Le plaisir du voyage est une denrée, que l’on obtient difficilement en ces temps, et prendre son passeport et ses bagages ne se fait pas sans qu’un serrement de gorge, ne vous prenne. Donc l’idée tout en étant belle, que son accession parait difficile à être réalisable sans en être tourmentée. En attendant que les frontières ne s’ouvrent, je vais me permettre de retracer ce fameux voyage fait en 1994 Mais cette fois là je pense m’etre séparé de l’agglutinante chose qui me stoppait et me voyais prendre ma Renault Trafic et partir…..
Cependant, le même phénomène que je ressentais lors de ma première sortie pour l’étranger, me revenait à l’esprit. Etrange phénomène que celui d’avoir peur pour rien, en ces lieux de police et de douane. Le simple fait de mettre mes pieds dans l’enceinte du Poste Frontière me parait être maintenant « un voyage complet en soi ». Et avant même que je n’arrive devant la frontière que je me sentais envahi par l’étrange sentiment, me donnant l’impression d’avoir déjà visité cette contrée étrangère.
La redécouverte de cet univers particulier par ses multiples accès, des obligations du pesage, des outrageants déshabillages, suivit des rhabillages. Des vérifications par le scannage Enfin, vous comprendrez que cette contrée est armée jusqu’aux dents d’une légion qui s’identifie par des termes se terminent successivement en «âge».
Arrivé au Poste Frontière Algéro-Marocain de Zoudj Bral qui me permettrait de me rendre à Oujda, je suis fasciné par les différentes étapes que les passagers sont appelés à franchir. Il y a d’abord une foule innombrables de passagers de différentes nationalités qui se croisent, les un s’en vont de par ou d’autre et d’autre se voient refuser l’accès de par ou d’autre. Tous, sont contraint de subir les mêmes gestes et même paroles ;Présenter à l’agent de la PAF, l’ensemble des documents, pour vérification, et nécessaire au passage, dont le passeport, le carnet de vaccination, le titre de congé, le carnet militaire et j’en passe, ensuite se plier à son obligé regard professionnel déstabilisant, .Ensuite, un autre agent nous scanne avec nos bagages, et cette opération nécessite de tout déposer avant de passer sous la porte magique qui vous fouille. Par la suite, l’on reprend nos bagage pour nous rendre auprès des agents de la douane chez qui l’on est obligé de tout déballer. Alors là, nous vivons un nouveau rinçage, et un essorage à « la gueule du client » c’est la seule différence qui existe entre la voix terrestre et l’aérienne, qui nous impose le pesage. Soit l’on se voir dépouiller de certain produit, soit il faut être généreux, soit user de l’intervention., soit payer ou alors abandonner . Puis, l’on sort de l’enceinte Algérienne pour rentrer dans le purgatoire du poste Marocain.
Etrange à l’exception des uniformes des agents de la douane et de la PAF du pays d’accueil, rien ne change, les même gestes sont répétés sauf que la PAF vous demande le nombre de jour que vous allez passer et chez qui. Une fois encore l’on remet nos papier à la PAF qui nous scrute « exagérément bien », comme pour nous indisposer ou attendre de nous quelque chose ! Puis nous fiche, et à qui l’on doit prouver, que l’on n’est pas méchant. Finalement, c’est la zone rayon X, où tout ce que l’on est et tout ce que l’on possède est scruté. On nous passe le détecteur de métal à des endroits embarrassants. Puis enfin la douane, qui après avoir fouillé, demande « avez-vous de l’argent ? » et vous ajoute la bienvenue.
En passant d’une étape à l’autre, ce purgatoire, je ne devenais tranquille et apaisé qu’à la fin.,
Le jour de mon départ, j’étais étrangement inspirée par ces normes de sécurité. En fait, chaque fois que je re-ressortais mon passeport de la poche de ma veste, je me disais qu’il serait fantastique d’avoir des normes aussi élevées pour notre «sécurité intérieure». Vous ne trouvez pas? En vérifiant se que l’on doit prendre, se que l’on doit voi
A la frontière d’un autre Pays voisin lorsque vous vous présentez dans la salle le brouhaha vous n’entendez que le bruit des cachets ronds et soudain quelqu’un vous dit « ESME BABAK »vous sursautez parcequ’il faut faire vite pour se rappeler sinon si ALZEIMER ! Alors le mieux c’est de faire ses réservations dans des Agences Algériennes payer en Dinars et montrer vos reservations avec la tête haute.
Bonnes vacances