Stations lavages autos et fuites d’eaux un acte criminel

Jusqu’à preuve du contraire, il existe bien une politique de l’eau en Algérie, elle a comme but la préservation de cette ressource vitale, notamment en assurant son économie par de multiples techniques. Les autres pays ont su évalué cette ressource précieuse au point d’attribuer à cette ressource le titre et la valeur  de ‘’l’or blanc’’.

Même les pays les plus nantis en pluviométrie ont appris à respecter cette ressource, dont la vie de chaque être sur terre en dépend étroitement et rien ne peut continuer sa parade vitale sans qu’il s’abreuve au besoin, une soif qu’aucun autre remède ne peut altérer. Ceci dit, à sidi bel abbes, cette politique de l’eau n’a aucune odeur, elle est quasiment inexistante si l’on prend en compte le gaspillage effroyable de cette ressource qui pourrait nous surprendre un jour par son manque ou sa tragique absence.

La pluviométrie considérable des dernières années qui nous a été offerte par la grâce divine et les constats d’augmentation du stock d’eau dans les barrages et les nappes, ne peuvent justifier les fuites sur les réseaux d’eau potable que l’on peut constater à travers les quartiers de la ville et des villages dont le réseau est souvent sérieusement endommagé. Surtout quand ces fuites perdurent dans le temps dont certaines restent des mois gaspillant des millions de mètres cubes sans que personne ne manifeste la moindre inquiétude.

S’ajoute à cela les stations de lavage, à qui on a inconsciemment autorisé par une voie légale par des registres de commerce le gaspillage de cette ressource vitale. Elles sont d’un nombre qui peut dépasser la dizaine dans la wilaya pratiquant tous, le lavage traditionnel. Avantagé par la pression c’est l’eau qui fait tous les sales besognes pendant toute la journée sans arrêt, même le sol est balayé avec.

Avec une vitesse de pression extraordinaire, durant tout le mois et l’année, on ne peut que prononcer un crime prémédité de l’autorité qui délivre de pareilles autorisations à enfreindre la loi qui prévaut la préservation de ce liquide vital précieux.

Rien ne peut expliquer cette débandade, toutes les taxes du monde ne pourront acquittées ce qui se déverse à rejoindre les eaux usées. C’est loin d’être un lavage auto écologique où on utilise à la place de l’eau et des détergents chimiques, un procédé basé sur la micro-pulvérisation de produit 100 pc biodégradables tout en ayant recours aux serviettes, pas moins de 150 litres sont économisés à chaque lavage.  Et même cette mesure ne devrait en être prise en exemple final,  l’importance de ce produit de grande nécessité interpelle à d’avantage de solutions meilleurs à préserver ce trésor inqualifiable.

Le lavage des voitures devant les domiciles est une autre plaie, sur le trottoir pour des raisons d’incapacité de se payer un lavage dans une station ou autre raison étrange de tout juste s’occuper, c’est toute la famille qui s’y mette à cet acte criminel, des enfant surtout, l’importance de la quantité d’eau gaspillée ne trouvant nulle part où se perdre crée des stagnations polluante dégradant en plus l’environnement provoquant des risques sanitaires à la population.

La police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement  s’occupe désormais à traquer les revendeurs à la sauvette. Quand aux autorités compétentes, cette science s’avère dans le dernier plan de leurs soucis.

Djillali T