Les idées se clarifient par le sens profond des mots tirés d’« Al-Hirak ».

« La dernière raison du  pouvoir la force, la dernière  raison du peuple le Hirak »

Evidement  le «  Hirak » vient d’enfanter de jolis mots qui viennent d’être « académisés » et  que  l’on pouvait  lire, voir, écouter et entendre   sur la nouvelle T.I.C( technologie informationnelle et de communication) représentée par  les « you tube », les nouveaux tubes, et les images regardées sur les TV satellitaires…… Au gré des évènements qui se passent, comme le « Hirak », des politiques menées antérieurement, des manipulations comme jeu politique ,  des manigances économique  et des mensonges comme discours qui sonnent faux, et du faux qui fait le quotidien des lambadas ; on se rend compte aujourd’hui des dégâts vécus et annoncés de cette gestion médiocre  par une  incompétence extrême de dirigeants avides d’affaires et seulement d’affaires. Pourvu qu’on s’y attarde, que le sens des mots change d’un clan à l’autre, d’un statut à l’autre …. Vocabulaire manipulé selon la grandeur de l’intérêt mis en jeu ? Perte du sens  ou  perte de la force des rapports de force ? La conséquence est que   le fond de la raison , du sens  et de la réalité quotidienne de ce vécu est signe de prise de conscience d’une jeunesse pleine de vitalité qui croit plus à la vérité et au discernement,  au bon sens ,à l’équité et à la liberté( voire les chansons : « liberté » et la « casa d’El-Moradia » de Ouled Al Bahja et celle de Raja Meziane –« Allo Système »)).

 Permettez moi d’écrire,  tout en utilisant ce pronom indéfini neutre « On », on s’est associé à mettre en évidence cette continuelle et dangereuse dérive par des  politiciens faisandés et sans état d’âme. Le vocabulaire et les événements factuelles de la violence utilisée à outrance   par ce pouvoir  sans doute pour rendre celle-ci plus acceptable par le « Hirak »  dans l’ unique but de faire ancrer la peur dans l’esprit du peuple  afin de faire reculer toute sorte de contestation  faisant allusion aux événements des années de braise ou les pauvres gens ont payé la facture de leur la vie , elle nous donne quelques exemples que les medias nous ont ramené pour illustrer ce que l’ on vient de mettre sur papier… . Ainsi on ne parle plus de « violence » mais de « de risque plausible » ou même de  faite attention le mal de la violence est tout prés de nous, afin de nous débanaliser du chemin pacifique sinon de faire de la diversion par Rabrab, un Haddad, un wali Zoukh, un Kouninef .

On  égrène  à cet instant,  des termes vocables utilisés socialement  repris par la presse et les grands medias télévisuelles , des cris qui résonnent fort à travers les artères de nos villes , ( khli- tou el bled ya sarakines),une petite sélection de mots issus des slogans du «  Hirak » ne nuit pas et n’ennui guère   , il y en a bien d’autres qui ont fait le tour du monde avec le succès de « Allo système » et  « la liberté »…se sont des petits mots qui font beaucoup de secousses dans la conscience humaine  tels :

Un joli mot tirait du terroir  de l’Algerie profonde :   « AL-Hirak » :

  à propos du «Hirak » ce mot est généralement répétées dans tous les médias, parallèlement, il y avait aussi des propos de la « vénézualisation » d’un pays, ceci pour monter que des injustices , « hogra », mensonges, non droits, passe droits sont commises par le  mauvais système , géré par un pouvoir malsain, des prédations infâmes, de l’incompétence inqualifiable, de la médiocrité des gouvernants, ou d’autres raisons encore que nous répétons sans cesse depuis des années,  cela nous a amené dans le giron des  incapables de tirer utilement profit des  ressources naturelles par des pratiques de mauvaise gouvernance .Cet état de fait a poussé le peuple à refuser cet ordre social et politique en menant une révolte sinon une révolution pour changer le système mis en place par un autre plus équitable et plus acceptable qui relève du droit et seulement du droit .

