W. Sidi Bel-Abbes : “EMBELLIR N’ÉTAIT PAS INUTILE MAIS GÉRER LES ESPACES EST UNE NÉCESSITÉ VITALE”

“Se contenter de peu, c’est se résigner à un échec patent “
(L’Histoire après tout , n’est pas une école de Morale ) de François MURET ET Denis RICHET

Ah! Si cela ne tenait qu’à un stade , si bien situé qu’il soit , pour apaiser les aspirations sociales de toute une population , c’est exiger l’apport d’une allumette pour alimenter un brasier qui n’en finit pas de grossir . Des chantiers entamés ,des projets suspendus sans que l’on sache la raison, d’autres qu’on annonce “sans exposé des motifs” , on en voit tous les jours jusqu’à être l’accoutumance pour une population qui n’a plus pied , même pour celle qui habituellement se targue d’avoir le pied-marin.

Quand on allonge ses pas , vers  la façade du siège de Wilaya , on constate que des travaux d’embellissements engagés sous le mandat de quatre préposés à la responsabilité de cet édifice , recevant de plain-pied un soleil au zénith , n’en finissent pas de s’étirer , sans que l’on établisse de visu une réception définitive , de ces travaux d’où se dégage un goût d’inachevé , n’ayant pas sous les yeux un cahier des charges pour nous en fixer les limites .

On peut toujours revenir sur la nécessité du Boulevard d’excellence , ou le fantasme du “Lac de Sidi-M’hammed Ben-Ali , sans compter les “Macta I et II , et autre transformation du Jardin Public , le problème réside dans le manque de réflexion quant à l’opportunité de ces réalisations , les motivations sont superficielles pour ne pas être faillibles dans leurs objectifs espérés ou attendus , sans omettre de signaler, parfois ,  que les concepteurs se confinent dans l’approximation .

C’est autant dire que les institutions ou, ceux qui sont  chargés  de les mener à bon endroit optent plutôt pour l’obligation de consommer des crédits globalement affectés au lieu d’inscrire le développement économique de notre CHER VILLE sur du LONG  TERME .

EMBELLIR N’ÉTAIT PAS INUTILE , MAIS PRÉSERVER L’EXISTANT ET NETTOYER ET GÉRER LES ESPACES DU QUOTIDIEN EST UNE NÉCESSITÉ VITALE.

On n’aurait pas à avoir l’outrecuidance à évoquer la place et la compétence des ÉLUS , vaste programme auquel doivent s’atteler  les POLITIQUES , pour espérer des lendemains qui chantent pour notre pays qui en a les moyens . Cette APW,  dont les prérogatives sont immenses et particulièrement en matière de prospective pour un développement cohérent de son environnement économique , culturel et social , n’a pas vocation à gérer les affaires courantes, à arbitrer ou à couvrir la liste du choix des Destinataires des logements , sa raison d’être C’EST LE DEVENIR DE SIDI-BEL-ABBES ( 5eme ville du pays) , pour se faire sa composante humaine devrait être à la hauteur de l’exigence d’une mission où les compétences sont une nécessité pour gérer l’ampleur de la tâche.

Pour revenir , à notre sujet premier,Je ne dis pas qu’il faille abandonner ledit stade , d’autant que mon défunt cousin Salah ABDEDDAIM , que Dieu ait pitié de son âme , avait veillé à son emplacement et à sa réalisation .
Si je m’exprime crûment ,  ce n’est sûrement pas mon côté ” VA-DE-LA -GUEULE ” qui m’incite à réagir ou le vouloir pérenniser du “ROULE-TA-BILLE ” qui m’inspire à écrire  ce que je crois vrai tel que l’exprime un TALLEYRAND à l’orée de sa vie : ” QUE SERAIT L’HISTOIRE SI ELLE PEIGNAIT JAMAIS QUE LES SURFACES SANS PÉNÉTRER DE L’INTÉRIEUR DES HOMMES QUI ONT JOUÉ UN RÔLE ET SANS DÉVOILER LES RESSORTS QUI LES ONT FAIT MOUVOIR .”