Mutuelle des PTIC : un retraité dénonce une arnaque

Mr Ourred Djililali, sorti en retraite depuis novembre 2016, s’est étonné d’apercevoir qu’en février 2019, après trois ans dans son nouveau monde, les services de la mutuelle des PTIC sont toujours derrière lui, à exécuter des opérations de débits de son compte ccp personnel. Cela a commencé dans un cadre réglementaire, depuis l’octroi d’un prêt mutuelle de 30.000,00 dinars le 09/02/2015 dans un cadre contractuel.  

Les services de la mutuelle, devaient exécuter des opérations régulières de débits d’un montant de 2.500,00 DA chaque mois, jusqu’au remboursement de la totalité du montant octroyé. La 1ère opération a été effectuée le mois de mars 2015 et devait prendre fin le mois de février 2016, pour comptabiliser le montant prêté de 30.000,00 da, mais la mutuelle a continué de débité le compte de l’employé pendant 06 autres mois encore, du mois de mars 2016 à octobre 2016, avec un décalage du mois de mai et juin 2016 : Soit un excédent de 15 000, 00 dinars, en plus du montant octroyé.

On n’y peut qu’y croire à des débits à tort, … jusqu’à ce qu’on s’aperçoit que le montant débité ne soit jamais reversé  automatiquement à son propriétaire, explique Mr Ourred. Mais quelle comptabilité pouvait recevoir 06 débits en plus d’un montant global de 15.000,00 da, sans s’apercevoir d’un excédent de caisse. Ces pratiques sont dénoncées par d’autres employés en activité, et le remboursement, selon, leurs révélations, se fait difficilement après de longues attentes et de grandes difficultés. L’on se demande, quel sort est réservé à l’argent qui n’est pas réclamé ? Qui est chargé de contrôler la conformité de cette comptabilité, gérée souvent par des membres de l’UGTA, sachant que la grande majorité, si ce n’est la totalité, des délégués de la mutuelle porte aussi la casquette de l’UGTA !

La comptabilité est un moyen de balance, de contrôle des recettes sur les dépenses. C’est une discipline pratique permettant de fournir de manière pratique et continue et en temps réel  un état de la situation comptable financière.  Chaque montant qui entre ou qui sorte doit avoir comme justificatif sa propre pièce comptable, sinon, dans ce cas un fichier indicatif permettant de suivre de prés et de manière sure tous les débits, afin de ne pas tomber dans le tort.

Mr Oured, qui a servi la poste depuis plus de 31 ans, a été surtout tenu ce lien collégial. « J’ai préféré régler l’affaire amicalement », disait-il. Après le dernier débit en octobre 2016, Mr Ourred, et avant même de partir en retraite, en novembre 1016, il essaye de joindre les services de la mutuelle à Tlemcen, puis à Oran et enfin à Alger, par téléphone et par déplacement, pour juste leur expliquer qu’il fut victime de débits à tort d’une somme de 15.000,00 da.

Le 25 mai 2017, après avoir goutté un bon temps à la retraite, et qu’il ne fut plus partie de l’effectif de l’entreprise Algérie poste, après avoir perdu tout espoir de revoir son argent, il fut étonné d’un versement le 22/05/2017 d’un montant de 5.000,00 da dans son compte, au lieu de 15.000,00 da. « J’ai perdu les repères. Je suis sorti de mon état  », explique-t-il.  

Mr Ourred se lance de nouveau dans les tracas : téléphone, déplacement sur place…..  Le constat est accablant, personne n’est présent pour représenter cette mutuelle. Le téléphone ne répond pas et les rares fois que ça répond rien que de promesses. Un relevé de compte détaillé leur a été remis à Oran, prouvant les faits. Mr Ourred est reparti pour attendre une suite favorable à sa requête, pour son grand malheur, en 2019, après plus de 02 années d’attente, il s’est aperçu d’un autre débit de la mutuelle, mais cette fois d’un montant de 5.000,00 da le 23/02/2019.    

Ces tentatives de les contacter par téléphone ont toute été vouées à l’échec : ni Tlemcen, ni Oran ni Alger n’était disponible. Rien ne va plus à la mutuelle. Pendant ce temps, les mois passèrent, mais la roulotte russe n’a pas cessé son jeu de nerf : deux autres débits ont suivi : mars et avril 2019, d’un même mottant de 5.000,00 da, qui fait une somme de 15000,00 da : soit un montant global de 25.000,00 da débité en plus.

Des  débits qui ont poussé le bouchon à l’insupportable. Mr Ourred appelle la ministre à intervenir dans son cas, afin de revoir cette mutuelle qui devient vraiment suspecte avec sa comptabilité qui n’a aucun repère, et qui pousse à croire sur l’existence de possibles manigances ! Une tentative de dépôt de plainte est envisagée par Mr Oured, en cas de persistance de son problème.

Djillali Toumi