Nul besoin non plus de rappeler que les rentes  issues du secteur de la politique, énergétique, publique, économique, social……. ont montré leurs limites malsaines par leurs capacités médiocres et frauduleuses à redistribuer les richesses  plus à une clientèle qu’au peuple despotisme oblige !. Désormais, ce peuple clairvoyant à dominance de jeunes, ne croit  plus dans la durabilité de ces sorciers  politiciens qui ont fait illusion  de nous avoir pour un temps mais pas pour toujours. Des Médiocres qui n’ont même pas pu construire une usine intégrée  pour la création de mayonnaise, ils n ont fait que le montage !.

On nous abreuvait de propagande sans lendemain destinée  à masquer des pratiques moins avouables de transferts illicites de fonds publics, de magouilles, de biens mal acquis et de prédations en tout genre sous une vérité mensongère. Le peuple vient de faire valoir son rejet catégorique du système dont il sait pertinemment qu’il le mènera à un avenir incertain, calamiteux,  il a juste ce petit temps  qu’il lui reste à revendiquer à sa manière pacifique  se n’est pas une émeute, ni une révolte,  ni une manifestation, mais bien une révolution nommée le « Hirak » constitué par des dizaines de millions de personnes « lambadisé » à travers les  48 wilayas soit 1541 communes en plus de la diaspora de plusieurs pays. Le temps  est un facteur qui enrichi la patience du pacifisme du « Hirak » ou chaque jour que le Bon Dieu fait, amène avec lui un espoir qui booste la durabilité du « Hirak » dans le temps et dans l’espace,  la littérature algérienne se mondialise  « TRAHLOU GA3 »  est répété dans tous les temps à dimension 3D, par tous les reporters des TV satellitaires, c’est un ALLO qui résonne à travers le « Hirak » qui n’est plus une révolution parlée mais un « Hirak » consommé pour l’utile et le bien. L’extension du temps dans le processus du « Hirak »  mènera certainement et obligatoirement au changement ;est aussi précisément la variable ( Force) qui mènera à l’impasse institutionnelle  destinée à mettre tout un peuple devant ses contradictions entre volonté d’un  nouvel ordre  socio-économique et désordre institutionnel trop piétiné par des médiocres et incompétents.

 Ce mot « Réforme » est souvent radoté sans  sa mise en œuvre

L’ensemble des algériens,  ce bon peuple  tant humilié   parle poids du temps et  la risée dimensionnelle, par  une junte sans foi, ni loi, le miracle divin s’est produit devant nos propres yeux ; la tendance s’est inversée et le peuple a retrouvé sa grandeur, sa fierté, son mérite et sa dignité face à une junte qui s’est  faite humilié par elle-même.  Aujourd’hui le peuple  demande  le changement radical de la gouvernance par de nouvelles jeunes têtes bien pensantes et intègres,  le mot changement ( projet de société et projet économique) et le mot reforme sont pratiquement synonyme de « Révolution » que le « Hirak » symbolise. Apres1988, l’application à sens unique d’une politique libérale irréfléchie, d’un capitalisme sauvage ou « bazardisation »  et la  mise en place brusque et douloureuses de mesures anti sociales suivies d’une politique économique et sociale ultra libéralisé  qui avait mis tout un peuple en otage par des prédateurs sans foi, ni loi  ou le despotisme s’est érigé en loi !.

La situation est devenu très compliquée après 20 ans de gabegie, de corruption de  mesure anti sociale, d’injustice, de mensonges et de « hogra » et d’impunité

Cela veut dire que ça va être très difficile de s’en sortir de cette situation dite constitutionnelle, mais son article 7  effacera certainement toutes les dispositions contenues dans loi fondamentale violée  et le peuple  via son « Hirak » est en mesure de faire la révolution ou «  trah lou ga3 ». C’est le « Hirak » qui le dit,  c’est lui qui le décrète pas ce pouvoir agonisé.

