L’USMBA se trouve à l’avant dernière position du classement de ce championnat de Ligue 1, avec 10 maigres points juste avant le CA batna qui, elle aussi possède 10 points, récoltés pendant toute la phase Aller. Les supporteurs sont déroutés et ne savent à quel saint se vouer ,d’autres fatigués de ces “coups bas”, se sont carrément retirés de la scène sportive et essayent d’oublier ce rêve. Le club est sans décideurs depuis la fin de mandat des 45 jours du Directoire présidé par Chambi ,les caisses sont vides ,l’assemblée générale qui devait statuer sur le sort de la SSpA a été reportée par Benaissa Baghdad qui dit-on ,semble toujours aux commandes malgré son écartement lors de l’achat de ses actions (140 millions de centimes) par Hasnaoui Okacha. Alors faut-il rêver encore ? pourrait-on redresser la situation du club et atteindre au moins les 50 points dans le classement pour se maintenir parmi les pro? Rien ne le prédit à moins d’un sursaut d’orgueil des joueurs.
Dans son édition de bouclage de l’année 2012, le buteur relate une “chronologie d’une catastrophe annoncée” pour le club phare de la Mekerra à savoir “El Khadra”, il retrace le long parcours plein d’embuches de l’équipe et souligne toutes les péripéties subies directement ou indirectement.”La situation est à présent des plus complexes pour l’USMBA qui a complètement sombré, après une traversée du désert qui aura duré 18 ans en Ligue 2″ …”végète dans le néant et, en mourant, se bat à présent pour s’extirper de la relégation.” L’optimisme gagne du terrain lorsqu’on voit que de bons joueurs ont été libérés ou échangés contre des “moins bons” et l’argent fait défaut pour ce mercato où personne n’est en mesure de décider y compris le premier responsable de la wilaya qui s’y trouve impuissant devant tant de complots ourdis et une situation floue et des plus catastrophiques.
Et cerise sur le gâteau ! Avant hier,l’entraineur s’est vu refusé son séjour à l’hotel Beni Tala pour la simple raison que le bon de commande pour sa prise en charge dans cet hôtel , était arrivé à terme le 31 décembre et aucun autre document n’a été adressé à la réception.Il ya de quoi décourager les plus téméraires pour driver une équipe se trouvant dans une zone rouge.
La situation dans laquelle se débat l’équipe de football bel-abbésienne est effectivement, au vu des résultats catastrophiques enregistrés, et de ce que l’on peut en lire ici et là, très affligeante et ne déclenche dans l’opinion publique que des récriminations véhémentes et outrées.
A parcourir cet article, le néophyte qui voudrait s’intéresser au sort actuel de cette équipe, loin de comprendre les intrigues qui s’y nouent, de surcroit dans la plus grande opacité, se sent tout de suite plongé dans une histoire surréaliste, rocambolesque, tragi-comique, délirante et absurde, digne du père UBU !!!
S’agissant des dirigeants, les solutions provisoires retenues sensées débloquer la crise donnent le sentiment à l’observateur extérieur que les responsables du club s’embarrassent très peu des textes réglementaires en la matière, en travaillant beaucoup « à la périphérie » des lois et des règlements pourtant très explicites en matière de statut du club, du rôle et des missions de ses structures et organes directeurs.
Le commun des mortels s’interroge pourquoi la prise en charge du changement de statut de cette équipe et son passage au professionnalisme connait tant de déboires et d’atermoiements , s’il n’était pas que le fait exclusif de «l’amateurisme » ambiant et de sordides calculs ?
Après l’épisode épique du « directoire » – du reste contestable dans le fond et dans la forme- qui ne semble pas avoir produit les effets souhaités malgré les moyens financiers conséquents mobilisés, et de celui de cette néo-création de « comité de sauvetage » , on se demande où est le rôle arbitral de la puissance publique, pour assurer l’application et le contrôle, dans l’esprit des lois, de cette mutation harmonieuse vers le professionnalisme, avec toute la rigueur et la neutralité requises, loin de toute implication directe dans les actes de gestion interne du club?
Mais qu’est-ce donc que ce fonctionnement administratif et technique de ce club, où l’aléatoire semble s’être érigé en mode de direction privilégié?
Ainsi, et s’agissant plus particulièrement de la question des joueurs, il est choquant de constater, et au beau milieu du gué de la saison « footbalistique », les effets de leurs « états d’âme» sur leurs performances quand ils évoquent leurs conditions matérielles. Tous leurs problèmes matériels n’ont-ils pas été sériés, pris en charge et préalablement réglés dans le cadre de leurs contrats respectifs avant leur signature, et dont on dit qu’ils sont particulièrement juteux pour la plupart d’entre eux ?
Que font-ils de leur engagement moral envers leurs employeurs et du gage de sacrifice et de confiance qu’ils doivent à leur public ? Leur boulot n’est-il pas de s’occuper du ballon et de le pousser, une fois sur le terrain, dans le sens qui leur est demandé, celui de défendre corps et âme les couleurs d’une équipe !
Finalement, qui sont-ils donc tous ces personnages impitoyables qui composent ce sordide et très improbable équipage, et pour qui se prennent-ils, ces dirigeants arrogants et suffisants de leur « fortune » qui se comportent comme des enfants gâtés, et ces joueurs capricieux et peu motivés qui devraient se mêler de leur métier de base : footballeurs, et qui tous autant qu’ils sont prennent toutes ces « libertés » qui sont d’insultes faites à l’égard d’un club sportif qui porte une si forte charge symbolique et mémorielle pour les habitants de la ville et de la région?
Quelle lamentable cacophonie ! Quelle désolante pagaille ! Mais quand donc finira cette triste « épopée » ?
Telle est l’impression que tout spectateur extérieur perçoit de la terrible tragédie qui se noue et se joue à Bel Abbès, sous les yeux éberlués des fervents supporters et du public sympathisant, abasourdis et traumatisés à l’avance de voir leur équipe favorite vouée prochainement et sans conteste aux gémonies de la relégation !
A présent, et au bord du crash imminent, y a-t-il vraiment, cette fois-ci, un valeureux, compétent et désintéressé pilote dans l’avion nommé « USMBA » pour maintenir le cap dans la Ligue 1 ?
Qu’attendons nous d’une ville qui n’arrive même pas à résoudre les problèmes d’une équipe de foot…alors qu’ailleurs, ils ont réussi….???? où est cet amour du Bled, des couleurs et du prestige de toute une population…Il n’y a que le business qui compte ? Jusqu’à ce point certaines personnes auraient perdu leurs honneurs et leurs valeurs….plus encore auraient vendu leurs âmes au diable….
A part les supporters qui ont tout fait pour sauver leur club, où sont les autorités, les élus, les soi disant notables de Sidi bel abbes….Les dirigeants??? Comment pourrons nous leur faire confiance lorsqu’il s’agira de situations plus importantes et plus délicates qui se rapportent à la vie et au quotidien de leurs concitoyens, et Dieu Seul, Sait combien elles sont nombreuses ces situations scabreuses et dans tous les domaines…..
C’est vraiment dommage toute cette inconscience, cette insouciance et cette irresponsabilité…Que peut-on espérer en assistant à ce fiasco monumental!!!!! La foule est toujours là….!!