Le concept de “nation” s’accompagne inévitablement du questionnement
qui consiste à déterminer si la Nation est une construction historique et culturelle qui s’impose à l’État, ou si à l’inverse, l’État reflète l’émanation d’une conscience politique et idéologique qui promeut l’assimilation nationale.
Dans le cas de l’Algérie, ce questionnement est fondamental en raison
de la parenthèse coloniale qui s’est évertuée à nier l’idée de nation algérienne, en proposant une organisation sociale spécifique qui a fait de l’Algérien un non sujet dans son pays et de l’urgence à définir nation et citoyenneté.
Le recouvrement de la souveraineté nationale posait consubstantiellement la question de la construction d’un État (nation-building)qui se devait de concilier la permanence du passé et d’opérer dans le même temps, une rupture avec ce dernier pour édifier un État indépendant et moderne.
La naissance de l’entité Algérie, juridiquement identifiée comme République Démocratique et Populaire a eu à résoudre ce dilemme quasi-insoluble, postulant à la fois l’attachement aux valeurs fondatrices de type traditionnel et la construction d’une société nouvelle bouleversant tous les cadres de vie et de pensée.
Le Recours à l’Histoire Anecdotique:
La place exagérée accordée à une histoire évènementielle, dont le point d’orgue serait le déclenchement de la lutte armée le 1er novembre 1954, a poussé les ‘historiens historicisant’ à concevoir l’histoire de notre pays comme une histoire d’individus et non comme une étude des faits et de leur causalité dans un contexte historique des plus traumatiques. La figure du Zaîm, le leader charismatique se prévalant de la légitimité révolutionnaire et de l’aura du guerrier mythique allaient contribuer à créer le mythe des grands hommes et reléguer les forces sociales du pays à un niveau subalterne. Le slogan écran de fumée ” du peuple héros” n’était qu’un leurre pour mettre en place ‘ l’idole chronologique’, c’est-à- dire l’individu qui s’assurerait la prééminence des armes et ferait démarrer l’histoire du pays avec les dates qui lui convenaient.
Le Front de Libération Nationale qui avait joué un rôle décisif pendant la guerre de libération, allait hélas bientôt se révéler machine à slogans creux, et coquille vide incapable de mobiliser le peuple autour de réalisations importantes et nécessaires. L’installation de structures étatiques de type autoritaire, l’élimination des contre-pouvoirs et la gestion par la peur, ont alors investi un espace socio-politique qui a basculé de l’adhésion des premières années de l’indépendance vers une désaffiliation progressive des masses populaires dépossédées de leur victoire et de leurs prérogatives.
Faire de la guerre de libération, la seule épine dorsale et faire démarrer l’Histoire en l’An I de la ‘Révolution’ revenait à dédaigner toutes les contributions de cette histoire. La tentative d’effacer jusqu’aux noms de personnages fondateurs font que nous sommes plus en face d’une histoire à faire, que d’une histoire faite.
Le Bricolage Conceptuel du Politique
Oublieux que l’histoire de l’Algérie était fécondée par sa longue existence, l’expression réductionniste du régime (prétorien avec une façade civile) et voulant incarner l’Etat-Nation, s’est attelée à un bricolage voulant concilier les
extrêmes et marier l’eau et le feu. La tentative d’instaurer une apparence du socialisme planificateur et de miser sur des cadres de pensée marxistes qui faisaient la démonstration de leur incurie ailleurs, s’opposaient de manière
frontale à l’essence même de la société algérienne. L’identité historique de cette dernière se prêtait mal à une modernisation brutale qui bousculait ses cadres de pensée traditionaliste et lui imposait un habitus social urticant. Ainsi, la mixité dans les établissements scolaires et à l’université continuera de poser problème à de nombreux parents alors qu’elle sera la symbolique presque sacralisée des tenants du progressisme. Le port du voile apparaîtra dans ce contexte comme un compromis visant à réduire la dissonance cognitive de voir sa femme ou sa fille travailler ou fréquenter un étranger et une stratégie visant à affirmer la bonne réputation du géniteur, de la parentèle et du groupe d’origine. Peu de gens vous croiront si vous leur disiez que le port de mini-jupes dans les années 70 était chose courante dans les campus sans que cela ne provoque ni émeutes ni viols. L’agenda politique niait ou ne voulait pas voir ces deux Algéries qui cohabitaient dans la suspicion généralisée, avant d’opter pour l’affrontement. La faute consistant à isoler le politique des réalités sociales et de rêver à un développement à la japonaise tout en adoptant la
planification sclérosante et les schèmes de l’industrie industrialisante dans une société à tradition agraire et sans les savoir-faire des sociétés techniciennes étaient gages d’échec programmés.
“Boumediene se trompe de modèle ou de peuple”, disions à l’époque à ceux qui nous rapportaient qu’il rêvait d’un essor économique et d’un redressement à la japonaise.
Limites de l’État Providence:
Les mérites algériens des premières années furent incontestables et peuvent se résumer à travers l’éradication de l’analphabétisme et l’accès aux soins pour tous. Toutefois, peu à peu l’État se laissera piéger par la tentation de devenir l’institution “deux machina” qui prend en charge les problèmes de tous, du logement à l’emploi afin de garder le contrôle des décisions politiques et de
tout décider d’en haut. Il était patent que ce modèle, confronté à une démographie galopante ne pouvait consacrer des recettes qu’il n’avait plus à la satisfaction des besoins de tous et du soutien au prix des matières alimentaires sensible qui dépendent d’un seul poste budgétaire ( les hydrocarbures) et ne disposant pas de tissu économique domestique, il allait être confronté à l’aberration de ses choix idéologiques et économiques quand le prix du baril s’effondre. La suite nous est douleureusement connue! Au lieu de tirer les enseignements de cette histoire, nous redevenons cigales et pays créditeur qui tire fierté de prêter au FMI mais qui se refuse d’abondonner l’illusion politique que l’Etat peut décider de tout et qu’il symbolise l’expression de la nation. En réalité, son affirmation politique ne serait que le jeu de cooptations et denses réseaux de clientèles liées par un acte ‘vassalique’, soutenu par le rituel de la recommandation clanique. Le lit des pratiques corruptrices et prédatrices était prêt.
Grammaire politique algérienne:
La doxa algérienne a construit un individu autour d’un stock de représentations figées qui déclinent l’idée de légitimité et de génération propriétaire du pays et conceptrice des mots à mettre dans les bouches.
La guerre contre l’occupant avait permis une homogénéisation de la société, tirant profit d’une accélération de l’histoire en homogénéisant le pays autour d’un État centralisé qui a décidé de toutes les options majeures ( choix
économiques, arabisation,non-alignement, soutien aux mouvements de
libération etc..) Toutefois la cohésion de l’unité nationale, mise à mal autour des questions linguistiques, religieuses, de modèle économique ont conditionné une attitude réflexe qui cherche l’unité dans le conflit avec l’extérieur et la recherche de boucs émissaires. Comme les petites dictatures d’Amérique latines, nous avons failli avoir ‘ notre guerre du football’ avec l’Egypte dans un épisode qui avait ressoudé l’unité nationale. Il suffirait aussi de nommer cette guerre froide qui existe au Maghreb et qui est liée à la question du Sahara Occidental annexé par le Maroc en 1975.
L’enseignement de l’histoire nous met en garde contre les états, qui menacés par les antagonismes internes ont recours ” au conflit” et à son exploitation pour dépasser ces divisions. La concurrence militaire entre les états de la région permet certes un raffermissement des structures étatiques en faisant appel au nationalisme et à la la loyauté, mais aura pour effet de les conduire tous sur le chemin de l’escalade dans la course aux armements. La ‘révolution militaire’ exige une centralisation et un contrôle étatique de l’armée pour mobiliser efficacement les ressources du territoire. Le danger serait de créer des tensions et de la conflictualité pour fusionner politiques sécuritaires et status quo.
La résolution de la crise sahraouie se traduirait selon les experts économiques par deux points de croissance pour l’ensemble des pays du Maghreb et lancera un marché de plus de 90 millions de personnes. Et amorcerait une dynamique de développement tout en faisant vivre une vraie union maghrébine.
Et si le nationalisme demandait à être réexaminé? L’habitus psychique, nos modes de pensée tournées vers la conflictualité sont-ils outils de vigilance ou le moyen conscient d’habituer les individus à “une violence résiduelle” et permanente. Tiens tiens cela rappelle le terrorisme résiduel que certaines
matrices idéologiques ou manœuvres ressuscitent, excusent ou confortent.
Conclusion provisoire:
Le processus de civilisation qui engage la construction d’un État moderne qui ne s’occupe ni de ce que les citoyens pensent ou croient dans la sphère privée, qui postule l’égalité de tous devant la loi peut donner naissance ” au bon citoyen” qui sait gouverner ses passions et maîtriser ses émotions en construisant une civilité apaisée.
Nouvelles technologies et décalage des mentalités:
Nous ne sommes pas des souris qui naissant du fromage et nous ne croyons plus à la génération spontanée depuis les découvertes de Louis Pasteur.
L’illusion que la révolution 2.0 et la culture ‘forumique’ soient gages de modernité supposée qui permette une ‘politisation’ intelligente par imprégnation ne résiste pas à l’examen. L’étude concrète et contrastée des cultures urbaines et rurales démontrent des acculturations politiques différentes que le seul manteau d’affiliation religieuse ne peut recouvrir et fusionner. Si le suffrage, le choix des urnes semblent être des revendications
universelles, et la marque de l’invention du citoyen, les abstentions voire l’indifférence face au scrutin et au débat témoigne d’une anomie de l’Agora.
