Le lycée Azza Abdelkader a abrité cette semaine le regroupement des membres de la coordination des corps communs et les fonctionnaires venus de plusieurs wilayas du pays, en particulier de l’est en présence du coordinateur national Nadjib Ben Meddour pour lancer un cri de détresse et rassembler un plus grand nombre de cette frange en activité dans les différents établissements du secteur de l’éducation dans le but aussi de rassembler les rangs et valoriser la cause.
« Malgré l’importance de l’effectif des fonctionnaires qui dépasse les 140 milles, la participation aux revendications et à l’appel de la grève reste toujours faible ne dépassant pas les 2 % » ironise le premier ministre Ouyahia à Tamanrasset.
Le coordinateur, plus déterminé, confiant à une participation plus large,… de sidi bel-abbés, insiste sur l’obligation d’être solidaire pour cette cause légitime. Il a rappelé entre autres, en désolation que la participation des fonctionnaires à sidi bel-abbés reste presque nulle, contrairement à l’est où le taux a dépassé les 75 %, pendant que d’autres ont carrément paralysé le secteur durant plus d’une semaine, faisant référence à Constantine, Batna, Bedjaia, Sétif et que la grève est toujours maintenue.
La coordination nationale des corps communs et des fonctionnaires de l’éducation a accusé les coordinateurs des wilayas d’avoir manqué à leurs obligations en omettant de représenter comme il le faut, cette frange qui souffre l’injustice et la marginalisation.
« Le temps est venu d’arrêter de travailler et entrer en grève jusqu’au mois de février »tonne t-il.
Mr Nadjib explique que c’est la seule façon de concrétiser ces droits légitimes longtemps bafoués qui demeurent dans la reclassification et l’insértion dans le corps de l’éducation en promulguant entre autres une loi contre les abus et les discriminations ainsi que la hausse des salaire et introduction de la prime de danger et celle de la qualification pédagogique, l’avancement et autres.