USMBA: L’ENIGME SERRAR.

Je savais le football élément catalyseur de notre société contemporaine; je l’ai dit, mais il me semble que l’on continue à mésestimer l’ampleur de ce phénomène. En effet, la chronique réservée au sujet jeudi dernier a fait réagir un grand nombre de personnes et c’est tant mieux. L’objectif étant la recherche du débat, il y eut lieu! Dès jeudi soir, je recevais plusieurs appels téléphoniques et dans la boîte mail, de nombreux messages. Mais, je le dis tout de suite. L’examen approfondi des communications et des messages n’enlève rien à l’objet de la chronique et ses conclusions. Si les éléments d’informations apportés éclairent beaucoup plus sur la situation, il n’en demeure pas moins qu’ils ne remettent nullement en cause l’appel lancé par la chronique, si l’on fait abstraction de certain commentaire lié beaucoup plus à des problèmes d’ego qu’au contenu. Focalisons-nous donc sur le positif de la question :

Le précieux témoignage apporté par notre ami D. AISSA est indubitablement plein d’enseignements. «L’apport  de SERRAR « n’est pas à occulter pour son expérience avérée dans les arcanes de la balle ronde» notre ami D. AISSA appuie ainsi nos conclusions, mais redoute que cela ne soit que «l’arbre qui cache la forêt.» En fait, D. AISSA considère que les membres du CA n’ont jamais refusé d’ouvrir le capital. «Lors d’une réunion officielle du CA à laquelle a pris part le DJS, BENSENADA a proposé 22% des parts d’actions qui lui reste à SERRAR, à titre gracieux et c’est sanctionné sur un PV. En étant actionnaire détenant la seconde voix du CA, SERRAR peut aisément travailler et procéder à l’ouverture du capital et faire entrer à la société qui il veut. Il a tout bonnement refusé et je ne comprends pas pourquoi. L’ouverture du capital n’est pas un acte impossible. Cela a été fait à deux reprises. Encore une fois, BENSENADA c’est engagé devant le même CA à ouvrir le capital si le président BENCHINOUN qui est majoritaire consentait à solliciter ses services et à titre gracieux. BENCHINOUN a toujours évité cette question et SERRAR est au courant car il a assisté au CA.» dira D. AISSA  avant de se poser la question : «Pourquoi SERRAR refuse-t-il de s’impliquer ?» Pourquoi est-il à la recherche toujours d’un faire-valoir? Il y eut BENCHINOUN. Celui-ci démissionne et la réunion du CA de samedi 24, mettait en exergue l’entrée de Yahia AMROUN qui, semble-t-il aurait acheté les actions de BENCHINOUN et intronisé Président du Club. Durant ce CA qui s’est déroulé en présence du DJS, on n’apprend que deux administrateurs ont carrément refusé de céder leurs actions et de rester actionnaires minoritaires. Il s’agit de BENAISSA Nori et BECHELAGHEM. Par contre, il y eut l’absence inexpliquée de BENAISSA Baghdad. Quant à DELLI Mohammed  il s’est dit prêt à céder  ses actions si un acquéreur se présente.  A défaut, il les cèderait gracieusement au club amateur. Par conséquent, la seule transaction aura été celle de BENCHINOUN au profit de AMROUN qui est donc  officiellement Patron de l’USMBA. Mais le “boss” réel continuera à être SERRAR.

