Sidi Bel-Abbes: Le Hirak à nouveau dans la rue pour un second souffle!

Le soulèvement pacifiste ou ce qui est appelé aujourd’hui le Hirak, déclenché, un certain vendredi 22 février 2019 en Algérie contre la corruption, l’injustice et tout ce qui en découle, va très bientôt fêter sa première bougie. C’était une mobilisation massive qui a surpris le régime autocratique de Bouteflika et son clan à la tete de l’état, jusqu’à le pousser à la démission. S’en suivit par la suite le démantèlement à grande échelle de ce qui était désigné par “i3ssaba” (gang) qui y régnait et s’est accaparée des richesses du pays.

Bref, voilà une année que le Hirak ne cesse de revenir sur le même slogan dans ses marches pacifiques à savoir un “état de droit” dans une “Algérie démocratique ” où tous les courants idéologiques s’y retrouvent sans complexe et sans confrontation . En réalité, le Hirak Algérien aura battu un record mondial s’agissant des soulèvements populaires pacifiques observés jusque là, dans le monde vu qu’aucune goutte de sang n’y est venue salir les marches populaires du vendredis ou celles des étudiants chaque Mardi. Et à ce titre, de nombreuses personnalités politiques dans le monde se sont permis d’exiger le prix Nobel de paix qu’on attribue généralement à toute instance morale ou physique œuvrant pour la paix dans le monde .

À Sidi Bel-Abbes ,le Hirak qui fut empêché pour ne pas dire interdit pendant plus de huit vendredi, c’est à dire depuis le 13 décembre, lors du 43e Vendredi, a réussi ce vendredi dans sa 51 eme édition de casser le “mur de la peur” et se frayer un chemin depuis la grande mosquée Abou bakr jusqu’à la place Carnot et ce, avec l’appui d’autres activistes venus des wilayas avoisinantes. Cependant , il y va sans dire que les forces de l’ordre ont ainsi autorisé le mouvement pacifique à s’exprimer librement alors que d’autres sources indiquent que cette surprenante décision découle de directives venues d’en haut . Bref, l’on pouvait sentir la joie et l’émotion parmi les manifestants .