Sidi Bel Abbes : Vers le pourrissement ou l’usure

Pour le cinquième jour consécutif ,les protestants semblent maintenir la barrière de feu érigée au milieu de la chaussée et ne veulent pas reculer devant l’absence et l’incapacité de l’état à maitriser la situation en vue de libérer la voie aux usagers, des usagers pénalisés par le long détour  qui leur est forcé soit en arrivant à la ville de Sidi Bel Abbes ou partant vers la zone industrielle et les localités de l’Est de Sidi bel Abbes y compris l’école de police qui se trouve à une centaine de mètres des obstacles.Ironie du sort , Si vous vous dirigez vers la ville de ce coté, ceux sont les policiers de l’école qui vous avertissent de cet état de fait. Les protestants en majorité habitant  la ferme Abdessamed située à  la sortie Est, à deux kilomètres de la ville sur le Chemin de Wilaya N° 80, à quelques centaines de mètres, plus loin du cimetière Moula Abdelkader ,revendiquent leur mal vie qu’ils endurent depuis des décennies dans cette ferme désaffectée, celle-ci abrite plus de 150 habitants, ces derniers signalent n’avoir fait l’objet d’aucune étude en vue de les faire bénéficier d’un logement décent comme l’ont été les autres citoyens des autres fermes. Ainsi, couleurs nationales bien hissées sur les arbres des deux cotés de la route,  ils continuent de barrer la route avec des obstacles de fortune et pneus brulés , ils ordonnent aux automobilistes les plus malins qui y tentent de passer ,de rebrousser chemin en attendant qu’une haute autorité daigne les visiter et trouver une solution.Il semblerait que la circulation automobile dans cette voie paraissant d’une moindre importance  aux yeux des pouvoirs publics, sous-entend que ces derniers évitent la force et semblent axer leur prévision sur l’usure des protestants. Mais combien cela va tenir ?