Cette mise au point permet de porter à la connaissance du grand public en général et les supporters en particulier, ce qui se trame au sein de leur équipe. Toutes ces précieuses clarifications nous mènent à notre tour de poser certaines questions : Tout d’abord, comment expliquer ce mutisme des actuels actionnaires ? Il a fallu la chronique pour que certains décident enfin de s’exprimer, alors que SERRAR prend l’opinion publique à témoin et dénonce ce qu’il appelle « des blocages » le « refus de l’ouverture du capital. » Le minimum aurait été que ceux interpelés réagissent et règlent le problème une fois pour toute ! Ensuite, il faut poser la question aussi pourquoi que les actionnaires ne veulent céder leurs actions qu’à SERRAR ? La vente des actions est en principe libre et tout acquéreur potentiel y a droit. Enfin, l’on est droit également de se poser des questions sur le comportement de SERRAR. Pourquoi refuse-t-il d’acheter les actions ? N’en a-t-il pas les moyens? Des questions aussi sur la fonction de SERRAR au sein de club. Tantôt il est « conseiller économique » (sic) tantôt il est «chargé des investissements » (resic) et même «manager » des fois. En tous les cas, les deux premières n’existent dans aucun club professionnel. Le problème c’est que SERRAR agit sur le terrain comme le véritable patron. Plus qu’un Président ! Le recrutement est fait par lui. BIRA dans une intervention explosive sur une chaîne de télé privée, n’a pas raté l’occasion de lui faire son procès. Pour l’ex-coach d’El Khadra, SERRAR n’avait pas à contacter d’autres entraîneurs, du moment où c’est BENCHINOUN qui est président du club. Autrement dit, BIRA refuse que son limogeage ou son maintien soit décidé par SERRAR. «Ce n’est pas de ses prérogatives!» «Le bilan, dit-il, «est prêt mais personne n’a daigné s’en inquiéter. J’ai élaboré un bilan détaillé avec le nombre de jours et même d’heures travaillées, les conclusions et les correctifs à apporter». BIRA s’est longuement attardé sur le projet qu’il a mis en place citant même une vidéo témoin mise en ligne par BAI, avec de grands regrets qu’il ne puisse pas mener à terme son travail, par la faute de SERRAR. BIRA profitera de l’occasion pour parler des difficultés qu’il a rencontré durant toute la saison, le contraignant à agir non seulement comme entraîneur, mais également comme manager, psychologue, et même trésorier puisqu’il affirme avoir « une fois, remis son chèque personnel comme garantie » et «acheter du matériel pédagogiques de Sétif qui n’a pas été payé à ce jour » Pour conclure, il déclare détenir « un contrat de trois ans, mais par correction, respect à l’USMBA et surtout par dignité, il refuse de le faire valoir. » Il s’agit ici d’une réaction d’un « ami » de SERRAR. Qu’en sera-t-il demain, avec d’autres joueurs et entraîneurs ?

Décidément beaucoup de questions. Finalement, la personnalité de SERRAR décortiquée dans la chronique s’avère vraie. Un fin stratège qui a pu mettre en place doucement mais surement son plan d’action.  S’il est clair qu’il est animé d’une volonté de faire du club une équipe de grande envergure, il n’en demeure pas moins que le risque d’implosion existe, tant que sa responsabilité n’est pas entièrement engagée. C’est comme s’il veut diriger l’équipe sans avoir à assumer une quelconque responsabilité, mais en tirant les dividendes tant matériels qu’honorifiques. Il est temps que les choses se clarifient. Pour le bien de l’équipe, il est urgent que les actionnaires actuels se démarquent et procèdent à l’ouverture du capital. Les nouveaux actionnaires doivent impérativement diriger le club au prorata de leurs actions. Les fonctions au sein du club doivent être définies clairement et de façon précise. L’avenir de l’USMBA est l’enjeu principal.

Le débat reste ouvert.

djillali@bel-abbes.info.

One thought on “USMBA: L’ENIGME SERRAR.

  1. Bonjour.

    La notice sur la pilule SERAR est bien indiquée dans votre texte:”Décidément beaucoup de questions. Finalement, la personnalité de SERRAR décortiquée dans la chronique s’avère vraie. Un fin stratège qui a pu mettre en place doucement mais surement son plan d’action. S’il est clair qu’il est animé d’une volonté de faire du club une équipe de grande envergure, il n’en demeure pas moins que le risque d’implosion existe, tant que sa responsabilité n’est pas entièrement engagée. C’est comme s’il veut diriger l’équipe sans avoir à assumer une quelconque responsabilité, mais en tirant les dividendes tant matériels qu’honorifiques. Il est temps que les choses se clarifient. ” Même avec un peu d’eau, elle est difficile à avaler, d’autant plus qu’il existe une interaction qui peut faire échouer le traitement du mal:
    Deux actions simultanées antagonistes, modifient l’ efficacité tant espérée. En effet , la deuxième action empêche la valorisation de la première action qui ne pourra montrer aucune efficacité.
    Donc, il est conseillé de ne pas prendre la pilule Serrar ni son générique.
    Bonne soirée si Djilali.

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