MAROC: UNE RUSE MÊME PAS ROYALE !

Entre un tourisme à grande échelle à longueur d’année  et une rumeur même fausse de présence d’Ebola au royaume chérifien découlant d’une CAN 2015 ponctuelle dans le temps et dont l’organisation vient d’être attribuée à la guinée équatoriale  , le choix est fait . Nous vous proposons de lire une intéressante analyse de M. Abdellatif Bousenane  qui propose de déchiffrer ce rejet à organiser la CAN 2015, à lire sur sa page facebook ou dans le quotidien d’Oran du 13/11/2014 en page centrale.

UNE RUSE MÊME PAS ROYALE !
Par Abdellatif Bousenane
Non-respect du droit international dans le Sahara occidental, bafouillement des principes élémentaires du droit de la dignité humaine envers le peuple sahraoui, annulation, sans aucun état d’âme, de l’organisation du tournoi de la Coupe d’Afrique des nations à la veille de cette grande fête de football africain, bref le commandeur des croyants ne recule, en fait, devant rien.

Mais d’où vient cette confiance aveugle et arrogante du monarque ? D’où puise-t-il cette assurance totale en l’impunité ? Imaginons une seule minute qu’un quelconque pays africain à part le Maroc décide d’annuler subitement et sans aucune contrainte majeur l’organisation de telle compétition programmée sur son sol ! Le châtiment le plus ravageur s’abattrait sur ses dirigeants. Ils seraient confrontés sans aucun doute aux sanctions les plus dures par la FIFA avant la CAF. Sans parler du ” tsunami ” d’une compagne médiatique mondiale très hostile. Toutefois contre El Makhzene, rien, silence complice et scandaleux absolu de la plus grande instance mondiale du foot à savoir la FIFA car la CAF(confédération africaine de football) est affiliée à la FIFA ! D’autant plus que les arguments de ” notre ami le roi ” sont tellement fragiles, sa raison d’annulation avancée est si farfelue que n’importe quel observateur comprendra que ce n’est pas la bonne raison et il s’agit bien d’une ruse même pas royale ! La maladie d’Ebola, est pratiquement maitrisée ces dernières semaines, puis elle n’est pas généralisée au point qu’on ne peut plus contrôler.

 

Lire la suite de cette analyse ICI