Les ménagères qui viennent quotidiennement s’approvisionner à travers les marchés des fruits et légumes de Sidi-Bel-Abbès et qui sont sidérées depuis quelques temps déjà  en lorgnant sur les prix de quelques légumes, particulièrement dame pomme de terre, qui a atteint la cime de 100 Da, tenez-vous en bien. Même au marché populaire de la grèba censé être attractif pour les modestes bourses a vu le prix du tubercule flamber jusqu’ à vous donner le tournis. Notamment au souk hebdomadaire qui se tient chaque vendredi, les prix ne sont pas à la merci des habitués qui font leurs emplettes une fois par semaine. Je suis obligé d’acheter au moins 7 kg pour tenir une semaine, car ma famille se compose de  8 membres, soupire cette mère, ajoutant, faite le calcul  pour un mois. Un autre père de famille dira, j’ai fais le tour hier, de la rue commerçante du faubourg Thiers à la recherche des prix abordables… mais peine perdue. C’est entre 80 et 90 Da le kg, je vais acheter uniquement des légumes pour faire une soupe s’exclama t-il. Pire, au marché du centre ville fréquenté par une certaine catégorie de personnes huppées, ici, la pomme de terre est cédée à pas moins de 100 Da le kg. Et la semaine écoulée, elle était vendue à 80 Da. A voir les prix en folie, il n’y a pas de doute que les marchands se sont mis d’accord pour cette hausse  des prix, comme à l’accoutumée pour s’enrichir au détriment des pauvres consommateurs. Certains vendeurs argumentent cet envol par les champs envahis par les eaux pluviales. A chaque fois, ils vous sortent une excuse…mais nous interpellons les services  chargés du contrôle, nous dirons de vives voix des pères de familles qui vivent sous le seuil de la pauvreté.