Beaucoup de nos élèves endurent
Relever le transport scolaire à Sidi Bel Abbés c’est évoquer le rôle primordial de notre gouvernement qui n’a pas lésiné sur les moyens pour le bien de nos élèves.
A Sidi Bel Abbés, la direction de l’éducation dévoile son plan de travail concernant le transport scolaire qui se résume dans cent dix bus mis à la disposition des élèves dont les 52 bus du ministère de la Solidarité nationale et les 58 autres du ministère de l’Intérieur.
Pour la saison scolaire 2011 – 2012, les bénéficiaires du transport scolaire s’élèvent à 14.734 élèves à travers tout le territoire de la wilaya ajoutés aux 20.000 cartables et 17.000 tabliers distribués aux nécessiteux. Seulement, on compte certaines anomalies dans certaines régions dont nous étions témoins.
Par exemple, on cite la commune de Sidi Ali Benyoub d’où les élèves de la localité de Bordj Djaâfar relevant de la commune citée (sise à deux kilomètres du chef-lieu de la commune de SAB) sont entassés dans des mini bus par centaines et les chauffeurs conduisent à vives allures afin de déposer les élèves dans les plus brefs délais comme si ces conducteurs veulent se débarrasser de nos enfants dans un temps record et cela au vu de tous les citoyens mécontents de cette ‘tragédie’. Autre fait, les élèves des fermes relevant de la commune de Sidi Lahcen (4 km du chef-lieu de wilaya) sont presque oublié et font de l’auto-stop ou pire encore, marchent au long de la route dite Trig Boucenne dans des conditions de misère surtout durant la saison estivale. Quant aux élus de l’APC de Sidi Lahcen, ils ne cessent d’envoyer des communiqués de leurs différends au lieu de se pencher sur ces bambins qui souffrent le martyr. Ce constat, on l’avait aussi constaté au chef-lieu de la wilaya de SBA. Les écoliers des fermes sises au-delà de la cité Maqam font de longues marches pour atteindre leurs CEM. L’exemple le plus désolant est celui du nouveau CEM de la commune de Tessala qui accueille les élèves de toute la commune mais ce nouvel établissement fut construit à la sortie de la ville au bord de la route qui mène à Hammam Bouhdjar comme une façon de punir nos enfants.
M.Bekkar
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