La période d’apprentissage démocratique ne peut déboucher naturellement sur un intérêt global pour le fait politique. La culture politique dominante entre elle même dans sa propre phase d’apprentissage en faisant sa révolution intellectuelle.
Il lui reste à comprendre que les cultures populaires ‘dominées’ ne sont plus passives face au processus de politisation. Faisons confiance à notre peuple pour trouver le chemin du Vote et de la Vertu quand l’ère des prédateurs sera révolue. Faisons de l’acte électoral, sous-tendu par une implication citoyenne
au quotidien, un acte éclairé. Le jour où l’on ne votera plus par défaut, le chantier sera en voie d’achèvement!
“”L’idéologie arabe a jusqu’à maintenant fonctionné comme un voile qui permet de réintégrer le fait accompli par autrui.On l’a assez justifiée tout au long de cet essai pour pouvoir dire en conclusion que ….. le temps est peut être arrivé qu’elle devance maintenant ce fait accompli.Si elle continue de prendre acte de ce qui est inéluctable ,un inéluctable qu’elle ne pénètre pas vraiment,elle retardera l’action elle-même.Pour être dorénavant un guide efficace,elle doit être doublement en avance,par rapport à la Société arabe qu’elle doit aider à transformer et par rapport à la société occidentale qui lui sert de référence…Comment, ? demandera-t-on.Tout cet essai est un appel à la conscience critique.L’interpénétration de deux sociétés arabe et occidentale est assez avancée pour que les conditions soient favorables à une telle prise de conscience.Celle-ci,qui est la conscience simultanée de deux évolutions historiques,doit bannir tout particularisme,tout exclusivisme,si elle ne veut pas retomber dans l’idéologie justificative et le folklore…
J’ai pris la liberté de reproduire un passage de la conclusion(Page 213) du livre “”L’idéologie arabe contemporaine”” du Dr Abdallah Laroui édité chez Maspéro(Paris) en 1977.
Devrions-nous encore….rester assis dans les cafés littéraires et expresso…romains pour finaliser et passer au stade opératoire d’une AgoraVox qui risque de devenir aphone ?
-Ces joutes d’intellectuels qui perdurent qu’ont-elles à envier aux gaâdates de Soug Okkad qui honorèrent cette civilisation orale qui nous a laissé tant de traces et d’habitudes dans l’oralité….?
Ou le temps occidental,nordiste,technologique s’est-il détaché définitivement de la matrice idéologique maghrébine?
Qui devra suivre l’autre….sans l’affronter ?
point de départ de la colonisation
introduction des pensées non musulmanes ,qui favorisent la destabilisation des esprits arabo musulmans ,en faveurs des idéologies matérialistes frans maconniques templières …
Dans la première moitié du xie siècle, le califat de Cordoue (l’émirat ayant été érigé en un califat totalement indépendant de Bagdad la première division arabo musulmans) disparaît, laissant la place à la multitude des royaumes musulmans des taifas, qui, souvent en querelle, dispersent leurs forces ; ceux de Tolède et de Badajoz résistent à la fois contre la chrétienté et contre le royaume de Séville.
Les chrétiens du Nord profitent de cette situation, interviennent dans les querelles des chefs musulmans (à l’exemple du Cid Campeador, véritable maître du royaume musulman de Valence), et surtout élargissent la reconquête. la suite elle est connue ;jusqu’a nos jours par la pensée marxisantes capitaliste maconniques ,neocoloniale ….ALLAH EST GRAND
Sallamou alaykum M Mémoria !
Ne vous en faites pas, je me rappel de mon impair.
Aussi, je me joints à vous dans votre avis relatif l’idéologie arabe. Je dirais même pour ma part que c une idéologie plagiée, sans effet bénéfique, au contraire.
Je dirais aussi, que C plutôt les Religionnaires de cette idéologie qui ne cessent de la justifier et la recycler depuis des dizaines d’années.
Il faut admettre qu’une société ne se distingue pas uniquement par sa langue, mais par son idéal, sa religion et sa culture. (Voir mon comment au Dr Reffas)
Le fait de la prendre nue, pour la transformer sans ses valeurs ne serait que Rebelote du passé et présent.
Le diagnostic est que le mal dont souffre la société arabo muslim actuelle est celui de la tyrannie de l’homme, et de ses lois qui ont remplacé celles de Dieu, sous le paravent de modernité !
Alors de là à proposer un modèle de référence, qui a/et fait faillite depuis des siècles jusqu’à ce jour, C tout juste si en plein zénith d’un ciel bleu, on ne verrait pas le soleil. Comment appliquer une recette au poison mortel pour guérir un malade. Si vous parvenez à comptabiliser le nombre d morts dont est responsable, directement et indirectement, cet occident depuis seulement 2 millénaires, vous verrez qu’il dépasse de loin, sans risque de me tromper de beaucoup, les morts enregistrés depuis la création.
Votre appel à la conscience est noble et justifié. Néanmoins, il faut avoir et garder à l’esprit que cet occident n’est pas un agneau, au contraire, C un loup, il le dit et l’affirme lui même à qui veut l’entendre.
L’appel à la conscience, l’essai, doit intervenir et prendre sa source de réflexion dans notre Société Muslima, avec nos propres observations et analyses, nos propres propositions exclusivement. Toute références, tout plagiat, ne feront de nous que des assistés et des demeurés sous le joug. Allah nous dit de ne pas les écouter, et ne pas suivre leur chemin. Comment lui désobéir ? Est-ce là notre respect ?
Qu’ont-ils fait avec l’avance technologique, sinon qu’assouvir des peuples entiers depuis des siècles. Est-ce que nous voulons faire comme eux ? Non !
La croyance chez nous que rien ne change provient, soit d’une mauvaise vue, soit d’une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde doit être redynamisée !
Sallamou Alaykum
Bonjour Si Dziri.
Une approche que je respecte.
Amicalement.
Bonjour.
La notion de nation n’est pas une spécificité immuable à travers le temps.Au contraire le facteur temps valorise la définition du terme nation. Peut-on distinguer la date de naissance d’une nation? Quel est le contenu de la nation, et peut-on délimiter son espace? Ces questions nous amène à quantifier les variantes de l’ensemble “peuple” et ses approches identitaires, religieuses,culturelles et politiques. Un ensemble de tribus primitives dans un espace donné s’organise au fil du temps pour assurer son existence.A titre d’exemple, le grande Numidie avec le brassage de la civilisation phénicienne s’est constituée en royaumes(aspect politique) sans frontières symbolisés par des capitales d’ordre économique. La présence phénicienne était d’ordre civilisatrice et non colonisatrice. La Numidie berbère a connu une avancée culturelle et économique sans précédent. Le brassage berbéro-phénicien a permis l’émergence d’une force identito-culturelle saine et non revendiquée.Les civilisations Romaine,vandale, Byzantine, Arabe, Othomane et française venues en conquérantes ont trouvé une résistance NATIONALE d’aspect religieuse.Seule la conquête arabe a pu réaliser le brassage typique à la civilisation phénicienne.Quelle est l’étendue de la nation Algérienne d’origine Numide?Doit-on se limiter à la conquête arabo-musulmane pour déterminer la nation Algérienne, d’origine berbère, de religions multiples et antiques? Bonne soirée
Il est bien dit “Amazigho-Arabo-Musulmane”…………ou si vous préférez “Islamité-Arabité- Algérianité”……..Le terme Algérianité regroupe koulou ma Tachtahi El Anfouss, …….y compris Robba et l’arbre de fer (sourires)…..!!!
Comme l’Islam est le dernier message destiné à toute l’humanité (et en arabe), et comme le peuple Algérien est musulman à 98% (un peu moins ou un peu plus)……. alors, il est tout à fait normal qu’il doit protéger cet héritage précieux……. surtout lorsqu’on voit ce que la minorité essaye de faire, pour créer un déséquilibre tant espéré par leurs sponsors……..! Je répète les vers d’Ibn Badis, car il résument toute l’histoire (allez-y comprendre laquelle ?)….!!!
Cha3bou El Djazaïri Mouslimoun Wa Ila El 3ouroubati Yantassib
Men 9ala Hada 3en Asslihi Aw 9ala Mata Fa9ad Kadhib
Sallamou alaykum Dr. Reffas
Votre appréciation de la notion de Nation :
« La notion de nation n’est pas une spécificité immuable à travers le temps », trouve a mon avis son essence dans votre approche qui consiste à considérer tout le monde, tout le temps, sous la même enseigne. Ce qui est noble et nécessaire pour la Société « actuelle » même composée d’idéaux différends.
Néanmoins, elle peut rester une entité pérenne, avec comme exemple la nation d’Afric du Nord, qui malgré les invasions et expéditions conquérantes, et en aucun K civilisationnelles, demeura attachée à sa culture traditionnelle, jusqu’à l’avènement Civilisationnel au sens propre du terme de l’Islam.
Mon approche, consisterait à penser que la Nation est un Principe moral, auquel adhère ou non l’Homme, individuellement ou collectivement.
Ce n’est pas exclusivement un peuple, ni une tribu. Aucun Principe digne de ce nom, n’est le monopole, ni l’apanage d’un seul peuple ou tribu.
Allah nous informe qu’il nous a créés en peuples et en tribus, pour nous reconnaître entre nous. Nous sommes différents tant qu’en peuples qu’en tribus, de par notre langue et notre couleur. Il n’est question ni de race, puisque unique, ni d’ethnie.
Il affirme même que, toute créature [les animaux] qui se meut, et partageant un même principe (ici, instinct] forment une Nation comme nous.
