Désormais le temps des mesures déclamatoires dans les institutions locales officielles, partisane et officieuses est bien révolu, il convient de nommer les choses contextuelles et sociétales telles quelles sont et selon la norme réglementaire locale pour quelle soit vraie, réelle, exacte et authentique à la fois. C’est une tradition d’ailleurs qui n’est pas nouvelle à Benisaf , elle dégaine selon la conformité des règles réglementaires officielles les aléas de la commune de Benisaf gérait par une APC moribond et un exécutif décontenancé.
En ma qualité d’élu dont le parti PLJ ne s’est jamais intéressé de l’action de ses militants responsables au niveau local. je tiens par le biais de ce bilan de fin de mandat concentré et mitigé selon mon appréciation objective conforme à la règle de droit à présenter surtout à l’intention de l’opinion public et particulièrement celui de Benisaf et ce conformément aux faits réels basés sur des situations, des chiffres, des actions concrètes, mesurables et factuelles et ce pour ne pas me conditionner dans la médisance, la calomnie et le dénigrement encore moins dans des appréciations subjectives, sentimentales et inutiles.
Mon orientation est avant tout responsable, morale, sociale , transparente et mesurable; elle m’ engage au grand respect et dans chaque action, dans chaque fait et dans chaque événement, lié administrativement à une règle de l’art et au principe de droit que nous nous referons pour toute justification et confirmation afin de dissuader et de proscrire tout malentendu, équivoque ou incompréhension allant dans la subjectivité egocentrique et sentimentale en dehors des opportunités pour tout développement qui incombent la responsabilité de l’APC et de la commune devant les citoyens de façon générale, c’est peut être cela le sens profond même de la démocratie participative, responsable et de proximité.
Dans un premier temps, il est utile et combien nécessaire de faire un large constat, pour un éventuel développement d’une cité donnée comme Benisaf étant le cas pris en considération, la réalité est bien visible et le commun des mortels en sait encore bien plus encore que moi.
Le développement de la ville et sa prospérité minimal( hygiène-Eclairage public-espaces publics- aménagements) se manifeste à partir d’infrastructures publiques de base permettant de rendre le cadre de vie de la population plus accommodante et plus pratique pour le citoyen. Cette assignation est dévolue à l’APC dont la gestion (démocratie participative) se fait par un exécutif incorrect piloté par un président impotent au milieu d’une structure administrative rétive.
La nature des fonds pour le développement étant l’autofinancement( AF) issu du budget communal, en plus une dotation de l’état entrant dans le cadre du Plan de développement Communal(PCD), ajouté des programmes sectoriels ( PSD)et un autre fond de compensation(FCCL) Ces deniers publics sont à la merci d’une gestion d’un exécutif qui ne connait pas ce que s’est les 3E( économie, efficacité et efficience) pour mieux embellir et entretenir le cadre de vie et savoir améliorer la situation des citoyens sinon la réalité est bien visible .
Ces opérations pour le développement sont inscrites sur proposition de l’APC et selon la contenance de la dotation financière octroyée par la wilaya et l’Etat. La commune est une entité qui a pour mission première de puissance publique, mais aussi de promotion du développement et également en tant que propriétaire du patrimoine de la cité, veille à leur entretien, maintenance avec une efficacité pour le bien être social.
L’importance du budget communal est conditionné par l’ importance de l’activité économique et sociale de la commune , cette activité économique locale procure un revenu issu de la fiscalité qui lui revient de droit en plus de ses propres revenus issus des baux de location et autres recettes de son patrimoine productif .
Un budget est conséquent quand il reflète une bonne activité ou la croissance économique est déterminante dans sa localité, le cas échéant, le revenu communal se resserre et ne permet pas de dégager une cagnotte suffisante pour un autofinancement conséquent d’où le développement se restreint par des activités moindres .
Pour les périodes 2013-1014 -2015 et 2016, les recettes communales de Benisaf en équipement (AF+PCD+FCCL) représentent 497.942.728,55DA, la cagnotte budgétaire (BP) pour ces 4 années représente 1.030.115.586,16DA le BS pour 2014-15-16-17 est de 1.098.076.752,55DA leurs destinations pour consommation ont été approuvées par la majorité de l’APC avec des réserves à l’appui menées par une opposition vivante.
L’éclairage public, l’assainissement à travers la ville, l’aménagement à travers la ville et le bitumage des rues et ruelles et espaces verts ont été les principaux créneaux destinataires pour la consommation de ces crédits. Le cadre culturel et social est défaillant.
