Vietnam: des milliers d’arbres sauvés de l’abattage grâce aux réseaux sociaux

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Un bel exemple, de démocratie participative au Vietnam , un pays tropical, à forte concentration arboricole, ce qui n’est pas le cas de notre pays et particulièrement notre région de Sidi bel abbes connue pour son climat semi aride, où chaque arbre possède une forte symbolique contre l’érosion , et l’avancée du désert. Une situation pour le moins similaire à celle  de la ville de Sidi bel abbes, où l’on décide  d’abattre froidement dans  un jardin naturel, botanique pas moins de 300 arbres de diverses espèces, qui ont été déclarés “indésirables”, ou “envahissants”, par ceux là mêmes qui sont payés pour protéger la nature. Ce n’est pas parce que notre jardin a été abandonné pendant plus de 30 ans que  l’on s’arroge le droit de le décimer. L’inconscience collective nous mène à notre  pure perte. Nous avons choisi ce bel article  sur Geopolis suivant le lien  ci dessous :  http://geopolis.francetvinfo.fr/vietnam-des-milliers-darbres-sauves-de-labattage-a-hanoi-56847

Nous souhaitons donc à nos chers lecteur ,bonne lecture , et surtout une bonne méditation sur le sujet.

Petite révolution au pays du Dragon. La municipalité de Hanoï a renoncé à son projet d’abattage de 6.000 arbres dans les rues et les parcs de la capitale après une mobilisation inédite sur les réseaux sociaux. Un groupe Facebook a même été créé pour dénoncer le projet des édiles et épargner les arbres. Très vite, il a réuni près de 30.000 «like».

Dans cette ville de six millions d’habitants connue pour son côté provincial, son «quartier français» et ses boulevards verdoyants, une petite manifestation a aussi été organisée le 20 mars 2015, avec slogans et pancartes. Un fait exceptionnel au Vietnam où le régime autoritaire est peu enclin à laisser libre cours à l’expression publique. Mais le résultat est là : «Le maire de Hanoï a demandé l’arrêt de l’abattage des arbres», a indiqué le journal en ligneVnExpress.

Pour justifier son intention de tronçonner ces milliers de végétaux, la mairie avait avancé des raisons de sécurité sur la voie publique et annoncé un plan d’aménagement de 3,4 millions de dollars. Auparavant déjà, elle n’avait pas hésité à déraciner les arbres tordus ou penchés pour les remplacer par des essences plus disciplinées. Mais la population ne l’a cette fois pas entendu de cette oreille, d’autant qu’elle soupçonne fortement les autorités de vouloir tirer profit de la vente du bois. «De nombreux arbres de la ville sont centenaires et leur bois est très précieux», estime le quotidien Thanh Nien.

Les manifestants, pour arriver à leurs fins, ont profité de la décision du Premier ministre Nguyen Tan Dung de ne plus empêcher ses concitoyens d’accéder à Facebook car, a-t-il reconnu, c’est «impossible». Dans un pays communiste à parti unique où les blogueurs «déviants» sont envoyés en prison, l’arrivée des réseaux sociaux a fait l’effet d’une dangereuse invasion. Mais plutôt que d’essayer des les bâillonner, le gouvernement a finalement préféré les investir aussi afin d’y diffuser «l’information exacte».

On peut imaginer qu’au bout du compte, l’internaute y gagne. Le Vietnam détient aujourd’hui l’un des taux d’habitants connectés à Facebook les plus élevés au monde: un tiers des 90 millions d’habitants dispose d’une page sur le site créé par Marc Zuckerberg.

A Hanoï, en tous cas, le réseau a permis aux manifestants d’avoir gain de cause. Une première victoire.

Dans vieille ville Hanoï quartier 36 corporations

Dans la vieille ville de Hanoï, le quartier des 36 corporations où un vieil arbre a déployé ses branches. Une liberté de la nature que la municipalité ne semble pas apprécier du tout.

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