Sidi Bel Abbès – La maladie des pauvres frappe fort

Malgré le plan d’action mis en exécution depuis l’année 2009 pour une durée de 7 ans, 2015, afin de combattre avec efficacité cette maladie contagieuse, toujours très difficile à dépister et peut être mortelle, le nombre de malades augmente d’année en année.

Parmi les cas décelés, 198 sont des tuberculoses pulmonaires, et les autres cas concernent la tuberculose osseuse et de l’appareil urinaire, parmi lesquels 53% de sujets atteints sont de sexe féminin. Toutefois, le plus grand nombre de cas a été enregistré au chef-lieu de wilaya avec 132 malades, suivi de 80 cas détectés dans la daira de Lamtar, 44 identifiés à Tenira, 35 cas à Sfisef, et 58 autres à Télagh.

La maladie contagieuse est causée par un virus transmissible à travers la respiration, le toucher et la consommation des aliments comme le lait non bouilli des vaches contaminées de la brucellose.

Elle peut se soigner très bien si le traitement est suivi avec rigueur. Elle se déclare aussi dans les régions insalubres, soit dans la périphérie des grandes villes ou dans les cités précaires.

Les spécialistes en pneumo-phtisiologie estiment que le dépistage massif et précoce de cette maladie est un élément clé du succès des programmes de lutte antituberculeuse.

A ce titre, l’Algérie applique le plan de relance de l’Organisation mondiale de la santé (OMC) pour faire progresser le taux de vitalité et lutter contre les pathologies qui touchent les peuples, y compris la tuberculose, sa stratégie de lutte contre la maladie et sa propagation est basée sur le dépistage et les traitements avec une couverture de 99%, de manière à faire baisser la mortalité à 50% à l’horizon 2015.

L’approvisionnement en traitements thérapeutiques, leur disponibilité et leur attribution gratuite aux sujets atteints, constituent également un volet important dans le traitement de la maladie.

Fatima A.