« Verdi a tourné le dos à Sidi Bel Abbes ».

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Alors que l’on espérait vivre une manifestation culturelle de très grande dimension parce que sortant de l’habituel, nous avons appris de par Mr Ayadoun Houari Boumédienne président de l’association « Derb El Houet » a été annulé par faute de moyens….En effet cette association  est  depuis 8 mois, derrière ledit  projet de célébration  du bicentenaire de « Guiseppe VERDI »  avec une semaine culturelle Italienne à Sidi bel abbès, qui devait apporter d’autres projets utiles aux deux rives. A cet effet le président  de cette  jeune association, dépourvu de tous moyens pécuniaires, était dans l’obligation d’effectuer avec ses propres ressources,  plusieurs  déplacements  à Alger afin de négocier les procédures et les modalités de concrétisation de cette semaine culturelle, avec le chargé des affaires culturelle rattaché à l’institut culturelle d’Italie sise à l’ambassade de ce pays.

Une demande a été adressée à Mr le Wali pour lui demander de réaliser sous son patronage cette semaine culturelle et à cet effet une demande a été déposé le 6/62013- Une réponse affirmative a été donnée par courrier N°903/CAB/A.H./2013 en date du 18/06/2013 pour l’organisation d’une exposition Hommage Guiseppe Verdi en collaboration avec l’institut Culturelle italien et cela à la Maison de la Culture Kateb Yacine à compter du 23/06/2013, une copie a été adressée en ce sens au Directeur de la Culture, qui également avait garanti l’aide pour la réalisation de ce projet….Nous espérions, alors vivre successivement une période de variété culturelle, avec l’histoire de l’opéra de « Verdi Guiseppe », qui serait suivi par le festival de Rai et enfin par le festival de danse populaire international, mais pour des raisons que nous ne connaissons pas, l’affaire semble être tombée à l’eau. Nous exprimons alors en tant qu’amoureux de l’Opéra, ce refus de « Verdi de tourner le dos  à Sidi bel abbès» en tant que fait culturel.

Parallèlement à cela nous soupesons  le préjudice moral est indescriptible que vivent ces organisateurs dans le mutisme, par cette déception L’ensemble des déplacements  à Alger, Oran et Sidi bel abbès, pour mettre sur pied cet évènement culturel,  et tous  les frais que cela  a engendré pour ces  jeunes créateur d’évènement saint en( transport, restauration, hébergement et moyens de téléphonie), n’ont servis à rien. Quand à leur volonté d’être parmi cette jeunesse qui accepte les défis, elle sera pour un bout de temps refroidi…..Ces jeunes que nous avons rencontré , il y a 7 mois dans un coin d’un café, entrain de discuter à bâton rompu, l’organisation de cet évènement regroupe des éléments universitaires très homogènes, nous les retrouvions dans ce même coin de café, dans un état psychologique de total découragement, avec pour seule réponse qui se répétait  « Verdi a  refusé de venir à Sidi bel abbès »,et nous demeurons encore à savoir le pourquoi ?

A titre de rappel  et Selon Site Radio-France « Verdi fut un compositeur d’opéra italien né en 1813, la même année que Richard Wagner, Verdi traverse tout le 19ème siècle romantique italien en y portant à son apogée le mélodrame italien dans la lignée de Rossini Donizetti et Puccini. En un siècle Verdi fait évoluer et rénove l’art lyrique italien né trois siècles auparavant. En Italie, le nom de Verdi est associé au “Risorgimento” (en italien, “Résurrection”) en fait le symbole de l’identité nationale et de la volonté d’indépendance du peuple italien. De son vivant, Verdi a reçu de très nombreux honneurs nationaux et hors de son pays natal. Verdi consacre l’essentiel de son œuvre à la scène. A son catalogue figurent surtout des opéras (33), quelques mélodies, de la musique religieuse et chorale, et un seul quatuor.
Verdi doit sa notoriété de compositeur à son grand art de la force dramatique, à sa ligne mélodique facile à mémoriser et à l’invention toujours renouvelée, à un rythme symétrique entrainant, à des chœurs immortalisés. Sa musique rassemble et unit les cœurs à travers les sentiments et les passions humaines, elle sait aussi ouvrir l’espace qui frappe l’imaginaire.
Sa personnalité très humaine, équilibrée, faite de sang, de chair, d’esprit, de beauté, de grandeur participe à sa popularité. La mort du  compositeur italien  à Milan le 27 janvier 1901

K.Benkhelouf