Le facteur temps et encore moins celui d’espace, n’influent pas sur la Nation, ni sur son Principe, mais sur sa dimension tant géographique qu’ethnique et linguistique. En un mot sur sa composante, sujette à perpétuelle développement.
Et ce n’est par hasard, que Votre questionnement est approprié, sensé même lorsque vous évoquez à mon avis, l’élément premier de ce principe de la Nation : Le paramètre religieux et culturel. Par contre, le politique lui, vu son coté variable tant chez l’homme que ses instincts, il ne saurait concourir à sa pérennité.
Il faut l’admettre, un regroupement d’individus, ne se fait que sur la base de points communs partagés par l’ensemble de ce groupe. Depuis la nuit des temps, selon les histoires et les légendes, nous avons toujours connu et à l’esprit, que les personnes se regroupent autour d’un principe.
Ce n’est que depuis les 2 derniers millénaires, que des hommes avides de pouvoir et de puissance, émancipés de tout principe, se sont arrogé par la force, des droits sur d’autres. Imposant ainsi, un nation-nalisme ethnocentrique occidental sectaire.
En ce qui concerne la Numidie, a mon avis, le brassage n’est pas aussi significatif, la Numidie était déjà peuplée. L’apport de culture externe ne l’a pas tellement influencée, puisque elle a gardée sa culture et sa langue, jusqu’à l’avènement de l’Islam, dans lequel elle a retrouvé son instinct natal (Elfitra) et son idéal.
Le questionnement sur l’Algérie trouve sa réponse dans le Principe qui l’a fonde. C un peuple qui fait partie d’une Nation aux principes sus évoqués. La Religion qu’elle partage avec d’autres peuples et, sa culture qu’on peut aussi qualifier de + ou – partagée avec d’autres peuples.
Vous aurez certainement remarqué que mon point de vue est issue de L’Islam, et non pas d’une quelconque philosophie externe ou locale.
Sallamou Alaykum.
Farhat Abbés publia le 23 février 1936, dans le journal l’Entente, un article dans lequel il écrivait : « Si j’avais découvert la « nation algérienne », je serais nationaliste… Et cependant je ne mourrai pas pour la « patrie algérienne », parce que cette patrie n’existe pas. Je ne l’ai pas découverte. J’ai interrogé l’Histoire, j’ai interrogé les vivants et les morts ; j’ai visité les cimetières : personne ne m’en a parlé. Sans doute ai-je trouvé « l’Empire arabe », « l’Empire musulman », qui honorent l’islam et notre race. Mais ces empires sont éteints. Ils correspondaient à l’Empire latin et au saint Empire romain germanique de l’époque médiévale. Ils sont nés pour une époque et une humanité qui ne sont plus les nôtres… Nous avons donc écarté une fois pour toutes les nuées et les chimères pour lier définitivement notre avenir à celui de l’œuvre française dans ce pays ».
En avril 1936 le cheikh Ben Badis, répondit au propos de Farhat Abbés dans la revue Ach-Chihab, en affirmant : « Nous aussi nous avons cherché dans l’histoire et dans le présent, nous avons constaté que la nation algérienne musulmane s’est formée et existe comme se sont formées les nations de la terre encore existantes. Cette nation a son histoire illustrée des plus hauts faits : elle a son unité religieuse et linguistique, elle a sa culture, ses traditions et ses caractéristiques bonnes ou mauvaises, comme c’est la cas de toute nation sur la terre. Nous disons ensuite que cette nation algérienne musulmane n’est pas la France, ne peut pas être la France et ne veut pas être la France. Il est impossible qu’elle soit la France même si elle veut l’assimilation ; elle a un territoire bien déterminé qui est l’Algérie avec ses limites actuelles […]. Ce peuple musulman algérien n’est pas la France, il ne peut pas être la France, il ne veut pas être la France, il ne veut pas l’être et, même s’il le voulait, il ne le pourrait pas, car c’est un peuple très éloigné de la France, par sa langue, ses mœurs, son origine et sa religion. Il ne veut pas s’assimiler ».
Cheikh Ibn Badis est décédé en 1940 et Ferhat Abbés a été le premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de 1958 à 1961, il est élu, après l’indépendance du pays, président de l’Assemblée nationale constituante devenant ainsi le premier Chef d’État de la République algérienne démocratique et populaire.
Quant à Malek Bennabi, pour lui : “le problème, l’urgence, ce n’était pas de mettre à bas le colonialisme ; c’était plutôt de savoir pourquoi la société algérienne avait été colonisée. La question ne manque certes pas de pertinence. C’est la réponse donnée par Bennabi qui suscita l’indignation des milieux dirigeants et des intellectuels algériens. En faisant court, pour Bennabi, si le peuple algérien a été colonisé c’est qu’il l’avait cherché en se mettant dans la posture de peuple colonisable. Il conclut même que la colonisation était un «mal nécessaire»………Il est certain que son prêche défaitiste sur la «colonisabilité» et le «rôle nécessaire de la colonisation» avaient valu à Bennabi sa mise à l’écart totale et définitive des cercles dirigeants dans la Révolution et, plus tard, dans l’Algérie indépendante. La colonisabilité ! Voilà le concept nébuleux qui l’a fait certes connaître, mais a valu aussi à Bennabi, en grande partie, son statut de pestiféré dans le Mouvement de libération nationale.
Il est bon de savoir Dans Dreux (France, ndlr) occupé, il se met au service des Allemands. Il collabore avec l’occupant comme responsable technique municipal de la ville. Il est licencié quelques mois plus tard. Au chômage, il choisit d’aller travailler en Allemagne au début de l’été 1942. En 1944, le vent tourne en faveur des Alliés et Bennabi décide de rentrer en France.
A Dreux où il retrouve sa femme, il se met au service de l’administration capitularde de Vichy. Pas pour longtemps, car il doit faire cette fois avec l’armée américaine qui occupe la ville. Accusés de collaboration avec l’occupant allemand, Bennabi et son épouse sont arrêtés en août 1944 et internés au camp de Pithiviers. Ils seront libérés au printemps 1945. Le couple est arrêté pour la deuxième fois et incarcéré à la prison de Chartres en octobre 1945.L’accusation de collaboration avec l’ennemi nazi est de nouveau retenue contre Bennabi. Ce dernier est remis en liberté au printemps 1946.
Jusqu’en 1954. Bennabi ne se réveilla que pour publier, non pas un encouragement à la Révolution commençante, mais son contraire : un livre décourageant et défaitiste où il traite de «la prédisposition collective» des Algériens à «l’asservissement colonial», ce que lui reprochera sévèrement un Mostefa Lacheraf indigné. Surfant sur l’actualité, Bennabi publie, en 1955, l’Afro-asiatisme.
Début 1956, la Révolution prend son essor avec le ralliement de l’UDMA, des Oulémas et l’arrivée au Caire de Ferhat Abbas et de ses amis à la fin de l’hiver 1956. C’est donc sérieux, avait dû penser Bennabi, qui décide de sauter le pas et de prendre le train de l’histoire en marche. Il quitte alors les berges de l’Eure pour les bords du Nil. C’était en avril 1956.” (Salim mesbah El watan)
Au fait, j’ai remarqué que ” tout le monde” est passé par l’étape de “l’ASSIMILATION”…….et beaucoup ont pris le train en marche……….Au moins, l’Assemblée des Oulémas ne réclamait que ” l’assimilation juridique” pas comme celle des gens heureux à une certaine époque et aujourd’hui….!
Est ce que quelqu’un pourrait me dire, quelle sorte de récits historiques je viens de rapporter…. officiels, tronqués, fictifs ou autres…….????.!!!!!!
“Likouli Ma9amin Ma9al”
Trois prismes, trois visions complémentaires pour alimenter ce débat.
Deux citations:
” Mieux vaudrait la fin d’une dynastie et d’une forme de gouvernement,
mieux vaudrait m^me celle d’une nation, car tout cela se remplace
et peut renaître, que la mort de toute vertu parmi les hommes.”
Alfred de Vigny
“Donnez nous des ennemis, de beaux, d’invicibles ennemis, donnez nous la haine légère, donnez nous des ennemis, d’invincibles ennemis.”
Le poète Miatlev
Et un constat:
” Le messianisme qui sévit chez nous est avatar de la croyance en sa propre supériorité.’
Smiley
Drôle de monde…!!! Enfin de compte, ce n’est pas le monde qui est drôle, mais c’est l’espèce humaine qui le “peuple”…….!!!
Les mêmes personnes qui ne veulent pas entendre parler de leçons de morale, nous parlent aujourd’hui, de vertus……..« Fuir le vice est le commencement de la vertu. »
Ceux là, même qui défendent les manifestes des gens heureux qu’ils soient rouges ou bleus…..parlent de vertus, alors que la modernité matérialiste qu’ils prônent, est à la base de la dégradation de toutes les valeurs humaines……!!!
Et maintenant…., dois-je comprendre, qu’ils sont prêts à sacrifier toute une nation S/c d’ une citation qui dit qu’une nation peut être remplacée…….pour retrouver les vertus qu’ils ont eux mêmes humiliées… !!!! Non……. La nation Algérienne Amazigho-Arabo-Musulmane restera debout, malgré les tentatives de vouloir corrompre son identité, sa culture et sa religion…..!!!!! . «Islamité-Arabité-Algérianité» c’est la devise de l’association des Oulémas qui était contre l’assimilation, la francisation et, éventuellement, contre l’évangélisation du peuple algérien…….Cela ne veut pas dire qu’on ne devrait pas s’ouvrir sur les différentes cultures du monde…!!
