BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

Lorsque moi, avoue son moi !

ByBenKhelouf K.

Jan 23, 2012

Comme l’inspiration semble ne pas être au rendez-vous et que ma rubrique « Libre propos » chôme et qu’il fallait bien y mettre quelques chose. Comme l’on me connaît très peux, je me suis dis qu’il fallait que j’ose parler de moi tant bien que mal !. « Et pourquoi pas ! » me dira, en se frottant les mains, mon ami de toujours, celui qui est perché sur mon épaule gauche et qui ne cesse de me  confier  à l’oreille qui lui est proche, des histoires « aussi bien belles que pas mures » ! « Et pourquoi pas !» me répétais-je ! Je vais m’y mettre, tout en vous confiant que d’ores et déjà je crains la riposte de Mme Khoudia, qui guette mains et répliques, pour déborder à sa gentille manière sur les dits et les non dits- Ceci dit et bien voila ce que je suis !, Je suis l’individu  à la fois simple et compliqué. Très souvent  de nature à la fois douce  et dure. L’on me dit raisonnable et fou en même temps. Mon épouse pense que je suis  ordonné et très souvent  bordélique. Mes enfants parlent de moi à leurs  amis, comme étant un père cool, mais  intransigeant. Moi, je me connais  être un être passionné et raisonneur. A Bel Abbès info l’on me dit être de temps à autre dynamique, lorsque mon ami Djelloul ne me classe pas parmi les  dépressifs. Comme tout le monde j’ai eu des aventures, et la toute dernière, il y a 30 ans me voyais  décontracté les fins de mois  et coincé avant la fin du mois. Pour mon projet de demain je me sens  enthousiaste, mais  découragé, lorsque le frustré d’ami comme moi, n’est pas  dans son assiette. Je me  répète qu’il faut être  rigoureux et et surtout pas  négligent. Sachant qu’il m’en reste des choses à donner, je veux demeurer  généreux, pour que je n’apparaisse jamais  mesquin à leurs yeux. Parce qu’eux sont mesquins Oui c’est moi le compassionnel et le  tranchant si nécessaire. Oui c’est moi le  débordant d’affection  et débordant  de haine quand c’est nécessaire Oui c’est moi ce  soleil  qui réchauffe et  cet  ouragan qui emporte tout sur son passage Oui c’est moi qui suis à base cet « or » de la terre Oui c’est moi ! ,Oui c’est moi, celui qui  ne  travaille plus, hélas….Celui qui se trouve en retraite, pendant que les autres se la coulent douce quand il ne travaillent plus.

Oui c’est moi, qui papote lorsque je n’ai rien à foutre, celui qui a fait  lecture de tous les livres de Camus, de beaucoup de classiques, de livres fantastiques, de contemporains, ces lectures qui ont de la voix, du style, et qui sont bien écrits et je reste celui  qui ne  se rappelle de rien. Celui qui écoute toutes les  musiques classiques, lyriques, musiques du monde celles qui disent tout et toutes  celles qui ne parleront de rien, celles qui tout en faisant du bruit, comme moi, demeure muettes. Oui celui qui pratiquait jadis du théatre comme « un grand tout » et qui sombra comme une bougie  restée allumée, jusqu’à s’éteindre devant  rien. Celui qui s’active  culturellement comme un tout, dans tout, mais en conclusion, ne fait rien. Celui qui se  promène dans la nature pour sentir et apprécier, forets, montagnes, mer et tout  se qu’elle possède dans son sein, mais qui enfin de compte, se donne toutes les peines pour ne jamais faire rien..Qu’est-ce-que je fais dans ma vie? Et bien voila, je fais Tellement de choses, que cela  ne se résume  en rien !

Mais  j’en aime des choses aussi, dont  l’être humain et tout se qui déborde en lui, le soleil levant, blafard ou celui qui se meurt. J’aime les arbres et ce qui se cache dans leurs feuillages, comme verdures, comme senteurs et comme fruits. J’aime cet air matinal avant le lever du jour dont les propriétés thérapeutiques sont incontestables. J’aime les chevaux quand ils se mesurent pour  rendre digne et indigner les autres.  J’adore le chocolat, quoiqu’on me l’a interdit. J’adore le papotage entre amis, en me réservant de ne papoter qu’avec mes amis  de tout et de rien J’aime rire à gorge déployée quand on me fait rire, moi qui rit très peu. J’aime me déconnecter de la vie en me plongeant dans un grand livre ou en écoutant un morceau musical très spécial, et en ressentir une émotion forte. J’aime  rencontrer la  sincérité chez ceux qui savent se que c’est l’amitié. J’aime croiser tous les  regards et y lire une histoire..

