Ras-le-bol!!!

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De bonne foi, un ami proche, m’a transmis ce matin un papier du quotidien Le Monde paru hier. Cet article est intitulé :

« Voilà que ça recommence ici, en France, vingt ans après l’Algérie »

Je lui ai aussitôt promis une réaction de Djeha que voici. Je vous joins évidemment, comme à mon habitude l’article en question. Chacun pourra se faire son opinion.

Les Algériens devraient avoir de la mémoire.

C’est ce qui nous reste, puisque même le pétrole menace de nous rejouer le coup de 1986.

Lorsque les islamistes étaient aux portes du pouvoir en Algérie et qu’on les a empêchés d’y accéder parce qu’on savait ce qu’ils allaient en faire (i.e. non pas exterminer et opprimer clandestinement mais légalement), tous les « pays civilisés » (la France en tête) et les « bonnes âmes » se sont élevés pour hurler au crime contre la démocratie.
Qu’on se souvienne des déclarations de Mitterrand et des « élites » politiques françaises de l’époque.
Ces pays ont soumis l’Algérie à un embargo terrible où les islamistes se sont donnés à coeur joie, pendant que les rats quittaient le navire et laissaient le peuple algérien face à des criminels, anciens trabendistes, truands et trafiquants de drogues recyclés dans un islamisme à deux sous pour cervelles rétrécies. Il est probable que les terroristes qui ont opéré en Belgique sont financés par le trafic marocain de la drogue. Aux dernières nouvelles il s’agirait de rifains appartenant à des réseaux qui passent par le Maroc et l’Espagne qui irriguent tout le nord de l’Europe dont les Pays-Bas sont la plaque tournante.
C’est un peu normal puisque ces islamistes, c’est à Londres, Bruxelles, Francfort ou Paris qu’ils étaient accueillis et dorlotés, équipés, armés, financés par les pétromonarchies et conseillés par les spécialistes du Pentagone, de la CIA… (sans compter les services supplétifs européens), sans remonter aux Accords Sykes-Picot – en mai 1916, selon un vieux pacte signé en février 1945 par Ibn-Saoud et Roosevelt, régulièrement reconduit (si on laisse de côté l’intermède 1990-2001, un piège à c… mortifère qu’il serait trop long d’examiner ici).

Tout devait être fait pour détruire les États et les gouvernements « totalitaires » de Nasser à Assad, en passant par Boumediene et S. Hussein. Et vive les dictatures « alliées » où les femmes ne peuvent même pas prendre le volant, sortir faire les courses, s’éduquer, voyager sans tuteurs à et où les travailleurs étrangers sont corvéables comme à la belle époque du commerce triangulaire !

Aujourd’hui après avoir craché en l’air, ils récoltent ce qu’ils ont semé. Ils sont mordus par les molosses qu’ils ont fabriqués. Lire la dépêche que je vous joins ci-dessous et qui montre à quel point la thèse de la « guerre civile en Syrie » ne tient pas la route devant les faits des légions étrangères qui combattent contre la Syrie venant de toutes ses frontières avec l’Irak, la Jordanie, Israël (dont les médias taisent la « contribution »), le Liban et bien entendu de la Turquie (membre éminent de l’OTAN) par où passent toutes les armes et les hommes venus détruire un des berceaux où l’humanité néolithique à vu le jour.

Et, fatalement, comme dit l’adage, « quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage ».

Ils se remettent à délirer sur le caractère barbaroïde et belligène de l’Islam et des musulmans. De vieux thèmes moyenâgeux des Croisades et des Sarrasins remis au goût du jour.

A ce propos, je vous recommande les classiques références du libanais Amin Maalouf (« Les croisades vues par les arabes » – édition J’ai Lu, 1983) ou du palestinien Edward Saïd (« L’orientalisme. L’Orient créé par l’Occident », Seuil, 1980. J’ai eu sous les yeux un papier éclairant que je vous recommande aussi, d’un agrégé d’histoire, diplômé de Sciences-Po, Pierre Royer, sur la mythique bataille de Poitiers qui fait fantasmer une multitude de frontistes et les vieux débris nostalgiques de l’« Algérie française » qui ont pignon sur rue aujourd’hui dans la Panam post-gaullienne (« La bataille introuvable. Poitiers 732 », dans la revue Conflits, Revue de Géopolitique, n°9, pp. 36-38, avril 2016)

Les spécialistes de l’intox brouillent les cartes et insidieusement associent pêle-mêle : émigration, insécurité, islam, terrorisme, antisémitisme, totalitarisme, antisionisme… et règlement de compte historique avec l’indépendance algérienne (et plus généralement avec les souvenirs abominable du colonialisme : cf. loi de 2005 sur les « bienfaits de la colonisation », le traité avorté d’amitié entre la France et l’Algérie…, ou bien tout récemment la polémique sur le « 19 mars » et la déchéance des binationaux)

Ce ne sont pas les terroristes islamistes qui veulent déclencher une guerre civile. Ce sont bien ces pêcheurs en eaux troubles qui détiennent le pouvoir et qui sont prêts à tout pour le conserver. Quitte à favoriser le retour d’idéologies qui ont fait des dizaines de millions de victimes au siècle dernier.

Ces apprentis sorciers achèvent de démolir une Vème République agonisante (vidée de sa substance : vieux règlement de compte avec le Général) et poussent au rejet des Français d’origine maghrébine et arabe (en attendant de faire un sort aux autres africains).

Des manipulations médiatiques diaboliques sont mises en œuvre pour pousser les populations les unes contre les autres et faire oublier les fiasco économiques et sociaux, les déficits, l’affaissement de la France et de la République, en tentant de faire croire aux « Français de souche » que c’est à cause de l’ouverture des frontières aux miséreux du tiers-monde et aux gueux qui diffusent des idéologies médiévales.