Le Premier Ministre   va bientôt se « lambdaniser »

Il est désigné en qualité de  « collaborateur » ou « fusible » par celui qui met en place  dans ce système  des prédateurs et des collaborateurs trop « larbinnisés » devenus les maîtres oligarchiques de la situation n’a-t-on pas vu et entendu par voie de presse qu’ un « haddad »ou un Kouninef donner des ordres à un ministre un « ouyahia » intouchable, imprime sur son propre ordre, des billets non conventionnelles( monnaie des singes) faisant de l’économie une ratatouille    trop piquante immangeable que la présidence et la banque centrale approuvent, un feu vert pour le montage de voitures, de téléphones, de machines électriques etc.. pour mieux marauder (exportation illicite de devises) le trésor public par effet de subvention à la production de biens sans valeur ajoutée ou tout est produit ailleurs un taux d’intégration nul et un emploi subventionné cash aussi par l’état sous forme de l’ANEM  .

La rue prépare le grand Débat National par le« HIRAK »

 Il n y avait jamais eu un débat général sur la situation du pays,  au niveau des institutions publiques ,APN( assemblée nationale populaire) ne connaissent pas cette culture, de « qui fait qui » et « qui fait quoi » « ou » et « comment » sinon « pourquoi » ?, c’est une chambre d’enregistrement consommatrice de deniers publics ou plutôt d’affairistes franchisés de tous genres pour chaque loi qui arrange le gouvernement ou le président une prime financière leurs sont  affectés pour qu il y ait  un vote massif , avec des oui « Bezef » et « Bessif » . Les débats sont fait par des doctes et sont rejetés par des médiocres et il est  animé en sourdine et en  en solo  par le Président devenu fantôme.

Entrons plus profondément dans le monde politique ;  le sénat  est une cour de concours de bavardages sans issue et sans effets ou la bourse  et le conteneur font  monter le prix. Les organisateurs d’une certaine presses et TV à la solde du pouvoir  pensent ainsi distraire le Peuple de solutions concrètes dans le virtuel, de faire oublier, hormis les mauvais  flash-balls, et la passivité de l’Etat ou l’ impunité est devenu une règle de gestion pour la prédation par des despotes .

  Intérêt général a été  confondu par l’intérêt personnel

 C’est un gros gros mot qu’ il ne faut pas entendre dans le cercle des despotes, l’intérêt est général lorsqu’ il permet de marauder les portefeuilles de la population sinon  l’intérêt général est publicité quant il s’agit de donner des miettes , il  devient une Expression  sur-utilisée surtout par les politiciens « chiyatines » de tous bords, modulée  l’intensité sonore qui varie et non la fréquence du son de la voix des « chayatines » au gré des exactions commises. L intérêt général  se conjugue par un général et un prédateur qui savent jouer à bien  le despotisme.

Le Capitalisme qui nous ruinent n’est recommandé

Le capitalisme a  été   travesti par une nouvelle connotation visant la liberté on le renforce par un nouveau sens qui vient de s’ajouter au sens ordinaire en fonction du contexte et il est dit aujourd’hui  libéralisme .l’ultralibéralisme selon les écoles économiques  à esprit  colonialiste dans le sens du marché. Il n’existe pas beaucoup de doctes qui l’utilisent actuellement franchement. Il a été  utilisé par les concepteurs et économistes de gauches pendant la période 60-70 pour dénoncer toute la société occidentale et plus précisément le bloc de l’Ouest. Certains estiment alors que le bloc soviétique n’en fait pas partie puisque, il se situe dans un autre mode nommé « monde socialiste »… Tant que les affaires roulaient, tant bien que mal, il est vrai que l’on n’avait pas à s’interroger sur la nature de notre société, en déterrant un terme qui, dans le passé, avait été l’objet de tant de controverses, de conflits. Mais avec la grave crise financière de 2008, on fut bien obligé,   et que ces élites mêmes qui se voulaient responsables, de s’interroger sur la nature de cette merveilleuse société. Et donc pour la définir, ce terme est revenu en première ligne rejeté par la masse laborieuse et défendu par la classe bourgeoise, c’est en quelque sorte se qui se trame en Algérie que le «  Hirak » dénonce vivement.

