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Neuf pays arabes ont connu une aggravation de la corruption en 2015 : Étude

ByRedaction

Mai 4, 2016

Dans son édition du 25 Avril dernier, PresseTv rapporte, suite à une étude de Transparency internationale, dédiée aux moyens Orient et Afrique du Nord que « Des personnes dans neuf pays arabes, dont l’Egypte et la Jordanie, disent qu’ils ont connu une aggravation de la corruption gouvernementale, l’année dernière, selon une nouvelle étude.

En effet, « L’étude, réalisée par Transparency International, basée en Allemagne, a montré qu’un tiers de la population dans les pays étudiés a dû payer un pot de vin pour une sorte de service public. »

« L’étude a porté sur des personnes au Soudan, au Maroc, l’Egypte, le Yémen, le Liban, l’Algérie, la Tunisie, la Jordanie et les territoires palestiniens. »

« Près de 11 000 personnes, soit près de 1200 personnes dans chaque pays, ont été interrogés. »

« L’étude indique que les tribunaux avaient le plus mauvais taux de corruption sur les six services qui ont été étudiés.

Le rapport indique que « la majorité des gens dans la région pensent que la corruption a augmenté (61%) récemment ». « Ils croient que « des représentants du gouvernement et des députés sont très corrompus. »

La moitié des personnes interrogées au Soudan, le Maroc et l’Egypte disent qu’ils ont dû glisser de l’argent sous la table pour des services publics.

L’étude montre que le taux d’aggravation de la corruption au Liban a atteint 92%, au Yémen à 84%, et en Jordanie à 75%. Le taux en Egypte est de 28% alors qu’en Algérie, il est à 26%.

« L’insatisfaction du peuple avec leur dirigeants et les régimes corrompus a été un catalyseur clé du changement au Moyen-Orient et Afrique du Nord, notamment avec les manifestations du Printemps arabe », déclare le groupe.

Le Printemps arabe est l’expression utilisée parfois pour décrire la série de soulèvements et les révolutions qui ont commencé à travers le Moyen Orient et l’Afrique du Nord en 2011 contre le chômage, l’inflation, ainsi que la corruption, entre autres choses.

« Pourtant, malgré une demi-décennie qui s’est écoulée depuis que beaucoup de ces première manifestations ont eu lieu, notre Baromètre mondial de la corruption trouve encore l’insatisfaction généralisée du public avec les efforts du gouvernement pour freiner la greffe du secteur public», a-t-il ajouté.

« C’est comme si le printemps arabe n’a jamais eu lieu», a déclaré le chef Jose Ugaz de Transparency International.

Les révolutions de 2011, qui ont commencé en Tunisie, ont entraîné des changements dans les gouvernements de la Tunisie elle-même, l’Egypte, la Libye et le Yémen.

Traduit Par A. Jabli