parti, ainsi que entre le citoyen et le militant.

Le maire de Sidi Bel Abbés est l’exemple vivant d’une génération de cadres politiques qui croient vraiment au suffrage universel, aux libertés individuelles et collectives. L’ex ministre de l’intérieur Norddine Bedoui lors de sa visite en novembre 2018 à la wilaya de Sidi Bel Abbés, a adressé un message aux maires des 52 communes de la wilaya et par la même, prévenu les 1400 autres présidents d’APC du pays des nouvelles limites que leur posent l’administration et les citoyens.

A. Hocine

3 thoughts on “Le Maire Adda Boudjellal à Ouest-info : “Le wali a réussi à donner aux élus une leçon de démocratie”

  1. La communication à sa place quand on s’honore d’un bilan élogieux , or le formalisme organisationnel a été privillegié à tout objectif matérialisable . On peut épiloguer à loisir il reste que personne ne peut croire que le peu de mandat qui reste serait à même de voir se concrétiser les objectifs auxquels devait faire face l’équipe municipale . La démocratie se pratique dans le quotidien et se traduit par le débat consensuel enrichissant les sujets à l’ordre du jour ou les thèmes abordés , par l’apport de chaque élu . Or à quoi avons nous assisté , sinon à un échange stérile en marge des réalités de la municipalité , c’était à celui qui bombait le plus le torse , faisant de l’élu le ” Missi Dominici ” des provinces du moyen âge , ajouté à l’enchevêtrement des textes triturés et manipulés jusqu’à mener à des impasses juridiques impossible à démêler .IL EST TROP TARD POUR ÊTRE CRÉDIBLE , MÊME SI L’ADMINISTRATION VEUT FAIRE BONNE FIGURE , COMME EST TROP TARD D’ASSIMILER LA NOTION DE DÉMOCRATIE .

  2. Je n’ai pas saisi où vous vouliez en venir , car parler de Démocratie dans ce contexte c’est encore plus la bafouer ou en ignorer les fondements . Le mode d’élection et la désignation des candidats n’impliquent certainement pas les citoyens pour qu’ils se sentent partie prenante. Le citoyen n’est pas dupe , particulièrement quand un échec se transforme en expression d’une démocratie directe qui ne plait qu’à ceux qui s’entendent parler en vase clos .SIDI BEL ABBES était à l’abandon , elle le restera , les affaires courantes sont elles mêmes négligées pour croire à des balivernes destinées à rehausser le prestige de ceux qui ont failli à des objectifs jamais connus pour être matérialisés . On est pas élu pour recevoir des leçons de civisme , l’élu est censé en dispenser dans son entourage du fait que le choix qui est porté sur lui puise dans son exemplarité le modèle d’un civisme sans faille . Ce paternalisme d’un autre cache mal le peu de confiance que le politique accorde à l’Elu e t les latitudes dont il dispose pour assouvir une mission elle même réduite à une peau de chagrin

  3. Je n’ai pas saisi où vous vouliez en venir , car parler de Démocratie dans ce contexte c’est encore plus la bafouer ou en ignorer les fondements . Le mode d’élection et la désignation des candidats n’impliquent certainement pas les citoyens pour qu’ils se sentent partie prenante. Le citoyen n’est pas dupe , particulièrement quand un échec se transforme en expression d’une démocratie directe qui ne plait qu’à ceux qui s’entendent parler en vase clos .SIDI BEL ABBES était à l’abandon , elle le restera , les affaires courantes sont elles mêmes négligées pour croire à des balivernes destinées à rehausser le prestige de ceux qui ont failli à des objectifs jamais connus pour être matérialisés . On est pas élu pour recevoir des leçons de civisme , l’élu est censé en dispenser dans son entourage du fait que le choix qui est porté sur lui puise dans son exemplarité le modèle d’un civisme sans faille . Ce paternalisme d’un autre age cache mal. le peu de confiance que le politique accorde à l’Élu et les latitudes dont il dispose pour assouvir une mission elle même réduite à une peau de chagrin

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