Notre adage populaire qui dit “rien ne sert de cacher le soleil avec un tamis” convient curieusement à cet Organisme étatique créé pour remédier une situation jugée catastrophique dans le temps  sinon comment expliquer qu’aux moindres précipitations de pluie, minimes soient-elles, les rues et ruelles de la ville de Sidi Bel Abbes se trouvent inondées avec des avaloirs bouchés et  une circulation automobile bloquée. Et pour preuve ,depuis longtemps et tout le monde l’aura constaté, les services de l’ONA sont confrontés plus à déboucher des canalisations internes de maisons et de propriétés privées  que  de s’en occuper des vraies missions qui leur ont été attribuées lors de sa création c’est à dire la réhabilitation, réfection des vrais canalisations et avaloirs  des rues de quartiers.

Lors de sa création , n’était-il pas dit que L’ONA prend en charge les projets d’études, de réalisation, de réhabilitation, de diagnostics de stations d’épuration, de réseaux d’assainissement et de collecte d’eau pluviale oued Mekerraainsi que des stations de relevage. Or , l’on constate que ces missions sont du moins mis de coté ou oubliées  vu l’ampleur des dégâts causés par des inondations de “ruelles” en raison d’avaloirs bouchés pourtant l’on se rappelle de l’immense enveloppe attribuée aux services de l’hydraulique pour réhabiliter  le réseau d’assainissement, n’a-t-on pas remplacé les petites canalisations de l’époque coloniale par de plus grandes, l’on se rappelle que toute les artères de la ville étaient sens dessus dessous durant sa réalisation ceci sans parler de l’autre “immense enveloppe” qui a  alors  défrayé la chronique et vanté les technologies de la station d’épuration de l’oued Mekerra installée à la sortie de la ville (Derrière village Américain) ,  il y a quelques années  (Des thèses de magister de  l’Université Djillali Liabes  y ont été rédigées )malheureusement le constat qu’on pourrait faire de cette station, c’est d’aller voir  la couleur et l’odeur de cette eau au niveau de Sidi Brahim pour croire que ça marche , parlant d’odeur, les automobilistes en partance vers Oran ,retiendront pour longtemps ces odeurs nauséabondes au niveau du virage du Rocher ,en été . N’a-t-on pas interdit l’irrigation des champs dans cet axe en raison de la pollution avancée de l’oued Mekerra ?. Bizarre que ça parait , leur site WEB qui cite plusieurs stations d’épuration à travers le pays n’en parle point  de cette station du rocher à Sidi Bel Abbes. Plus bizarre encore , la thèse dont le lien est indiquée ci-dessus parle à l’époque d’un traitement à 25% des eaux usées de l’oued Mekerra mais rejeté à nouveau dans l’oued. On voit mal la raison d’exister de cette station qui ne fonctionnait (à l’époque lors de la visite de l’étudiant) qu’à 25% de ses capacités.

Mais revenons à l’ONA , d’aucuns vous diront que le seul (??)  camion déboucheur est visible quotidiennement et à longueur de l’année devant des maisons et ou des immeubles . De plus , il suffit de voir le registre où sont portés les requêtes et doléances des citoyens , hormis quelques avaloirs jugés sensibles (visible par les autorités) , les services de L’ONA n’interviennent que pour avaloir bouchédéboucher des conduites internes de maisons sans réparer ou vérifier  ceux qui créent les inondations à l’image de ce citoyen qui a attendu plus de six mois pour que l’avaloir placé devant sa maison soit  revu sans pour autant que la faible équipe de réparation travaillant avec des moyens rudimentaires n’a daigné terminer les travaux de réfection. Tout le monde pense  que ces services manquent de moyens humains et surtout matériels , des moyens qui doivent être dédiés spécifiquement aux avaloirs publics sans attendre les requêtes de citoyens pour faire le “pompier” chez eux.