1-l’éclairage publique : les fiches techniques préparées pour l’E.P (éclairage public) ne sont pas matures par manque d’étude, d’analyse de faisabilité, examen technique et financier- économique-manque de suivi…le cas l’EP de la rue de la république ou il ya eu un manque de candélabres par rapport à la quantité représentée dans la fiche technique conventionnée, un avenant a été négocié et la différence des candélabres a été introduite dans une ruelle déjà pourvue de candélabres. Le résultat est que la ruelle sombre à ce jour beigne dans le noir. Certaines rues ont bénéficiées de l’EP des deux cotés de la rue quand d’autres sont démunies.
L’EP de la corniche qui relie le port à la plage de Sidi Boucif, un fiasco devenu un vestige provoqué par les responsables locaux et bien d’autres cas ( plage du puits- Zhun-plan 2…) .
Benisaf beigne dans le noir surtout dans les quartiers populaires ( Hai Nahda-Hai –Bouhmidi- Benikhaled- Plage Madrid- Zhun-Sid-Sohbi….et meme la plage du puits), les doléances pleuvent de partout sans aucun écho et l’état des lieux des supports de l’E.P sont dans une situation ou plus de 70% des supports E.P sont non conformes, déplorables, désastreux, tristes et pitoyables( caches abimés-ampoules pendantes- fils électriques à la portée de tout le monde- crosses déplacés-rouille très avancés- demis-candélabres inutiles- candélabres tordus –candélabres cassés….La maintenance et l’entretient ne sont pas nuls mais négatives, la qualité du produit est défectueux au point ou dans chaque mandat électorale le changement du réseau EP est sollicité, alors que les candélabres du jardin public , ou bien d’autres lieux en bois situés à la plage du puits qui date des années 40 sont dans un très bon état. Pour les trois années précitées, la commune a dépensé pour l’EP une somme de 62.902.896,87DA entre AF et PCD sans compter le montant en PSD avec un résultat très mitigé par manque de suivi et de qualité des produits et du travail .
2-les aménagements à travers la ville : en majorité se sont des trottoirs (dotation pour trois années suscitées est 60.891.180,15DA) mal conçus en termes de faisabilité des bordures sans penser à mettre des avaloires pour permettre en période de pluies des écoulements dans le réseau d’assainissement. C’est en fin travaux de ces aménagements qu’en reparte avec des consultations pour faires des saignées traversant les chemins communaux pour qu’en fin de compte le manque de maintenance provoque plus des vicissitudes et de dégâts que de bien
Ces saignées en matière ferreuse traversant les routes provoquent des désagréments pour les citoyens habitant dans les parages par des bruits stridents à chaque passage de voiture. Par ailleurs la majorité de ces saignées ne sont pas fonctionnelles d’ailleurs ceux de la sortie de Benisaf avant le « makam chahid » ont été goudronnées par les services de la commune peut être même avant leur réception. Le cout de ces saignées sont plus importants cout d’une signée estimé à peu prés à 900.000DA alors qu’un caniveau plus efficace coute en moyenne à 45.000DA
1-Le projet d’un mur de soutènement, il faut dire que tous les murs de soutènement de Benisaf ne se tiennent plus , tout juste après construction, ils s’écroulent( Plan2-Sidi Boucif-Sagla-Centre Ville-ex mairie…), et la garantie décennale n’est pas mentionnée dans le cahier des charges tout en attendant celui de la rue du cimetière qui ne tarde pas de s’écrouler il présente une inclinaison qui dépasse 45°.
Par contre le mur d’El Bitour Plan II, il a été conçu et modélisé dans deux cahiers des charges( deux fiches techniques différentes élaborées par un bureau d’étude( 1.228.450DA) dont chaque fiche technique est conçue un mur de 50ml soit au total un mur long de 100ml avec deux sources de financement AF et PCD pour un montant de 23.159.565DA en plus d’un avenant de 20% de ce montant .En pratique la construction du mur s’est faite sur une longueur réelle de 42ml pour un montant dépassant de loin celui calculé pour 100ml. That is the question ?et No Comment ?
2-Un chemin communal en « bi-couche » très mal conçu, n’ayant pas été débattu ni programmé au niveau de l’APC, n’ouvrant aucune étude de faisabilité, ni d’utilité, ni de priorité .Ce chemin est dépourvu d’ouvrages d’art et de bordures d’accotement, se situant sur un relief dont l’inclinaison provoque en période de pluie la destruction pure et simple de ce chemin. Enfin c’est une façon de jeter l’argent par-dessus les fenêtres pour que la finalité de la convention soit un gain de plus pour l’entreprise.