« On ne gouverne jamais une nation contre ses habitudes. » ( Louis XVI)
« Une nation s’affaiblit lorsque s’altère et se corrompt le sentiment religieux. » (Ibn Khaldoun)
Par ailleurs, il n’y aurait jamais eu de crise culturelle si ce n’est à cause de la contamination de certains esprits par des « virus culturels », diffusés par Hizb frança et ses apôtres…et par une certaine diaspora…pour le compte de leurs sponsors des trois Nord…..Ceci ne constitue que le prolongement de l’ère coloniale ou Néocolonialisme…, le tout bouclé par le compromis de l’eau d’Evian……!! Mais pour chaque contamination, s’impose une opération de décontamination..!!
Cela, ne veut pas dire qu’on est contre la modernité positive…!!!!
« Penser et agir par nous-mêmes et pour nous-mêmes, en Nègres….., accéder à la modernité sans piétiner notre authenticité. » ( Léopold Sédar Senghor)
Mais on ne veut pas faire partie de la catégorie : « C’est une lâcheté que d’applaudir à toutes les idioties que l’on nous montre sous prétexte de modernité. » (Francis Picabia)
“L’homme moderne est l’esclave de la modernité : il n’est point de progrès qui ne tourne pas à sa plus complète servitude.” (Paul Valéry).
Les plus perspicaces doivent savoir concilier entre les deux tout en ayant devant les yeux, le seul manifeste parfait, celui de Notre Créateur……!!!! Histoire de ne virer ni à gauche ni à droite……le juste milieu est le plus indiqué……!!!!
En définitive ! Ce débat apparaît comme un révélateur de « crise culturelle » en Algérie. Grosso modo, ce débat met en présence les idées du « réformisme ». Encore !!! Après le thème du retard islamique, qui a donné lieu à de vives controverses, depuis la fin du XIXe siècle et tout le XXe.
ENCORE !!! En ce début du nouveau siècle ,la société Algérienne est loin d’assumer librement la modernité (autrement qu’en ses retombées matérielles et gadgets-Voitures !!!).
Les projets novateurs y sont trop souvent dénoncés a priori comme signes d’« invasion culturelle » pourtant un concept dépassé !!! L’islah du Cheikh Ibn-Badis « l’Algérien » est un héritier du réformisme islamique de la Nahda ses théoriciens principaux sont connus et chacun avait sa priorité, Jamal al-Din al-Afghani (Système politique), Med Abdu (Enseignement) et Rachid Redha (Presse)….tous ont tenté de répondre à la question de la modernité dans le monde « arabe » après des siècles d’inertie. (Dixit Ali Mérad-Historien professeur émérite à l’Université de Paris III Sorbonne) . MAIS, avant eux, les Wahhabites avaient déjà créé un mouvement de réforme et de rénovation de l’Islam, préparant ainsi le terrain à une dynamique plus méthodique et plus accélérée.
La notion de « réforme » tout en ayant revêtu, le long de l’histoire, et surtout en Algérie et à notre époque, des modalités diverses et des acceptions variées, est très « commandée dans sa signification » fondamentale.
Bizarrement ! Le mot arabe qui traduit réforme est « Islah » s’oppose à « Ifsad » qui signifie « corrompre ». Il n’y a pas lieu ici de tracer un historique mais « Islah » veut dire d’abord l’action qui remet en état ce qui a été corrompu. La forme « soulh » est employée dans le sens de faire œuvre de paix, DONC la concorde et la réconciliation. Alors ! Qui mérite le titre de « Mouslih !!! » en tout cas pas ……… Je vous laisse DEVINER !!!
En revenant au contexte de l’époque IBN-BADIS voulait remettre en état la société Algérienne de ce qu’elle a été corrompue par la colonisation. Le réformisme à toujours une stratégie et des TACTIQUES ! Aujourd’hui Comme HIER !
C’est élémentaire.
Finalement ! Le réformisme n’était qu’une partie de la compilation du nationalisme Algérien. Ce qui explique la difficulté de son REMIX dans un vieux TUBE pour Finalement répondre à la même QUESTION !
Il ne faut pas être grand clerc pour déduire que nos compagnons de route ‘Agoriques’ sont les enfants putatifs d’une réflexion, certes pertinente qui, “suis geniri,” montre ses limites d’analyse.
Malgré leurs grands mérites Le Cheikh Ben Badis et son disciple ( dans un premier temps) Malek Bennabi n’ont pensé leur corpus que dans le cadre du contexte colonial.
Je serai assez magagnime sans transiger sur la vérité historique de trouver des excuses ( rapport de forces oblige) au Cheikh Ben Badis mais de rappeler son ambiguité dans un rapport attraction-répulsion avec la culture occidentale representée par le colonisateur.
Tous les historiens, même en herbe, vous produiront des textes du Cheikh demandant l’ASSIMILATION juridique à la nation française et l’octroi de la nationalité aux élites.Pour le Peuple on repassera!
On excusera rétrospectivement ce fourvoyement et démarche erratique quand à la tête de l’Assemblée des Oulémas, il milita dans le cadre du Congrès des Musulmans Algériens pour une extension du droit à la citoyenneté française dans l’Algérie coloniale.D’ailleurs ce voeu fut exaucé et 20.000 notables algériens devinrent français pour intégrer le premier Collège électoral.
( Ces documents sont à la disposition de tous)
Ayant beaucoup réfléchi sur la notion de ‘ colonisé car colonisable’, il préconisera avec Bennabi de:
_ s’inspirer des institutions qui amènent la ‘ modernité’;
– De promouvoir une culture scientifique et technologique et..
– de ressouder l’identité algérienne pour créer UNE NATION car il ne voit dans l’espace dominé qu’un assemblage hétéroclique d’individus atomisés qu’il fallait réunir avec le ciment identitaire islamique, en luttant contre le maraboutisme et des formes de mysticisme dans lesquelles il voit la cause de la COLONISABILITE et de la profonde léthargie du Monde musulman.
Le Cheikh Ben Badis, authentique Alaam issu d’El Azhar et de la Zitouna ralliera heureusement les thèses nationalistes radicales plus tard. Trop tard continuent à penser beaucoup d’Enfants de Mai 45 et de novembre.
L’Islah de Ben Badis, influencé par Assalafiyah de Djamel Ed Din Afghani constituent ce corpus repris vocalement chez nous mais sans l’intelligence de la contextualisation ni la maîtrise des concepts et recommendations ou Dourous.
Je terminerai provisoirement avec cette mise en garde de quelqu’un peu suspect d’affinités ‘ rouges’:
” La société algérienne a peur d’affronter les réalités de sa propre défaillance
en se réfugiant dans un monde uniquement métaphysique.”
Dixit Malek Bennabi.
Bonjour !
J’adhère totalement à votre analyse Si Smiley !
Le refus de la France coloniale d’assimiler la masse des indigènes se vérifie à ce jour dans la marginalisation socio-professionnelle des “indigènes de la République” des troisième et quatrième génération en cette métropole mythique que ne sera jamais la France de 1789.
“Le chant des partisans” se mettra en bémol(s) dans tous les panthéons quand éclatera le tonnerre de la nuit de la Toussaint et l’élite qui entraînera la nation algérienne dans la révolution sera composée d’hommes qui auront subi le refus d’assimilation après l’école primaire qui leur enseigna Vercingétorix et Robespierre…..Civils,militaire anciens d’Indochine,ouvriers émigrés(Amirouche),enseignants(Larbi Ben M’hidi) plongeront dans la tourmente révolutionnaire en entraînant avec eux la paysannerie et le lumpen prolétariat des villes,parce que convaincus que c’était le point de non-retour !
Le général Duval réussira son pari de dix années de répit aux colons;il n’était pas dupe lui aussi !
Dans toute cette affaire persistera à ce jour le refus d’assimiler les “populations algériennes” au sein de Marianne à défaut de les diviser! La France métropolitaine et gaulliste préférera négocier l’Indépendance avec le FLN que perdre Bretagne,Corse,Dom Tom et…Navarre à cause de l’OAS et de l’attitude catatonique du colon !!!
C’est vrai que Ben Badis était assimilable mais il ne représentait que les Ulamas. Aurions-nous assister à la naissance d’une bourgeoisie cléricale sous la bénédiction de la France si un apprenti sorcier très orientaliste avait programmé très tôt la dissolution des communes mixtes et la structuration des bureaux arabes avec comme commandement bicéphale Caïd / Imam-colon terrien indigène ???
Le modernisme et le nationalisme du FLN balayeront toute velléité de rendre opérationnel un système monarchique à essence féodale et bourgeoise !
Jusqu’à quand ?
Sallamou Alaykum M Smiley
Compagnon pour compagnon, je préfère le compagnon du Chemin, non pas putatif, mais réel tracé par Allah, et mon sui- generis (particularité), dont je me réclame, me suffit largement pour ce chemin.
Ne vous frottez pas et ne jetez pas le doute sur le parcours de notre illustre Imam, ni sur la base de fantasmes, ni sur celle d’ « historiens » en herbe, dont vous ne risquez même pas de donner les noms.
Nous connaissons suffisamment Ibn Badis, et ce n’est pas à ces professionnels de l’histoire à la tâche qui vont nous l’enseigner.
Songez plutôt à la magnanimité des lecteurs qui vous lisent, vous qui jugez et jetez le doute sur l’un des plus Grands Moujahid et Imam de l’Algérie.
Nous vous avons pas lu faire l’apologie ni d’encensement de l’Islam, pour vous reprocher votre dénigrement magnanime à ceux qui le font fidèlement.
Aussi, je conseille à nos amis, et lecteurs de BAI, de lire la Réponse de l’Imam Abdelhamid Ibn Badis (raa) à ses détracteurs, lorsqu’il appela en 1928 à la Révolution armée, l’ensemble des U3lama de l’Algérie convoqués à Constantine (siège de son journal Chiheb), spécialement à cet effet.
