Zérouala : Le piratage des conduites de l’eau potable prive toute une population

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C’était suite à un “ras le bol” de la population de la localité de Deligny sise à une dizaine de kilomètres à l’Est de Sidi Bel-Abbes et exprimé surtout à travers des batailles rangées  devant les uniques fontaines publics en vue de se ravitailler en eau potable que les autorités locales se sont subitement réveillées pour  s’enquérir sur les probables causes de l’assechement subite des deux chateaux d’eau. Le bouche à oreille a permi à ces memes autorités de déceler plusieurs branchements illicites effectués tout au long des conduites depuis le champ d’oliviers mitoyen à la route nationale N°13 (SBA-Oran) jusqu’au cimetière commun de Sidi Brahim en traversant l’Oued Mekerra.Ce piratage d’eau potable initialement destiné à la population de Zéroula et Mehadid, permettait aux agriculteurs véreux  d’irriguer leurs serrres et champs de légumes au détriment d”une population qui se plaint d’un manque d’eau déjà criarde  depuis l’indépendance et sans qu’aucune solution n’eut été prise.Bai a déjà reporté sur ce phénomène dont cette localité qui en souffre énormément et ce, depuis des décennies. Hormis , ces fontaines installées en 1963 qui continuent de fonctionner malgré que de nombreux foyers ont payé le branchement avec compteur  en vue de permettre à l’ADE de se ressaisir du dossier définitivement, l’eau ne coule plus ou rarement dans les robinets.Il est impératif que les autorités passent au crible toute cette conduite depuis son départ jusqu’au village en question  car faudrait-il le signaler ici sur l’ancienne route entre Sidi Brahim et le cimetière commun , on remarque aisement des conduites qui traversent la chaussée  (ici à l’image) et si vous les suiviez du regard jusqu’à leur origine , ils débouchent probablablement  sur des bouches de vannes .Si le piratage a été décelé au niveau des oliviers , il reste  clair que d’autres existent et existeront sans la rigueur et l’impunité , ces memes pirates reviendront toujours pour s’accarparer de liquide précieux et le détourner à leur serrres au détriment d’une population qui a soif et qui risque un de ces jours de s’extérioriser.

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