Marc Mennessier indique dans Le Figaro que « le fait de courir un marathon (42, 195 kilomètres) ou un semi-marathon «ne conduit pas à un risque accru d’attaque cardiaque». Selon eux, ce risque est au contraire «bas et même inférieur à celui encouru en participant à un triathlon ou en faisant un jogging» », selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine. Le journaliste explique que « le Dr Aaron Baggish, du Massachusetts General Hospital, et ses collègues ont analysé les infarctus survenus parmi 10,9 millions de marathoniens et de semi-marathoniens entre 2000 et 2010 ». « Sur toute la période, seuls 59 de ces sportifs ont subi un arrêt cardiaque pendant et une heure après la course ; 42 en sont morts. Ce qui donne un taux de mortalité de 1 sur 259.000, contre 1 sur 52.630 chez les triathlètes », note Marc Mennessier. Le journaliste précise que « la différence entre le nombre d’attaques et le nombre de décès s’explique par la présence de personnels médicaux capables d’intervenir rapidement tout au long et à l’arrivée du parcours. En clair : on a plus de chances de réchapper à un infarctus pendant un marathon que chez soi… ». Marc Mennessier ajoute qu’« une étude détaillée de ces accidents et de ces décès révèle que les victimes souffrent majoritairement de déficiences cardiaques. En particulier de cardiomyopathie hypertrophique, une pathologie caractérisée par une perte d’élasticité du muscle cardiaque rendant le cœur moins apte à pomper le sang de l’organisme. L’âge des marathoniens ayant tendance à augmenter, beaucoup souffraient également d’athérosclérose. Or, ces problèmes peuvent s’aggraver lorsque la personne fait un effort violent comme c’est le cas lors d’un marathon ».
« Nouveau-nés : le danger des antidépresseurs » Le Parisien Le
Le Parisien fait savoir que « la prise de certains antidépresseurs de type ISRS en fin de grossesse multiplie par deux le risque de donner naissance à des enfants souffrant d’hypertension pulmonaire persistante, selon une étude menée par l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède) ». Le journal indique que « l’enquête a été réalisée dans les 5 pays d’Europe du Nord et a pris en compte 1,6 million de naissances survenues entre 1996 et 2007. Sur les 11 000 femmes prenant des antidépresseurs en fin de grossesse, 33 enfants sont nés avec de l’hypertension pulmonaire ».
« Les hommes qui mangent des pistaches sont meilleurs au lit »
Le Figaro C’est du moins que ce que titre le Figaro, qui note qu’« en consommant 100 grammes de pistaches par jour, des hommes ont constaté une réduction de leurs troubles de l’érection ». « Plusieurs études épidémiologique ont déjà démontré les effets bénéfiques des pistaches et des noix sur les maladies cardiovasculaire (les gens qui en mangent 1 à 4 fois par semaine ont un risque de décès par accident cardiaque réduit de 25 %), mais l’effet sur les performances sexuelles n’avait jamais été évalué », remarque le quotidien. Le journal relate ainsi une étude parue dans l’International Journal of Impotence Research, menée par une équipe de médecins de l’hôpital Atatürk d’Ankara (Turquie) : « Les chercheurs ont mené une étude prospective simple sur un panel de 17 hommes mariés consultant pour une dysfonction érectile. Le panel a eu à un régime alimentaire normal mais contenant 100 g de pistache par jour, et cela pendant 3 semaines ». Le Figaro observe qu’« entre le début de l’étude et la fin du régime riche en pistaches, le score moyen de l’index international de la fonction érectile (IIEF) est passé de 36 à 54 points, ce qui est une amélioration très claire, remarquent les chercheurs ». « Le flux sanguin mesuré dans le pénis par Doppler à ultrasons présente également une amélioration très conséquente, ce qui est à mettre en relation avec les bénéfices cardiovasculaires déjà trouvés pour ce type de régime », ajoute le journal. Le Figaro précise toutefois qu’« avant de remplacer le Viagra par des pistaches, il est préférable de prendre ces résultats encourageants avec prudence. Cette étude exploratoire a été menée sur un échantillon de personnes assez réduit, sans qu’il n’y ait de groupe contrôle qui aurait permis de mesurer l’effet placebo probable d’un tel changement de régime ». « D’autre part, le fait que la Turquie soit le troisième producteur mondial de pistache a peut-être poussé les chercheurs turcs à mettre en avant les bénéfices d’un tel produit, par patriotisme », conclut le quotidien. Revue de presse rédigée par Laurent Frichet Haut de page Haut de page