Cet appel figure dans les mémoires du Cheikh Mohammad Kheir Eddine né en 1893, qui y été et a côtoyé L’Immam Ibn Badis (raa).
Son discours, à l’identique de son ancêtre le Célèbre Tarek Ibn Zayyed, dans le fond et forme, figure dans les Mémoires sus citées, en pages 85, éditées par l’imprimerie Dahlab Alger : Le témoin de la révolte de l’Imam Ibn Badis.
A cette réunion, ont participés entre autre : Mohammad Bachir El Ibrahimi, Cheikh Elmbrarek el Mili, Cheikh Tayeb El Okbi, Cheikh Larbi Tebessi, Cheikh Said Zahri, Cheikh Mohammad Kheir Eddin plus haut évoqué.
Ceux qui liront cet appel à la révolution 1ere, 26 ans après la Grande Révolution, connaitront ce qu’ont caché et imposé les opportunistes qui ont dénigré les U3lama algériens et leur préparatif moral concret et efficace de la Révolte et des révolutionnaires.
Il faut reconnaître que si les U3lama se sont unis pour leur droits, comme se sont unis les vrais fourvoyés et opportunistes dans leurs usurpation, Cela nous aurait évité tant de malheurs qu’a connu l’algérien et l’Algérie.
Le Parcours de L’Imam est compilé par le Dr. Amar Talbi dans une œuvre en 4 volumes et préfacé par Malek Bennabi. Le prof. Abdelaziz Filali historien algérien dispose également d’œuvres en se sens. Des historiens algériens dignes de confiance et non pas de fictio historiens, à la tâche.
Non monsieur Smiley, vous n’estes pas habilité, votre envergure en la matière, vos écrits sur l’Islam, votre penchant pour l’occidentalisation de la société, vous dénie ce droit de porter un jugement sur l’analyse d’une sommité pareil, mort en avril, empoisonné par l’occupant à l’âge de 50 ans. Cause de la mort validée par La radio allemande et la presse italienne en mai 1940.
Je vois aussi, à travers ce que vous lui prêtez, que vous n’avez pas le même projet de société algérienne que lui, ni celle de Malek Bennabi.
En effet, la colonisabilité a toujours cours, sauf quelle ne touche pas ceux auxquels vous faites allusion. Le colonisable C l’insoumis à Allah. Le Muslim soumit, est à l’abri.
Vous dits : « il milita dans le cadre du Congrès des Musulmans Algériens pour une extension du droit à la citoyenneté française dans l’Algérie coloniale. D’ailleurs ce vœu fut exaucé et 20.000 notables algériens devinrent français pour intégrer le premier Collège électoral ».
Ce « droit » existait bien avant sa naissance, depuis le 24101870 exactement, c le décret A Crémieux n°137 concernant les indigènes. Le n° 136 de la même date, concernait les israélites ! Et depuis 1865 à 1962, seuls 7000 devinrent fr.
Le 1er dont je ne cite pas le nom, le fut le 6 octobre 1920.
Votre talent de le louer par une phrase et le dénigrer « magnanimement », avec d’autres, n’est pas un art dans la sémantique. Tout juste si vous ne nous dites pas qu’il a acquit la nationalité fr.
La société algérienne Muslim est capable d’affronter et de convaincre, quiconque, avec sa Religion, l’Islam. Le Muslim n’a besoin ni de philo, ni de métaphysique, Il a Le Qoran. Le livre qui le 1er a « donné » la vitesse de la lumière.
Avec la métaphysique, même Aristote, lui qui en a écrit le livre, s’est planté. Lui qui a écrit le livre de la Physique. Les grands savants lui reprochent sa métaphysique qui a bloqué l’avancement scientifique jusqu’à l’avènement de l’Islam.
Le dernier en date à s’être également planté, est le « grand philosophe » british Sir Anthony Flew, qui après 60 ans de philo et de métaphysique, s’en est aperçu à 80 ans, en 2004.
Sallamou Alaykum
Bizarre mes amis pourkoi vos pseudos sont en rouge et le mien est noir ?
le concept de nation est en train de s’efriter au dépend de la globalisation mondialistique .
un petit coller ….
A quoi devrait ressembler le Nouvel Ordre Mondial ?
Le Nouvel Ordre mondial se caractérise avant tout par l’idée d’unicité. Tous les éléments qui le constitueront devront être uniques et s’imposer à l’échelle mondiale donc à l’ensemble de l’humanité. Le projet du Nouvel Ordre Mondial est celui d’un monde au sein duquel tous les être humains – indépendamment de leurs nationalités, cultures langues, religions, etc. – partageront des valeurs, un quotidien et une réalité en tous points identiques. En bref, il s’agit d’un projet de standardisation des valeurs et modes de vies à l’échelle mondiale, le tout sous l’égide d’un pouvoir centralisé, présenté comme le meilleur garant de la paix et de la sécurité sur Terre. Concrètement, si demain ce nouvel ordre s’imposait à l’ensemble de la planète, qu’est-ce que cela donnerait ?
Gouvernement mondial
Les Etats-nations disparaîtraient pour se fondre dans de grands blocs continentaux qui eux-mêmes seraient soumis au pouvoir centralisé d’un gouvernement mondial. Calqués sur le modèle de l’Union européenne, ces blocs (nord-américain, asiatique, moyen-oriental, sud-américain, etc.) disposeraient de leurs propres institutions politiques, et dicteraient leurs décisions à l’ensemble des populations vivant en leur sein. Ce gouvernement mondial, présenté comme le résultat d’une « hyper-démocratie » serait en fait sous le contrôle d’une oligarchie financière internationaliste….ALLAH EST GRAND
REPONSE à Monsieur CHOT
La réponse est claire ,simple
ils sont communistes
vous êtes islamiste
Je présente bien sur !
Le terme “Illuminati” signifie littéralement “les Illuminés” (du latin “illuminare”: illuminer, connaître, savoir).
Les Illuminati se considèrent en effet comme détenteurs d’une connaissance et d’une sagesse supérieure, héritées de la nuit des temps, et qui leur donne une légitimité pour gouverner l’humanité. Les Illuminati sont la forme moderne d’une société secrète très ancienne, la “Fraternité du Serpent” (ou “Confrérie du Serpent”), dont l’origine remonte aux racines de la civilisation occidentale, à Sumer et Babylone il y a plus de 5000 ans.
La civilisation qui domine le monde aujourd’hui est en effet la prolongation de la civilisation Sumérienne, qui a inventé tout ce qui caractérise la civilisation occidentale: l’administration d’état, l’argent, le commerce, les taxes et les impôts, l’esclavage, les armées organisées, une expansion fondée sur des guerres perpétuelles et l’asservissement des autres peuples. Ce fut aussi la première civilisation à détruire son environnement. Pratiquant une agriculture intensive après avoir inventé l’irrigation, les civilisations Sumérienne et Babylonienne ont transformé des prairies verdoyantes en un désert qui est aujourd’hui l’Irak.
Depuis Sumer et Babylone, la Fraternité du Serpent s’est perpétuée en prenant des formes et des noms multiples à travers les époques, exerçant son influence sur les religions et les pouvoirs politiques successifs, dans une longue filiation qui inclut les “écoles de mystère” égyptiennes et grecques, l’église chrétienne de Rome (utilisée comme “véhicule” par la “Fraternité” pour s’implanter en Europe), les Mérovingiens (d’où le personnage “Mérovingien” dans le film “Matrix”), les Templiers (et leurs nombreuses ramifications – Franc-Maçons, Rose-Croix, Prieuré de Sion, Ordre Militaire et Hospitalier de St Jean de Jerusalem, Ordre de Malte…), et enfin les “Illuminati” et les organisations qui y sont rattachées.
Le symbole des Illuminati est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l’Elite) est éclairé par l’oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).
Les deux mentions en latin sont très significatives. “NOVUS ORDO SECLORUM” signifie “nouvel ordre pour les siècles”. En d’autres termes: nouvel ordre mondial. Et “ANNUIT CŒPTIS” signifie: “notre projet sera couronné de succès”.
Un projet aujourd’hui proche de sa réalisation finale.
Cette oligarchie financière internationaliste a un nom….c’est l’oligarchie sioniste menée par les banquiers internationaux………. Elle a commencé à régner sur le monde depuis la première guerre mondiale…..La source de son pouvoir est multiple: La richesse sur le dos des pôvres, la tradition juive, la force militaire, les médias et la cruauté… !!!
Voici quelques passages du discours donné en 1961, par BENJAMIN FREEDMAN (de parents juifs) qui a rompu avec le sionisme international à la fin de la deuxième guerre mondiale, puis a passé le restant de sa vie à exposer les faits de l’influence sioniste en Amérique et ailleurs ; il a dit :
« Ici aux Etats Unis, les sionistes et leurs coreligionnaires exercent un contrôle total sur notre gouvernement. Du à de multiples raisons, trop complexes et trop nombreuses pour les aborder maintenant ; les sionistes et leurs coreligionnaires règnent sur les USA comme de vrais monarques… »……
« Et je les entendais rabattre les oreilles du président Wilson avec ce qui allait s’appeler la taxe sur le revenu, ainsi que ce qui devait devenir les Réserves Fédérales, en passant par l’endoctrinement sur le mouvement sioniste…………. Le Président Wilson n’était juste qu’un incompétent quand il fallait déterminer une situation et se faisait diriger comme un enfant. C‘est de cette façon qu’ils nous embarquèrent dans la première guerre mondiale. Alors que nous étions dans un profond sommeil, ils envoyèrent nos enfants là bas pour se faire massacrer. Dans quel but ? Pour que les juifs puissent avoir la Palestine comme colonie. »
« Nous vous garantissons d’embarquer les USA contre l’Allemagne dans cette guerre, si vous nous promettiez la Palestine après la victoire ».