Libéralisme sauvage  sustente le despotisme

L’Algérie n’était pas un  pays libéral – sous-entendu  ouvert comme le Portugal,   l’Espagne. L’expression retrouva une nouvelle jeunesse, avec plus de précision dans les objectifs, dans ce que pouvait être une politique libérale. Le libéralisme, seule solution sociétale, est mis en opposition avec certaines dictatures taxées de « socialistes » suivie d’une autre dictature taxée de capitalisme sauvage qui ne produit pas de valeur sinon sauvegarder un marché dont les entreprises étrangères écoulent leur camelote les nôtres sont mises en liquidation pour laisser place au montage  de biens avec des services bien payés.

 Le Socialisme  est bon  quand la galette préparée par dix personne est tres bien cuite :

 l’art de la mystification qui consiste à qualifier les choses qui brillent qui ont un éclat apparent sous lesquelles il n’y a rien de solide, sont peut être des entités  que l’on veut discréditer  comme le communisme et la tyrannie stalinienne, le socialisme et la privation de la liberté, le socialisme algérien et la dictature Boumediéniste… qui font cette mystification, il fallait exploiter et entretenir   cette mystification pour mieux ancrer la prédation et « l’oligarchisme » despotique. Se sont les capitalistes véreux, libéraux égoïstes qui sortaient gagnant devant cette bataille. Le modèle socialiste algérien  capitalisme d’état, dirigé de façon rationnelle et planifiée, ne pouvait supporter une analyse critique sérieuse par une succession démunie de concepts économiques et sociaux. Et les classes laborieuses mal encadrés, mystifiées, se retrouvaient beaucoup moins dangereuses et facilement transformables par de petits médiocres placé despotiquement par la puissance coloniale.

La faillite  du système de l’URSS, en 1989 Le triomphe d u libéralisme trompeur. Dès les années 1990, des  crises inquiétantes ( 2001-2008) se produisent dans le système financier libéral, le  passage de l’économie dirigée à l’économie libérale en Algérie  avait été un fiasco sur toutes les lignes ; la finalité est cette explosion sociale(HIRAK) qui demande un changement de système de gouvernance un nouveau système économie créateur de richesse, une distribution de la richesse équitable en quelque sorte un nouvel socialisme plus réaliste et équitable  que jamais.

  La démocratie-Directe est l’ultime concept de la participation effective

Une nouvelle expression importée des pays scandinaves,  exclue du langage « médiatique »  elle fut sont apparition en 2000 c’est le terme ou le mot de « démocratie participative »  qui dépasse plus la démocratie responsable, la démocratie populaire ou la démocratie parlementaire  .. Elle est une nouvelle forme de  la « Démocratie Directe ».

La Démocratie Directe était  un argument politique exploité bonnement par  des anarchistes dès le 19ieme siècle contestant vivement  la démocratie parlementaire.  Suite à l’effondrement du capitalisme et des institutions qui l’accompagnaient, il redevient très effectif avec la « Marxisation »  toute  tendance  confondue.

Le Prolétariat se nourrit par la sueur  qui sert à créer la richesse.

 Boumediene estimait qu’avec le concept des industries  « industrialisantes », cela permettait de créer un corps nouveau de prolétaires  vivants capable de prendre en charge leurs doléances socio économiques pour le bien être  de l individu.  Ce terme  tant rabâché par K .Marx n’est pas encore revenu, et non encore saisi dans le contexte des travailleurs par manque de précision et de définition sociologique de la société.

L’Etat ce  jeu ou les règles sont soient respectés par la bonne gouvernance ou bafoués par les despotes.

Une institution garante de  la bonne  gouvernance dans un cadre transparent démocratique- alternatif-  selon des standards préétablis pour toute mesures de contrôle une séparation claire de l exécutif-le judiciaire et le législatif fortifié par une presse ou média de contre pouvoir ou le citoyen pourrait se retrouver dans son état de droit sous une république démocratique et populaire et non une république bananière 

Par conséquent, se sont des mots à concepts qui font du bien ou bien du tort à ceux qui veulent vraiment s’autogérée pour une meilleure répartition et distribution des valeurs nouvellement créées. Le conflit existant est peut s’éterniser entre la prédation  et  le vivre ensemble  que le « Hirak » combat en vue de la sauvegarde de la dignité  pour qu’elle soit exemplaire.  Hirak  va dans ce sens de liberté, de dignité, de vérité et de fraternité.

 Benallal mohamed ancien cadre