Sidi Bel-Abbes – Les participants aux deuxièmes journées nationales de médecine interne, dont les travaux ont été entamés vendredi à Sidi Bel-Abbes, ont souligné l’impératif pour les médecins généralistes et autres praticiens d’apprendre les nouvelles thérapies pour une meilleure prise en charge des maladies chroniques.
Les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de connaitre les derniers développements dans le domaine de la lutte contre ces maladies chroniques et les derniers traitements pouvant réduire le taux de mortalité pour cette frange de malades, et tout particulièrement les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Dans ce cadre, le Pr. Amine Hachemi, chef du service de médecine interne du CHU Abdelkader Hassani de Sidi Bel-Abbes, a indiqué que le nombre de malades atteints de diabète et de HTT est en hausse en Algérie, précisant que les études ont montré que plus de 25% des Algériens adultes sont atteints de HTT et 10% souffrent de diabète, ce qui rend nécessaire l’amélioration des connaissances des médecins, sachant que de nombreuses découvertes interviennent, chaque année, en matière de traitement.
Dans ce contexte, l’intervenant a mis en exergue les efforts de l’Etat pour mettre à la disposition des malades les dernières innovations en matière de traitement, soulignant qu’au vu de ces statistiques, qui représentent un véritable problème de santé publique, et dans le but de réduire le taux de mortalité des malades et les coûts des traitements, il est nécessaire d’être au fait des dernières innovations, et ce par l’intensification de la formation continue au profit des médecins et des praticiens par l’organisation de stages, tout au long de l’année, afin d’améliorer les méthodes de traitement et de garantir une meilleure prise en charge des pathologies dans les hôpitaux, notamment en ce qui concerne les cas compliqués d’entre elles.
Il est à signaler que plus de 200 médecins et praticiens, venus des quatre coins du pays, participent à ces journées médicales.