« Ces Khazars donc, ces païens, ces asiatiques, ces turcos finnois étaient une race à la base mongoloïde qui fut chassés d’Asie vers l’Europe de l’Est. Après que leur monarque épousa la confession judaïque, ils n’avaient plus de décision en la matière et durent se soumettre à la même foi. Comme en Espagne, si le roi était catholique alors tout le monde devait l’être ; sinon il fallait quitter le territoire espagnol. Voila comment les Khazars devinrent ce qu’on appelle aujourd’hui ’’juif ’’. Maintenant imaginez combien cela est ridicule pour les grandes nations chrétiennes du monde d’affirmer : « Nous nous engageons à utiliser notre pouvoir et notre prestige afin de rapatrier le peuple élu de Dieu vers leur terre promise, leur ancestral foyer. »
« Le sionisme international et leurs coreligionnaires de par le monde sont déterminés à utiliser les USA une fois de plus afin de garder la Palestine en tant que tremplin de leur domination du monde……»
« Contrôlant les journaux, les magazines, la radio, la télévision, l’imprimerie du livre, et surtout parce qu’ils dictent le prêche du clergé ainsi que le discours politique, qui d’ailleurs ont le même langage. Ce n’est donc pas étonnant que l’on croie ce genre de mensonge. Pareillement vous croiriez que le blanc est noir si vous l’entendiez assez souvent ; vous ne pourriez plus appeler noir, le noir ; vous accepteriez d’appeler le noir, blanc. Et personne ne pourrait vous le reprocher. Ceci est un des plus grands mensonges que l’histoire ait jamais connu. C’est la base de la misère qui dévore le monde. »
Avis aux amateurs….. !!!! A Gauche comme à Droite, nous sommes encerclés par les sionistes….. !!!
Contente pour Sourire, je vois qu’il a bien repéré les membres de son Club…. !!!! Je dis bien Club, parce que l’Agora suppose réunir tous les marchands de la place publique sans discrimination, ni exclusion…!!!! Et l’arc en ciel qui rend visible le spectre continu de la lumière du ciel quand le soleil brille pendant la pluie, n’est pas constitué d’une couleur et demie…mais bel et bien d’une infinité de couleurs…Le spectre lumineux, dont la décomposition est entraînée par la réfraction, est en effet continu, ce qui signifie qu’il n’y a pas de frontière réelle entre les couleurs, d’autant plus qu’elles sont unies par la même religion….. sauf, le Magenta, une couleur absente du de l’arc-en-ciel…vous savez pourquoi… ??? Hé bien parce qu’il ne correspond à aucune radiation pure….. !!!! N’empêche, souvent, pour représenter toutes les couleurs, on ajoute le magenta au spectre, et on obtient une roue chromatique, mais il ne faut pas oublier que cet ajout est arbitraire……. !!! Mais ce qui m’a surpris c’est que L’œil humain possède des récepteurs, les cônes, sensibles à trois couleurs : rouge, vert et bleu….. !!!! Ça ne vous rappelle rien….Sourire…. ???? C’est drôle, quand même, n’est ce pas… ???
Mr Smiley a dit : « Rendus à destination, dans un pays souverain, nous avons tous en nous quelque chose de Massinissa, Jughurta, St Augustin, Abd EL Kader..et des Donatistes. »….! Oui , effectivement, on ne peut pas renier notre histoire (au fait, celle là elle appartient à quelle catégorie..) ???? Mais on ne doit pas oublier que l’Islam nous a ” arabisés” et ” unis”….!! Abdelhamid Ibn Badis (d’origine berbère remontant aux Zirides) a écrit :
Cha3bou El Djazaïri Mouslimoun Wa Ila El 3ouroubati Yantassib
Men 9ala Hada 3en Asslihi Aw 9ala Mata Fa9ad Kadhib
Ces vers résument toute l’histoire…!! Je ne parle pas pour la High Tech…!!!
Mr DZiri a dit : « Décalage des mentalités : je ne vois pas qu’il existe un décalage significatif de mentalité entre les algériens en général. On voit plutôt, une mentalité étrangère aux us et coutumes algériennes, qui s’efforce depuis longtemps et sans succès probant de s’installer par une force «hors la loi» dans le pays. Malgré les apparences, l’Algérie profonde et urbaine recèle des hommes et des femmes dont la sagesse et le sens du discernement est bien plus aigu que celui beaucoup de « philosophes » en herbe. »…. Très beau paragraphe !!!! Je dirai aussi, oui, effectivement, c’est
« le Magenta » dont je vous ai parlé……Les vents des trois Nord ne cessent de souffler sur la rive Sud espérant provoquer un changement climatique de taille, pour ne pas dire radical, mais pour le moment, les températures restent modérées……même si par endroit, elles sont en baisse….. !!!! Normal, puisque les manchots et les Oursons en peluche œuvrent toujours pour la « bonne cause » des Requins tigres et des pingouins…..sans oublier les Ours et les renards polaires…qui ne lâchent pas prise, grâce aux baleines bleues et leurs apôtres les cachalots….!!! Reste à savoir , que font les Autruches…au milieu de ce grand jardin zoologique…. ????!!!
Bon, voyons si j’ai bien pigé (Allah Ghaleb les oiseaux ont une petite cervelle)…, il y a trois mots clés….Maison, Chantier, Achèvement…Déjà pour ça, il faut avoir entre autres choses, de bons architectes, de bons entrepreneurs et surtout de bons Maçons…….à ne pas confondre avec les Francs-Maçons…qui sont invisibles, ……..mais qu’on peut sentir……. !!!!
Une maison est un bâtiment destiné à l’habitation d’une famille, voire de plusieurs. Elle est le lieu où l’on reste (pour les Autruches), où l’on revient (pour la diaspora authentique)…!!!
Par définition, une Maison peut être dit, résidence principale, si les occupants y résident plus de 183 jours par an, et résidence secondaire si elle est destinée aux périodes de repos……!!!! Donc , ceux qui vivent loin et qui reviennent pour le repos, seulement, qu’ils ne fassent pas en sorte de nous imposer leurs désirs qu’ils prennent pour des réalités absolues…. , surtout ceux qui le font par télécommandes universelles ou par satellites interposés……..Car les dégâts collatéraux et les cauchemars, c’est nous qui les vivons…. et nous souhaitons que les choses changent et s’améliorent mais avec des hirondelles dans le ciel……et un été sans couleurs de l’été indien…… !!!!
Alors, ceux qui veulent achever le chantier, qu’ils viennent le faire, ici, sur le chantier, avec une architecture et des matériaux made in Algeria…… !!! Le tout piloté par une équipe du projet d’origine et non pas « Taïwan »……!!!!
Quant à ceux qui continuent à rêver, même éveillés…….. Je ne veux pas allouer trop de lumière aux lueurs qui font quelquefois l’exaltation de ces Maîtres de l’utopie….. !!!!!
Bonjour si Smiley
Vous palerz de la chou ,la chevre et les dinosaures em meme temps .Un sentiment de confusion est perceptible ,ainsi le manque de these et sous-theses pour approuver et anti-theses pour désaprouver vos idées.
Commencons par une définition universelle de la nation : Selon Ernest Renan , la nation est le sentiment d’avoir des gloires sans le passé ” On peut déduire que le vécu colonial des algeriens et la culmination de la guerre de libération sont des pierres précieuses dans l’édifce de notre nation.
Une volonté commune dans le présent ” lá ca coince méchant ,nous n’avons meme pas la volonté de nettoyer nos quartiers en ruine ni les intentions!! par contre , la volonté commune de nuire est représentative.
Avoir fait des grandes choses ensemble,vouloir en faire encore” Hormis la guerre d’idépendance ,je vois mal d’autres accomplissements grandioses.
Le peuple qui n’a jamais connu ou appris son passé ne peut le partager,car ce passé ce passé est pratiquement celui des autres .Si vous ne savez pas ce que vous appartient , comment saurez-vous qu’on vous l’a volé ?? ”
Toujours selon Renan ,la nation est une ame ,un principe spirituel .Deux choses qui ,a vrai dire n’en font qu’une ,constituent cette ame ,ce principe spirituel .L’une est dans le passé ,l’autre dans le présent .l’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs,l’autre est le consentement actuel , le désir de vivre ensemble ,la volonté de continuer a faire valoir l’héritage qu’on a recu indévis .l’homme ne s’improvise pas.La nation ,comme l’individu , est l’aboutissements d’un long passé d’éfforts ,de
sacrifices et de dévouements.
Contrairement au titre de votre billet ,je pense qu’on est a l’entame de l’édification , car beaucoup de puzzles manquent a l’appel et les conditions ne sont pas réunies.
Jean Bodin , en inventant le concept de la “souverainité” ,en meme temps que son élaboration de ” 6 livres de la république ” ,n’a jamais mentioné l’hymne national ou le drapeau , car selon lui, ne sont que des friutures auxilliaires,sans importance dans la conception et l’éxercise de la souverainité.
Paisir de vous lire Smiley
El guelliti
Lire le chou.
lire avoir des gloires dans le passé.
Sallamou Alaykum
Voyez vous M Smiley, le terme de nation n’est pas défini, chez les ethnocentristes occidentaux. Ni juridiquement ni politiquement. Ils le mettent en sauce, selon l’humeur et la recette de chacun.