3-l’assainissement (dotation pour les trois années 20.966.912DA) les constructions illicites vont booster le VRD, les anciens et nouveaux réseaux, le manque d’entretient les fosses septiques communes présentent des situations alarmantes et dangereuses
-Tout un quartier ( Benikhaled) déverse ses eaux usées dans un pré appelé la « jungle » d’ou constitution un grand lac « d’égout » à proximité de l’abattoir communal . Le risque n’est pas moindre que le laxisme des autorités locales pour prendre des initiatives permettant d’éloigner tout risque de la santé publique ( moustiques-odeurs-mouches ).
– Boukourdan se noie dans des poches d’eaux usées, l’ex.Ferphos ne supporte plus les fuites des eaux usées, Benikhaled avec ses fosses septiques saturées et les constructions illicites qui sont démunies de réseau d’eaux usées, ainsi que le manque d’entretient des avaloires remplis de bouteilles en plastique et en verres et autres détritus risquant de détériorer les réseaux d’assainissements ou des fuites se font ressentir.
– Le centre ville présente des affaissements ca et la, des fuites d’eaux usées se manifestent déjà à l’intérieur même de certaines habitations de particuliers, prouve que le problème risque d’être important et dangereux à la fois et dans l’avenir.
4-les espaces verts : un PCD d’une cagnotte de 15.000.000,00DA pour entretenir 05 sites dont deux grands sites (deux jardins publics qui ont déjà bénéficié de plusieurs dotations mais en vain), l’objet de la fiche technique conventionnée à été élaborée par le moins disant (chose bizarre), sans faire apparaitre l’image paysagiste de l’art du site sinon
Des plantations clairsemées
D’arbres ébouriffés,
D’arbustes hérissés
Et de plantes constellées
Et quelques bricoles moches de maçonneries tarées mal faites,
Du fer forgé de mauvaise qualité,
Un réseau d’arrosage non fonctionnel,
Et un jeu de lumière qui ne s’allume même pas.
le projet d’un délai d’un mois est en panne à ce jour, le marché à été résilié faute de levée des réserves de fond et autres anomalies et sans suivit , ni contrôle ni évaluation sans que l’administration communale trop dépassée par les circonstances et les événements, ni le P/APC ne trouvent de solutions , ni d’issues pour clôturer et faire le bilan pour un site mal fait ou le jardin public s’est transformé de vidoir de déchets pour devenir par la suite un pissoir public alors qu’il représente officiellement un symbole de l’état.
5-Par ailleurs, les constructions illicites et illégales font des ravages, maffia et complicités se jouent devant le laxisme de l’administration ou plutôt de la puissance publique. Les travaux de voierie ajoutées à l’anarchie des choses. Un nouvel état d’esprit c’est à dire tout ce bien immobilier d’Etat exploité illégalement par des individus au vu et au su de la commune.
-Les affaires courantes pour un embellissement du cadre environnemental, telles les « Blanches Algérie » qui ne servent pas à grand-chose puisque la commune et le P/APC font de la concession au profit du privé sans aucun respect des dispositions des cahiers des charges voir article dans le quotidien d’al watan du 19/08/2017.
* le nettoyage des plages pour un montant allant jusqu’à 10.000.000DA par saison estivale, alors que pour les 10 « blanche Algérie »( soit 70 emplois) le cout de revient annuel est inouï sans autres contreparties
*« L’Habitat rural », « LSP » et « l’Habitat social » trois formules dont le support de la réglementation administrative (gestion des dossiers des particuliers) et leurs traitements devant des commissions pour mieux évaluer et contrôler n’existent pas, aucun membre de l’APC n’est au courant de ce qui se trame à part un petit cercle lie à l’exécutif.
*il a été constaté par ailleurs, que des dossiers pour demandes de l’habitat ont été trouvés jetés dans des poubelles et le registre d’inscription des demandes présentent des feuilles manquantes ou seul le P/APC est maitre de l’attribution.
*beaucoup de projets délibéré par l’APC après budgétisation ont été annulés pour des raisons inconnus comme les jets d’eaux ( sidi boucif-centre ville-sagla), les décors d’entrées de la ville EST et OUEST
*l’horloge historique de Benisaf a été retenue dans un PCD avec un article précis pour sa réparation et sa remise en état pour une cagnotte de 400.000, DA.l’ex mairie nage au milieu des eaux usées.
*Une pêcherie qui n’a jamais vu le jour, ainsi que les parcs à travers toute la ville pour un montant de 4.592.687,3DA.
