SON JEU DE GUITARE EST SUBLIME Lotfi Raïna Raï enchante son public

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 Le mythique guitariste des Raïna-Raï  Ya Zina et Zghida, sont deux anciennes chansons qui gardent intacte leur influence, les Raïna Raï, en les renovant, les ont mondialisées. Le mythique guitariste des Raïna-Raï, Lotfi Attar, qui a retiré son ancienne casquette en cuir, a renoué avec ses anciennes traditions, en faisant exprimer sa guitare et ce pour le compte de la 3e soirée du 4e festival du raï. Sa partition s’est déclinée en deux parties. La première a laissé bouche bée, les fans qui ont apprécié les notes du Rock-Hard-Raï qui ont déchiré la nuit de la capitale de la Mekkera tandis qu’à la deuxième, les jeunes se sont mis à jubiler. Un sourire mystérieux, égal à lui-même, Lotfi, qui maîtrise son sujet est allé droit au but, faire honneur à son public. Du haut de ses 50 ans de labeur, le guitariste s’est mis aussitôt au travail en rendant hommage au célèbre vocaliste Raïna-Raï et des Amarnas, le défunt Djilali Rezkallah. Et de là, le jeu complice a commencé avec Dahmane Saxophone. La totale a été atteinte lorsque Amine Dehane s’est mis de la partie, les trois hommes n’ont rien laissé au hasard. Le public, lui, n’a pas été en reste. D’autant plus que la wilaya de Sidi Bel Abbès et ses alentours immédiats sont connus pour être le réservoir, incontestable, des artistes de tous les genres. Lotfi, dès qu’il a été annoncé par l’animateur, a annoncé la couleur. «C’est là, 50 ans de musique», a-t-il crié du haut de la scène du stade des frères Amirouche. Et depuis, la bête de la guitare, s’est transformée comme un fauve, en sillonnant, de sa petite silhouette et petite barbe, le tartan du stade. A chacune de ses escales, il fera vibrer sa guitare. Le public, lui, s’embrase lorsque Lotfi a haussé le ton en retirant, du fond du tiroir, les célèbres chansons qui ont fait la célébrité des Raïna-Raï et des Amarnas. Ces chansons sont Ya Zina et Zghida. Ces deux anciennes chansons, gardent intacte leur influence sur le public. Les Raïna Raï, qui les ont rénovées grâce à la touche particulière de Lotfi Attar, les ont, par ailleurs, mondialisées un peu partout aux USA, Bercy et tant d’autres villes. La troisième, 100% raï, a, été rehaussée par une autre voix indétrônable. Il s’agit de Chaba Zahouania. Celle-ci, tout en annonçant se sacrifier pour le public bélabésien, dès qu’elle a foulé la scène, a renouvelé sa rage de vivre tout en invitant les centaines de spectateurs à répéter en choeur ses refrains. El Hadja Zahouania, toute voluptueuse et joyeuse, s’est alors mise à chanter la chanson qui lui a valu son succès, Ila ditah Takhroudj omri. L’avocate des causes libertines entrée, comme d’habitude, en communion avec ses Bélabésiens qui lui ont, du haut des gradins archicombles, manifesté leur attachement. Auparavant, Cheb El Mazouzi, une autre pointure et pas des moindres, a eu à dire son mot en proposant à ses fans ses propres textes en particulier les chansons intitulées Darou S’Hour, Bghit Nchoufha.                                 De notre envoyé spécial Wahib AÏT OUAKLI L’EXPRESSION

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