Dans le k de l’Algérie, j’estime que les algériens ne sont pas tenu de se référer ni à plagier ce raisonnement, qui ferait de nous un peuple sans culture, sans passé et encore moins sans idéal. Les idéaux étant différends, il ne peut que résulter des options différentes.
La parenthèse coloniale n’est pas un substrat sur lequel nous construirons notre Maison Algérie, ni le moyen d’y parvenir. Nous sommes, avec difficulté certes, de nous en émanciper, il est exclu d’y faire référence.
L’Algérie date de bien avant 1830, et même avant l’arrivée au 7em siècle des Muslim, elle a toujours été un Etat/Nation.
En 1830, date de l’agression, elle a perdu la notion d’Etat, tout en demeurant Nation malgré l’occupation.
Ceci dit, nous avons un historique conséquent pour reconstruire notre Maison, avec nos propres matériaux de construction.
Votre analyse au Recours à l’Histoire Anecdotique, à laquelle j’adhère en y ajoutant que Ce n’est pas du FLN qu’il s’agit, mais des personnes qui géraient le pays sous son logo. Ceci ne doit évacuer la responsabilité des personnes.
Il importe dorénavant, évoquer la Personne responsable à chaque manquement.
L’Etat ne peut pas être responsable parce qu’il n’y a pas de responsabilité pénale des Etats en tant que tel. Les crimes d’Etat sont pénalement sanctionnés dans la personne des agents de l’Etat.
Le Bricolage Conceptuel du Politique, j’appellerai ce concept de planifié, dans les coulisses, par les administrateurs du régime de l’époque, qui s’appuyait plus sur l’étranger que sur les enfants du pays. Ils s’appuyaient sur le « résidu colonial » avec et dans l’administration héritée.
Le modèle exogène, étranger, imposé aux algériens, contraire à sa culture fut et est actuellement, l’obstacle majeur du développement du pays. Les algériens, unis et domestiqués par la Révolution ont subi et refusé en silence ce modèle, malgré la Libération, gardant l’espoir dans un changement chaque fois refusé.
Et ce n’est qu’ayant constaté les dégâts, que l’algérien s’est ressourcé dans sa religion pour se protéger des fléaux sociaux qui ont résulté de cette politique d’émancipation (renoncement) culturelle, qui aurait été fatale à son identité d’origine.
Les Administrateur, les vrais gestionnaires du pays, avaient paradoxalement, sous leurs ordres des politiciens qui n’avaient cure de ce qui se passait dans l’Algérie profonde, Le malaise culturel qui sévissait dans une même famille. Leur seul souci était la galerie et l’inauguration de chantier et/ou de projet spontané, et présenté à la TV.
Tahar Ouettar (Rahimahou Allah ?) a dit une fois : Ils ont construit l’Algérie avec la TV.
« Boumediene se trompe de modèle ou de peuple » (Rahimahou Allah) Je dirais que C le problème number one en Algérie, C d’avoir de mauvais conseillers et s’en contenter. Ses intentions ont toujours été nobles, à la hauteur du défi, sauf qu’il prit un train remplis de clandestins. Il n’a pas écouté les bons conseils sur rapports de mauvais conseillers.
Limites de l’État Providence : je dirais l’Etat protecteur et non pas providence, pour la simple raison, que C lui qui a en charge la gestion des biens et des personne. Il est en place pour cette raison, sinon pour quoi un Etat ?
Un Etat est entité morale d’un peuple qui le représente et le double et survit aux mouvements des gestionnaires et des gouvernements, y compris même aux formes de gouvernement.
L’Etat a la charge de maintenir et veiller sans relâche à la souveraineté du Pays. Il a le devoir d’étudier et projeter son développement dans le présent, le moyen et long terme. Etudier les besoins et assurer leurs disponibilités et mise en place, par ses propres moyens.
Je dirais pour ma part que l’Etat, légitiment et loyalement constitué, n’a pas de limites, excepté celles fixées par la Loi, conçue par et pour la Nation, à travers ses véritables représentants, ce qui n’est pas toujours le K, et ce de par le monde.
Je dirais également que dans cet Etat, l’individu doit afficher et jouir d’une liberté totale envers quiconque, dans le respect bien sûr, dû à son prochain.
Sa seule contrainte et référence restent la Loi. Il est question d’obéir à la Loi, et non pas à l’Homme.
Nous voyons de par ce monde le décalage, entre les lois établies pour les tenants des institutions et les vœux des nations.
Quelques soit ces lois, économiques, politiques, sociales …ect, elles ne reflètent que très très rarement, les souhaits d’un peuple.
Grammaire politique, notre Doxa, notre politique, si on peut utiliser communément ce terme, nous algériens de culture et de religion quasiment identique, prend sa source dans cette même Culture. Tout apport en la matière, externe contraire, engendrerait, ce qu’a engendré le système antérieur. La confrontation et le blocage du développement du Peuple et du Pays.
Cette doxa devra faire l’apologie de la culture du peuple, de la science, et l’amour du prochain. En un mot, l’éducation culturelle et scientifique du peuple dans toute sa composante dès le plus jeune âge.
L’homogénéisation (Unité) culturelle du peuple est un acquit, un don d’ALLAH qu’il faut préserver et en faire le liant et le catalyseur essentiel de la construction de notre Maison Algérie.
Notre homogénéité, notre éducation, avec l’aide d’Allah, nous mettront à l’abri, sinon prêts à affronter tout risque externe.
Seule notre homogénéité est gage et synonyme de notre nationalisme et notre idéal de Muslim.
Notre société est une société civilisée, C les Administrateurs qui ont déviés de leurs de leurs taches et entrainer sciemment cette dernière dans l’égoisme, l’individualisme et l’acculturation.
Les citoyens pratiquent leur Religion [l’Islam] en commun et en public, sans référer à personne. La pratique de l’Islam n’a jamais été incivile.
La notion laique de sphère privée, ne concerne pas l’Islam. Toutefois, est libre celui qui veut pratiquer sa « religion » en secret. De là à l’ériger en loi, C exclu.
Décalage des mentalités : je ne vois pas qu’il existe un décalage significatif de mentalité entre les algériens en général. On voit plutôt, une mentalité étrangère aux us et coutumes algériennes, qui s’efforce depuis longtemps et sans succès probant de s’installer par une force «hors la loi» dans le pays.
Malgré les apparences, l’Algérie profonde et urbaine recèle des hommes et des femmes dont la sagesse et le sens du discernement est bien plus aigu que celui beaucoup de « philosophes » en herbe.
Cette condescendance à leur égard a eu conséquence, une réaction des plus polies de leur part et se manifeste par l’abstraction à une participation qu’ils estiment inutile.
Sallamou alaykum
Merci de lire:
ressortir
produise
Quel bonheur de voir cette Agora qui s’ignorait ou qu’on voulait cacher, qui de messieurs Henni, Karim, El Gelliti à Driss entend prendre langue et date, et porter témoignage.
La conscience d’appartenir à une même communauté de destins est une réalité, qui à travers ce débat de très haut niveau, existe dans la conscience de ceux que notre Histoire-histoires rassemblent.
Notre Histoire, comme celle des autres est écrite ‘ par les vainqueurs’ du jour mais comme le fait ressortire judicieusement Karim, nulle écriture ne fera continuellement dogme et l’Histoire n’est pas fille à se laisser emprisonner sur le long terme.
Son essence première lui impose questionnements et relectures.
A l’instar de la’ tribu’, une nation bricolée n’est en dernier ressort que la compilation d’un récit qui se fait passer pour l’Histoire et qui reste le produit artificiel de la communauté ‘ politique’.
Nos exigences intellectuelles de gens qui ne veulent pas que l’on parle pour eux, produisent pour eux des ‘ mirages historiques’ qui opèrent des délimitations arbitraires qui nient le fait archéologique, les documents archivés, les mises en contextes et mémoires multiples, feront que l’on sera enfant de la raison et produit de consciences particularistes.
L’emergence du citoyen revient comme un fantôme hanter et questionner l’histoire ‘ héroique’.
Le contexte historique de l’emergence de la citoyenneté dépasse de loin les attributs symboliques de la souveraineté ( hymne et drapeaux par exemple) pour nommer trois conditions nécessaires:
_ la garantie des lois nécessaires aux libertés publiques;
_ le droit de participer à l’exercice du pouvoir;
_ et l’élément social de participation au bien-être economique de la société.
Il peut être opportun , pour comprendre ce qui change ,de braquer la focale sur ce qui ne change pas facilement ou qui refuse de changer et s’inscrit dans la longue durée…celle des mentalités!
Peu de nations ont le courage d’affronter leur Histoire et de malmener leur imaginaire colonial..
Je ne prendrai que l’exemple de la France qui a supprimé en 1981 une commission parlementaire mise en place en 1963 pour rendre compte des juridictions d’exception lors de la guerre d’Algérie.
La fiction de la Justice rendue au nom du Peuple a été mise à mal et les parlementaires,et historiens priés de vaquer à leurs affaires!
Rendus à destination, dans un pays souverain, nous avons tous en nous quelque chose de Massinissa, Jughurta, St Augustin, Abd EL Kader..et des Donatistes.
Bonjour si Karim 10.
Souvent dans vos commentaires et dans vos conférences vous faites beaucoup allusion à la notion de l’histoire . L’histoire officielle, l’histoire de fiction et l’histoire tronquée. Dans ce sens, je vous prie de m’indiquer les critères qui déterminent une histoire dites “officielle” et les éléments qui font ressortir l’histoire “tronquée”.Toutefois monsieur Karim, je tiens à ajouter que’histoire est un éternel débat entre différents acteurs, sociologues,politicien, historiens universitaires de tout bord et société civile en perpétuelle mutation surtout d’ordre identitaire et religieux , leur interprétation et le poids qu’on doit leur donner.Que peut bien signifier l’histoire officielle d’une nation?Peut-on certifier l’histoire pour lui trouver une place au musée et mettre fin aux questionnements sources de vérités? L’histoire n’a pas de limites, c’est un univers où la recherche ne peut s’estamper. Quand elle est tronquée, elle est indiquée à des fins spécifiques.Amicalement.