*une étude pour un café à Rachgoun pour 6.000.000DA n’a pas vu le jour
-Cette situation est extraite d’une attitude de non droit, ou le désordre, l’indiscipline et l’absence d’autorité représentent les dispositifs de la nouvelle et mauvaise conduite des responsables locaux. Il était plus intéressant de penser à la cité balnéaire, au port de pêche de mettre en place une poissonnerie digne de la cité, des marchés de proximités pour chaque quartier, sont utiles et nécessaires. L’existant de ces marchés sont devenus des vestiges du patrimoine communal (poudrière-Boukourdan-Sid Sohbi).
*Des projets d’embellissement pour quartiers tels les jets d’eau ne verront jamais le jour et leurs dotations financières ont été détournées sans que l’APC n’approuve.
* des extraits de PV de délibérations qui n ont jamais fait l’objet d’une délibération, font l’objet d’approbation pour bail de location de terrain.
* le patrimoine communal non connu, un sommier de consistance ne reflétant guère la réalité du patrimoine de la commune.
*les créances communales ne sont pas connues ni évaluées.
*absence d’un fichier foncier communal mais les constructions illicites se font sur du foncier communal
*les responsables, les élus, les partenaires socio-économiques et les citoyens ne s’intéressent plus à leur cité par manque de dialogue et de concertation.
L’état des lieux du patrimoine immobilier de benisaf s’est dégradé lourdement les stades maticos sont dans des états piteux, aire de jeu de la plage du puits détourné de son activité pour une mince ressource qui ne suffit pas de réparer sa dégradation. L’e x cinémas Rex a été délibéré par l’APC pour devenir un centre de culture( ciné club) est resté lettre morte .
* l’ex Wali s’est permis le luxe de céder le terrain communal d’une ex entreprise de menuiserie communale ainsi que la concession d’un parking et d’une partie de la plage du puits au détriment de la règle du droit en face de la caserne de l’armée , il a octroyé un lot de terrain faisant partie de l’espace vert communal.
-Aucun membre de l’APC n’est capable de faire une évaluation de ses opérations suscitées qui touchent l’activité de la commune au profit de la population et de l’environnement de la cité, de la commune. L’environnement politique ne fait plus partie de la collectivité locale en dehors des élections, tandis que l’environnement économique à part les marchés qui font l’activité financière qui est prisée, il ne s’agit pas aussi de montrer et d’indiquer que l’environnement social et culturel est apathique, l’environnement spécial est squatté et celui de la technologie est méconnu
Toutes ses opérations citées n’ ont jamais fait l’ objet d’une séance de réflexion, de discution au niveau de l’APC malgré maintes insistances pour mieux faire valoir la nécessité de l’ utilité du développement local dans sa transparence .Cette situation n’a pas apporter un plus dans le développement de la commune les réseaux d’assainissement, d’AEP, d’EP, routiers, par manque de faisabilité qualitative, et d’entretient présentent des risques et dérives majeures pour le proche avenir. Une commune chef lieu de Daïra dont la tutelle est aussi absente dans le suivit des programmes locaux et la situation des citoyens de la commune.
Il est impératif que nous agissions de la sorte pour offrir les moyens nécessaires et élémentaires pour améliorer la situation économique et les services de la population.
C’est une communication rare et nouvelle de proximité et de transparence en faveur du citoyen en général et de ceux de Benisaf en particulier occasionnée pendant ce mandat conformément aux dispositions des articles 11,12 et 14 du code communal.
Les habitants de Benisaf du moins ceux qui ont Benisaf dans leur tête et dans leur cœur, devront participés même pour une présence facultative aux assemblées communales (article 26 du code de la commune) ; une façon nouvelle de s’enquérir, de voir, d’écouter et de se renseigner sur les domaines économiques, sociaux, culturels, sportives sur l état et la situation et la conjoncture de la ville. La commune n’a pas su à ce jour et ne pourra innover dans la concertation en créant les conditions d’une participation élargie et responsable – habitants-usagers-commerçants-salariés-jeunes-femmes portant sur le diagnostique, le suivi, l’évaluation et le contrôle de leurs activités dans un cadre de vie décent pour que la cité se prospère.
Le bilan portant sur les procédures irrégulières et anormales des dépenses de fonctionnement n’est pas traité dans ce rapport. Les finances, recettes et dépenses contenus dans le budget communal nécessite une analyse approfondie qui nous amène à découvrir des anomalies et incohérences criardes par le manque du savoir faire. Un audit est utile pour mieux évaluer et faire ressortir les anomalies et les irrégularités au niveau de la conformité des procédures des titres de recettes et de dépenses.
La période de l’opulence financière n’a pas donné l’effet escompté pour un meilleur cadre de vie et amélioration de la situation , la période des vaches maigres qui s’annonce ne pourra se prononcer devant le désastre de la situation de la cité.
BENALLAL MOHAMED: élu de l’APC