BEL-ABBES INFO

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Les Palestiniens, espèce en voie d’extinction

Bycourrier

Août 11, 2015

36 parlementaires français protestent contre le broyage des petits poussins. Une pratique qui existe depuis… et qu’ils découvrent à la faveur du creux de la saison.

Ils ont sans doute entendu parler de ce lion Cecil qui s’est fait trucider au Zimbabwe par un chasseur américain (dentiste de son état) après avoir dogué le brave lion, célèbre dans cette partie de l’Afrique où on a cessé de chasser le « nègre » depuis peu.

Cela dit c’est très bien que des politiques s’émeuvent du massacre des poussins. Mais méfiez-vous : il y a plein de massacres dont ils ont parfaitement connaissance et dont superbement ils rechignent à considérer parce que électoralement ils ne sont pas « rentables ».

Ces émotions dégoulinantes de sucrerie écologico-humanitaristes très efficaces auprès du bon peuple me donnent une idée.

Pendant que le chasseur yankee transformait un lion en carpette et que cela a déclenché une indignation universelle sur le plancher des vaches qui nous sert de planète, une famille a été brûlée dans sa maison en Palestine (le bébé et son papa y ont laissés leur vie) des oeuvres de crapules calottées. Ces têtes de piaf à pilosité sub-orbitale se croient missionnés par un Dieu dérangé échappé du Pentateuque et du Deutéronome, pour exterminer la « vermine » (ces cocos utilisent des mots encore plus durs) qui pollue la Terre Promise qu’ils croient avoir reçue en héritage.

J’aurai une suggestion à proposer aux Palestiniens: au lieu de se casser la tête à vouloir participer de cette humanité de fous et de vouloir être représentés à l’ONU, ils feraient mieux de se déclarer « espèce animale en voie de disparition », de contacter, je ne sais pas moi, WWF, la SPA ou je ne sais quelle agence de protection des espèces menacées.

Ils auraient alors plus de chance d’émouvoir et d’avoir une cage plus dorée et seraient plus en sécurité que dans la cage vermoulue appelée Cisjordanie ou Ghaza entourée des MURS édifiés par les dingues dangereux du coin (consolidés par les « Grands Frères » dont on ils passeraient très volontiers).

Après tout ce ne serait pas une première: en 1931, lors de l’exposition universelle à Paris, 111 Kanaks ont été exposés dans un zoo comme des animaux, dont les arrière-grands-mères parents de Christian Karembeu (champion du monde 1998). L’un d’entre eux a été plus tard échangé avec un zoo allemand, contre un crocodile.

Si cette idée fait son chemin, je lance dès à présent une pétition pour la préservation des Palestiniens et la construction d’une très belle cage où ils vivront à l’abri de la méchanceté des braconniers, en compagnie des petits poussins et des lions survivants du Zimbabwe.

Djeha,
Mardi 11 août 2015

Pétition : trente-six parlementaires contre le «broyage de poussins»
Le Parisien le L. 11/08/2015 à 18:31

Broyés, faute de pouvoir pondre des oeufs. C’est le destin tragique d’environ 50 millions de poussins mâles en France, éliminés au premier jour de leur vie mécaniquement ou étouffés dans des sacs poubelle. Simplement parce qu’ils ne possèdent pas les mêmes caractéristiques que les poulets élevés pour leur chair.

Trente six députés et sénateurs touchés par le sort des poussins viennent d’interpeller le ministre de l’Agriculture, Stéphane le Foll, via des questions écrites, recensées sur le site de l’association et reprises par «Le Monde» mardi 11 août. Parmi eux, des parlementaires écolos comme Laurence Abeille (EELV), Jean-Vincent Placé (EELV), centristes comme Chantal Jouanno (UDI) et aussi de droite comme Lionnel Luca (LR), Patrick Balkany (LR), Olivier Dassault (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Bérengère Poletti (LR)….

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Zimbabwe : la chasse aux chasseurs illégaux est ouverte
AFP le 02/08/2015 à 16:58, mis à jour à 18:29
Au Zimbabwe, la chasse aux chasseurs illégaux est officiellement ouverte : après le scandale du lion Cecil abattu hors de sa réserve protégée, un nouvel Américain a été mis en cause et les traqueurs de lion, léopard et autre éléphant ont été sommés de plier bagage aux abords du grand parc de Hwange.
Une semaine après le tollé provoqué par la mort du célèbre spécimen, qui se serait aventuré fortuitement sur une propriété de chasse selon ceux qui l’ont tué, le Zimbabwe a ordonné une « vaste enquête (…) pour réprimer et mettre fin à toute activité de chasse illégale ».

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