Le tribunal de Sidi Bel Abbes a eu à traiter, cet après-midi du 24 Septembre, le procès tant attendu sur cette affaire d’atteinte à la vie privée d’autrui provoquée par la diffusion de vidéos de M. Louagef sur les réseaux sociaux , il y a quelques semaines et qui ont fait le buz, faut-il le rappeler. Il faut dire que la ville a été ébranlée suite à cette diffusion sur les réseaux sociaux qui a fait réagir les mis en cause en portant plainte.
En fait, il s’agissait de vidéos où M. Louagef Abdelkrim connu à SBA, un ex dirigeant de l’USMBA , pointait du doigt et accusait des commis de l’état et des entrepreneurs de malversations mais non sans mesurer l’ampleur des dégâts que pouvaient causer ou engendrer ces vidéos aux personnes citées, ces dernières avaient décidé de porter l’affaire devant les tribunaux pour atteinte à leur vie privée.
Bref, devant le juge et en face de ses antagonistes cités , M. Louagef a déclaré ignorer l’impact qu’ont provoqué ces images diffusées sur Youtube touchant la vie privée selon la défense, de ces entrepreneurs en les personnes de M. Belfodil et M. Boussebha. Tout en demandant des excuses, il ne cessait d’insister qu’il n’a fait que reproduire les dires de la place Carnot par vidéo sans toutefois mesurer les retombées de leurs diffusions sur les réseaux sociaux.
Le juge, très à l’aise et regard inquisiteur sur les plaignants et accusé , tout en écoutant avec attention , les plaidoiries du panel des avocats de la défense et des plaignants , essayait de décrypter les motivations qui ont poussé M. Louagef à diffuser ces vidéos sur les réseaux sociaux, ce dernier insista qu’il a agi de la sorte sans connaître réellement l’impact ni mesurer l’ampleur de leur portée sur les réseaux sociaux. Toutefois , et à la demande de M. Boussebha lui disant qu’il laissera tomber l’accusation s’il est capable de lui fournir un nom derrière ces « fausses accusations » , ainsi , il dira que c’est M. B qui lui soufflait à l’oreille de ce qu’il avait à dire contre lui. Bref, son avocat demanda 500 millions de dommages.
Rappelé à la barre en second lieu, l’entrepreneur M. Belfodil n’y alla pas par mille chemins pour expliquer au juge que ces vidéos sur Youtube lui ont causé assez de tort à lui et à sa famille suite à leurs diffusions sur le net , il dira au juge, qu’étant chef d’entreprise d’une centaine d’employés participant au développement économique de la wilaya et payant ses impôts sans détours, qu’il fut victime à maintes reprises d’agressions verbales de toutes sortes de quelques individus inconnus, et n’omet pas de rappeler au juge qu’il a même peur pour ses filles en ces temps de fausses rumeurs ou accusations.
Vidéos en main, rapportées par les plaignants ,et juste avant de clôturer la séance, le juge décida de garder en prison M. Louagef jusqu’au jeudi 26 Septembre pour la délibération. Notons que le représentant du ministère public avait demandé un an de prison. Nous y reviendrons!