Sidi Bel-Abbès : Des rues, des cités et des places oubliées !

Après son lancement au niveau national, il y a plus de deux ans, l’opération d’identification des rues, sites, édifices et endroits publics dans la wilaya de Sidi Bel Abbès et particulièrement au chef lieu, reste tributaire des nombreuses rues et places non encore baptisées. Et pour cause, si vous vous promenez dans la grande Agglomération de Sidi Djillali , le constat est amer , tout est à revoir, Rues, Boulevards, édifices et autres cités ne sont toujours pas baptisés . Il est à croire que l’entrepreneur chargé d’installer les plaques d’identification des rues ainsi que le numéro des habitations bute sur cet énorme déficit de baptisation qui semble avoir été oubliée par les élus locaux.

Nos cités et quartiers hormis quelques uns, sont identifiés soit par des numéros indiquant le nombre de logements construits (cité des 100, 80 , 200 etc .. logements) soit par le nom de l’entrepreneur en question (cité Khanfour, Bouabellah, Abdennebi) sinon des noms sans aucune signification à l’image des arrêts du futur tramway (Sbika,Mexique,mosquée etc .. ) . Et faute d’identification , le visiteur et les taxieurs sont déroutés voir perdus et même le GPS outil de localisation qui a été le cheval de bataille de la directrice de gouvernance auprès du ministère de l’intérieur n’y est d’aucune utilité à Sidi Bel Abbès, il ne se retrouve plus lorsque vous faites un détour du coté du tunnel de Sidi Djillali. Bref, de toute l’agglomération du grand Sidi Djillali , seule la cité Benhamouda est identifiée et a annexé dans son sillage d’autres cités. Il est indéniable que les corps de sécurité, comme la protection civile, la police et la gendarmerie peinent à retrouver une adresse précise lors d’une mission quelconque ou de leurs interventions sans citer les autres services publics, la Poste, la Sonelgaz, les service des eaux, etc

Ne serait-il pas temps de corriger toutes ces anomalies et réfléchir sérieusement à baptiser ces lieux pour les futures générations car pour l’actuelle, il est impensable qu’une cité désignée comme “la cité des 120 logements” ou “Cité AADL” , puisse être appelée du jour au lendemain “cité des amandiers”. Si la cité Benhamouda est maintenant gravée dans les mémoires des Bel-Abbésiens , c’est que le nom a été attribué juste à sa livraison. D’autres parts,il est utile de souligner, outre les hommes de science de renommé morts pour la cause du savoir, que l’Algérie possède une histoire où est greffé des symboles et des héros de la révolution dont un grand nombre demeure à ce jour inconnu au public.