Absolument Cher Ami Dr Driss! J’espère que tu vas bien. L’Histoire s’écrit par les documents. Elle se détermine par des spécificités. La première, c’est l’auteur lui-même (Souvent aussi il faudrait ajouter l’éditeur).Si l’auteur écrit sur lui-même elle devient Mémoire c’est-à-dire document ! .L’Histoire à « l’école » est officielle puisqu’elle suit un programme, elle a donc un statut officiel ! Cela existe dans tout les pays du monde (Même en France on ne dit pas toute la vérité et rien que la vérité sur la « colonisation » aux enfants !!! ).
En Algérie le meilleur exemple est la date du 19 juin chômée payée elle ne l’est plus maintenant ! Cela prouve qu’il y’a aussi « plusieurs » HistoireS officielles.
Le deuxième, c’est la « méthode » qui demande des sources, problématique nouvelle…ect , pour écrire une Histoire il faut le faire avec « méthode »sinon elle restera « populaire ».Il faut donc « apprendre » cette méthode qui évolue tout le temps ! Beaucoup d’Historiens le font ! Personnellement, je connais plusieurs : Journalistes,Archivistes,Enseignants,Medecins,Militaires,politiques….qui ont fait cet effort et ont « écrit » l’Histoire avec un grand H.
Personnellement, j’ai bcp lu et bcp apprécié vos « écrits » très consistants sur l’Histoire d’Algérie notamment votre méthode sur le Donatisme de la résistance. Cela prouve que finalement l’Histoire n’appartient à « personne » elle ne peut être spoliée ni squattée par certains (C’est très dangereux !). Et puisque l’Histoire est une« connaissance-Maârifa-Science » Nul ne peut prétendre être « dépositaire » et détenir le savoir mais tous doivent accepter la critique qui est une autre spécificité très spéciale.
D’un autre coté ! L’Histoire tronquée,erronée, falsifiée, héroïque…existe…..Mais ce n’est pas la faute à l’Histoire mais à ceux qui l’on « écrit ».Bizarrement eux aussi « écrivent » que l’histoire qu’ils « écrivent » est falsifié !
Mon cher ami Driss. C’est vrai que bcp reste à « écrire » mais !!! Les gens ne LISENT pas l’Histoire écrite avec les documents sources et avec méthodes et… ! (Voir les livres et les bibliothèques vides…).C’est donc aussi un problème culturel ! La majorité des Algériens manquent de culture Historique ! Qui est un pilier de la culture civique.
La dernière des Histoires née ces dernières années (mais pas en Algérie), c’est l’histoire environnementale.
Merci mon ami.
Bonsoir Simley,
Une approche essentielle sur le débat connecté s’impose afin de vous aborder fraternellement. Non pas pour « convaincre » ni pour « séduire » mais surtout pour « partager ».
Loin de vouloir orienter le débat vers un cours articulaire classique ! Il faudrait absolument dire que les disciplines notamment l’ « Histoire » ont évolué énormément (Historiographie) ces dernières années !
L’Histoire s’écrit par les documents mais c’est l’Historien qui donne un sens à ces documents. C’est donc lui qui écrit l’Histoire et non pas l’acteur ou le Héros ou les « forces sociales »…qui ne sont que le « sujet » ! Voilà pourquoi il y’a plusieurs « Histoires » !
Ainsi, Si l’Histoire a colonisé plusieurs disciplines ce n’est pas par sa « connaissance » mais par sa « méthode » que vient le pôle de la scientificité! Le métier de l’Historien est dans sa méthode et non dans ces sources. A mon avis en tout cas ! C’est à l’Histoire (courte ou longue) que la sociologie demande d’éclairer les choses de la vie. De toute façon ! Personnellement j’ai tjr trouvé des difficultés à comprendre la trajectoire historique de la notion du concept « habitus » utilisé par les sociologues !
D’un autre coté, et pour savoir comment le « sujet humain » entrait dans les jeux de vérité, il faudrait voir du coté de Foucault ! En outre ! Une phrase me tient par le cœur, par les yeux mais aussi par le cogito ergo sum ! Bon laissant de coté cette question de « nation » que français et Allemand chacun tient par la langue de son reich ou son Etat. Ni Renan ni DjAmel edine Afghani ne se sont résolus a affronté l’Histoire plutôt que la philosophie de cette Histoire. Oui ! C’est un « dilemme quasi-insoluble » ! Ça me rappelle l’antagonisme tjr présent à BAI.
Revenant donc à cette phrase clé ! : « La tentative d’effacer jusqu’aux noms de personnages fondateurs font que nous sommes plus en face d’une histoire à faire, que d’une histoire faite ».
A mon avis , les sociologues qui « bâtissent » leurs analyses du fait ou du phénomène présent sur une Histoire faite prennent tjr un risque quand ils traitent les faits sociaux comme des choses. C’est vrai que le sociologue n’a ni le temps ni la fonction d’écrire l’Histoire (passé) il doit faire avec le travail de l’Historien. Mais là est la frontière entre la sociologie et l’Histoire. Bourdieu lui quand il a écrit sa Sociologie d’Algérie avait-il déjà son Histoire d’Algérie ?! Pour construire un présent il faut se basé sur un passé ! Il faut préciser aussi que le passé en Histoire est différent du passé de l’Anthropologie et même du passé de l’Ethnologie et la mémoire. Même le passé « Historique » est selon l’Historien Michelet « différent » de lui même !
Une connaissance Historique se reconstruit tout les 25 ans normalement elle est continuellement écrite et réécrite ! Ce qui n’est pas le cas en Algérie. Certains pensent à tort que l’Histoire « leur » appartient jusqu’au moment fatal ! Braudel n’a-t-il pas dit que : » en 1940 ! C’est l’Histoire-de France- qui a trahit la France! .D’autres pensent qu’elle est falsifiée et effacer avec une gomme, elle devient donc « bouc émissaire ».D’autres encore et ce qui est très grave sous estime l’Histoire, pour eux cette discipline ou plutôt cette « connaissance » ne doit pas surplomber les sciences humaines ! Elle est importante mais pas utile !
L’Histoire « officielle » de l’Algérie est en crise puisque ces acteurs ont atteint l’âge double de leurs propres Histoire ! Voilà pourquoi l’Histoire d’Algérie doit être « réécrite » ! Du moins celle qui est « écrite ».
L’Histoire tronquée ! A mon avis chaque génération plaidera que son Histoire est tronquée. Donc écrire l’Histoire et un éternel recommencement. C’est comme le changement ! Qui est synonyme de mouvement, mais aussi d’existence : Donc ! Rien qui existe ne peut rester inchangé. C’est aussi comme la maison ALGERIE. Bonne nuit.
Bonsoir Karim
Dans les états totalitaires ,l’écriture de l’histoire prend la forme d’un récit de chasse ,ou la version du chasseur est logiquement l’opposée du gibier.
Nous avons été témoins d’une écriture grossiérement manipulée
par les mandarainsdu systeme en quete de légitimité .Ainsi notre histoire a été écrite selon l’approche historique parcellaire ,isolant une periode d’un contexte ,obéissant aux désirs des uns et des autres.Une instrumentalisation aux objectifs purement subjectifs ,claniques ou mythiques.
Quant a l’approche historique holistique ,c’est a dire prendre l’histoire comme un TOUT et d’une maniere strictement objective ,loin de la passion ,compassion et autre chantage affectif,elle pré-suppose des historiens libres et autant de critiques historiques, soumis uniquement a leurs consciences professionnelles.
Vous avez évoqué le 19 juin , célébré vulgairement comme une jounnée nationale a la gloire des putchistes sanguinaires.Dans le meme ordre d’idées ,on peut citer des sommes d’impostures.
Mon cher Karim , c’est la raison pour la quelle que je range tous les histoires algeriennes contemporaines dans la catégorie des applaudissements obséquieux des courtisants servils.
Nota bene: J’ai loupé des débats houleux sur l’arene de BAI ,moult billets me sont inaccéssibles pour des raisons mystérieuses !!
Plus que d’accord M. SENNI.
Toutefois pour rendre cet article accessible à tous, je me suis abstenu de référer à l’appareil d’exoéducation national et étatique qui a pensé définir l’Algérien de manière autoritaire.
La mondialisation, les enjeux majeurs de développement économique ne peuvent se satisfaire de ce qui est transmis par les unités de parenté, ‘de frères de combat’ et sutout par la défaillance de l’Ecole.
Le nationalisme chez nous et ses prurits ‘religieux’ prennent la forme d’une tournure culturelle artificielle qui prend les oripeaux de la ‘Assala’ et le faux nez de la modernité mimétique.
D’accord avec Gellner pour estimer que la présence de l’Etat est inévitable mais exige une remise à niveau et une redéfinition du nationalisme.
L’âge du nationalisme se confond et accompagne ‘L’Etat-nation’ mais l’Etat devrait prendre garde à ne pas limiter son rôle à celui de domination de la société mais à accompagner les réformes nécessires et les révolutions mentales pour accoucher d’un nationalisme non ostracisant et déréalisé.
Amicalement.
‘
Erratum de l’erratum
Merci de lire : DEUS EX MACHINA et non deux en un….
Salam
Erratum: Merci de lire ” Deux Ex Machina” ou la tentation du démuirge!