Et aussi, autant que j’aime les gens et les choses, je déteste la lâcheté du ridicule, la vulgarité de l’insolence, l’intolérance tout court, la perversité qui surprend, les jugements de valeur que l’on néglige, les cœurs froids et sans âme….Je déteste le pouvoir des uns sur les  autres, et toutes les conséquences qui en découlent: Je déteste l’emprise étouffante et gratuite. Je déteste  l’emprisonnement que je m’imagine, que l’on m’a conté  et que le juge devrait en vivre une expérience, pour juger par la suite à leur guise au lieu de le comparer à une récréation. Je déteste les  harcèlements moraux dont j’en ai subi l’expérience, ce qui activa mon départ en retraite avant l’âge légal. Je déteste la  torture  car mon père l’a vécue, pour  ne jamais figurer dans le registre de ceux qui apportèrent l’indépendance.. Je détestes les souffrances gratuites que subissent les gens, au nom de rien..

3 thoughts on “Lorsque moi, avoue son moi !”
  1. Surprise par la lecture de cet article qui a laissé mon attachement vadrouiller à travers les interlignes provoquant une émotion jusqu’à détonner mes pleures ce que je conçois à travers vos déclarations me donne la volonté d’être sincère d’ignorer l’hypocrisie savoir apporter quelque chose à vos lecteurs quelle soit bonne à prendre Il suffit d’avoir un peu de bon sens pour tisser ces liens une espérance , un souhait qui méprisent la haine , qui sont d’une très grande utilité pour motiver ceux qui apprécient la lecture et l’écriture et de la communiquer aux appauvris une arme qui blesse mon ignorance et qui guéri et parfait mes connaissances imprégné ma joie dans une atmosphère de sagesse et de savoir communiquer devant une glace tout d’abord puis nous juger par notre deuxième personne parler de nos rêves qu’on brusqué nos réveil comme Mr Jilali.T qui ne cesse à travers nos pseudo qui sommes nous ? des amis qui ne connaît pas atteignant nos blessures par ses déclarations qui saignent pour chercher à nous éclairer dignement nous informer seulement un lien honorable une loyauté pourtant ils sont notre inspiration vos articles ardents et réconfortants depuis que je vous ai sous mes yeux sur BAI mes fidèles amis ma douleur s’apaise ma colère se ramollie et la fierté me revient à connaître au moins une loyale citoyenneté sincère
    Je veux être sincère une femme d’honneur je ne lâche aucun mot qui part de mon cœur et pince mes sentiments c’est ma jouissance. et mon soutien patriotique.

  2. J’ai lu et relu votre article .touché par sa sincérité j’ai préféré ne pas le finir et y rester dedans , chacun de nous a son histoire , son parcours , son expérience , mais peu de nous ont le courage d’en raconter un brin ,j’apprécie votre courage de nous partager cette part de vous même, avec vérité et spontanéité.

    J’espère qu’un jour , trouver en moi un « Moi » pareil , car l’homme brave que vous êtes , inspire de la sagesse ,de l’humanité propre , de la finesse d’esprit , et un instruit qu’on a toujours soif de le lire et même de le croiser .

    AMICALEMENT.

  3. Parler de soi n’est pas un exercice de style aussi évident que cela puisse paraître. Vous vous y êtes prêté avec complaisance et sincérité, non sans risque pour votre ego, d’autant plus que comme le disait Blaise Pascal, « le moi est haïssable »!
    Et pourtant vous nous en donnez à voir dans vos « confidences »
    Ce n’est pas tant le « moi » freudien que le « moi » culturel qui est intéressant dans votre(très)libre propos.Ce que vous y dites de votre moi, façon portrait chinois, est somme toute très normal. En prenant un très rapide raccourci historique et littéraire, il me fait remonter en mémoire cette citation de J. de La Fontaine :
    « Je suis chose légère et vole à tout sujet,
    et pareil à l’abeille, je vais de fleur en fleur,
    et d’objet en objet ».
    Votre description, toutes proportions historiques et contextuelles gardées,ressemble en fin de compte à la conception que l’on se faisait, et qui devrait encore prévaloir de nos jours, de celle de « l’honnête homme »:
    une conception de la vie dominée par le désir de mettre en valeur des vertus telles que la loyauté,la maîtrise des excès, l’altruisme,le sens de l’honneur et de l’amitié,… en fin de compte, rien qui ne soit condamnable, même s’il ne s’agit que d’une banale discussion sur..soi!

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