Les attentats terroristes sont une bénédiction, une belle occasion pour faire oublier la gestion catastrophique des affaires de la nation, pour redorer les indices de popularité en berne, mais aussi les projets en cours : aussi bien dans le domaine économique et social que dans celui des libertés publiques verrouillées par un Patriot-Act à la française, une copie forgée à partir de celui que Bush Jr. avait mis en place chez lui à partir de 2001.

Les petits Français ne se rendent pas compte que le danger islamiste est du pain béni brandi pour ceux qui veulent leur serrer le kiki.

Dans la défunte réforme constitutionnelle, les petits malins ont introduit l’article 2 pour faire passer -entre autre- en douce l’article 1 sur la constitutionnalisation de l’État d’urgence.

Les contradiction et les guéguerres intestines des clans voraces qui dirigent l’Hexagone (de tous les bords politiques, un peu comme chez nous), ont empêché l’idée d’aboutir. Mais ce n’est que partie remise. Ces cocos ne renoncent jamais à faire de la démocratie un spectacle et de la dictature une réalité.

Il reste que les populations étrangères ou d’origine étrangère subissent une honteuse pression. Fini l’intégration. Désormais où ils s’assimilent où ils dégagent. Le respect de leurs origines culturelles, il n’en est plus question. Dorénavant, il faut bouffer des cochonnailles, lever le coude, fêter Noël comme tout le monde et on ne veut plus entendre parler de Momo, de Yasmina ou de Karim. Encore moins d’Oussama. C’est Jean-claude ou Michel, voire Kevin ou William (puisque les Français s’anglo-saxonnisent à grande vitesse et chanteront bientôt la Marseillaise en globish) que les petits beurs devront appeler leur chiards.

Pour les intellectuels ou les démocrates à la manque qui se sont barrés pour venir pleurnicher sur les plateaux de télévision à Panam, il n’y a pas de problèmes : ce sont les premiers à réclamer la levée des ponts-levis, à édifier des Murs et à expulser les « arabes » qui compromettent leur assimilation. Les collabo des derniers wagons qui arrachent les rails.

Certains d’entre eux se posent en experts de l’Islamisme terroriste (dans leur bouche, une tautologie, un pléonasme). Inutile de les nommer, vous les avez bien reconnus.

Oublions le pathétique et infantile footballeur perdu en Ibérie dont tout le gratin du foot et de la politique veut le voir disparaître de la liste des élus pour le prochain tournois européen. Il continue à s’accoquiner avec des truands, il ne chante pas la Marseillaise et il veut quand même porter le maillot de l’équipe de France dans un pays où la chasse aux arabes est ouverte ?

Complètement à côté de la plaque !

Même certains Kabyles qui ont beau insisté sur la « spécificité identitaire » de leur kabylité se font traiter d’arabes comme les autres.

Zizou (mais aussi bien d’autres sportifs qu’on retrouve en Allemagne, au Portugal ou en Grande Bretagne) a compris depuis longtemps qu’il n’avait aucun avenir pour des gens honnêtes dans le pays des grenouilles.

Et dieu seul sait ce qu’ils lui doivent…

Même les États divaguent.

L’équipe de rigolo qui dirige notre pays passe son temps à tenter de convaincre nos voisins du nord -qui s’en fichent- que nous sommes des spécialistes hypercompétents du « terrorisme islamiste » puisqu’ils auraient réussi à le vaincre. « L’Algérie : un bouclier contre la barbarie ».

Tu parles Charles !

Certes, l’armée algérienne a fait du bon boulot pour nous éviter le pire. Et on n’est pas passé loin.

Mais on oublie trop facilement que c’est le peuple algérien qui a payé le tribu le plus lourd. Les « élites » pendant ce temps-là avaient pris des vacances. Du côté du lac de Genève, de Houston, du Maryland, d’Abu-Dhabi ou de Doha. D’autres, s’étaient planqués au Club des Pins ou dernier étage inexpugnable de l’Aurassi. chacun assis sur son coffre-fort.

Dégoûté du lupanar que Chadli avait laissé, un peu berné au début, très vite le peuple a compris le tour qu’on lui faisait. Jamais il n’a consenti à ce que des Algériens puissent égorger d’autres Algériens.

Jamais l’armée ou n’importe quel service de sécurité n’aurait pu arriver au bout de cette abomination sans le consentement, sans le soutien du peuple algérien.

Il faudra réécouter attentivement les déclarations aux médias, en juillet 2002, du Général Lamari (chef d’Etat Major décédé en février 2012) avant son départ.

Les arrivistes hydrocarburo-dépendants sont arrivés, comme d’habitude après la fin de la guerre pour ramasser le magot. Surtout après 2004, à la faveur de la flambée du prix du pétrole.

Ce tableau est dégueulasse. Les libéraux s’en accommodent et appellent cette m… « se salir les mains ».

Ras-le-bol!!!

Et qui se sent morveux se mouche.

Djeha,
S. 02 avril 2016

La France, premier fournisseur de djihadistes de l’UE

Reuters le V. 01/04/2016 à 17:30

AMSTERDAM (Reuters) – La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont les pays d’Europe qui fournissent le nombre le plus élevé de combattants étrangers à la rébellion islamiste en Syrie et en Irak, mais la Belgique est le premier contributeur en proportion de sa population, selon une étude parue vendredi aux Pays-Bas.

En valeur absolue, la France, avec plus de 900 départs, est le principal pays fournisseur de troupes pour le groupe Etat islamique, suivie par l’Allemagne (720-760), le Royaume-Uni (700-760) et la Belgique (420-516), indique le rapport qui a été réalisé par l’International Centre for Counter-Terrorism, basé à La Haye.

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