BHL est fidèle à la ligne de ses ancêtres, déjà initiateurs de la harka, qui avaient trahi l’Algérie bien avant l’occupation de 1830, en fournissant à la France le renseignement, le guide, le traducteur, l’éclaireur, le tavernier, le banquier et main forte, contre l’arabe qui les sachant félons et parjures les avait pourtant protégés, nourris et défendus contre l’inquisition et les hérésies de tous genres, des siècles durant, par devoir sacré envers les ‘dhimmis’. En récompense, le décret Crémieux les naturalisa et en fit des citoyens en les affranchissant de l’indigénat et donc de la misère des opprimés. Ils furent prompts à troquer les ‘chlomo, moché, yéhoud’ contre les paul, pierre, henri, mais abjects et méprisables gueux, ils demeurèrent, car le français de souche continuait à voir en eux les déicides bibliques maudits par Le Ciel et les mortels. Ils décuplèrent de zèle dans la basse besogne pour faciliter la pénétration de l’occupant et pour pénétrer eux-mêmes les rouages de la nouvelle administration au pouvoir. Aujourd’hui, BHL revendique une algérianité subitement retrouvée, faisant amnésie opportune et table rase de 132 années d’oppression barbare, en laquelle il voit une culture léguée par les français et les juifs d’Algérie. Il devra s’amputer de ses pieds noirs et s’arracher les oreilles avant même de songer qu’il pourra un jour, visiter l’Algérie. Jamais, en terre arabe, ses aïeux ne connurent les pogroms, les droits de cuissage, les perquisitions et autres pratiques avilissantes. Bien au contraire, ils furent élevés aux rangs de ministres, conseillers et hauts dignitaires de l’état et s’embourgeoisèrent outrageusement grâce à l’usure, la rapine et à la main basse. Ailleurs, en Europe, ils restèrent poursuivis par la malédiction de Moise, David et Salomon. ‘Vous errerez sans but et sans fin, maudits et avilis jusqu’au jour du Jugement Dernier’. Ainsi, ils ont survécu proscrits, apatrides et accablés par le mauvais sort. Et pour comble de désespoir, comme a dit Jean Paul Sartre, ils ne sauront se soustraire à l’opprobre et l’humiliation à cause de leur physionomie distincte et révélatrice de leur identité avec des oreilles arrachées, des nez crochus, des yeux sournois et des bouches d’usuriers vampires à sucer le sang. N’est pas philosophe qui veut. Les cheveux dans le vent, une chemise débraillée, le verbe acerbe et une arrogance démesurée n’ont d’effet que sur un esprit à court d’imagination et sur des médias en quête de scoops commerciaux. Personnage atypique, très haut en couleurs de saltimbanque poussant l’excentricité au ridicule qui ne tue pas, il n’a pour leitmotiv que l’holocauste. Madame Dhrif, vous représentez beaucoup pour les algériens pour vous exposer en pâture à un terrorisme intellectuel reposant sur des médias biaisés et acquis au sionisme mondial qui a eu raison de l’abbé Pierre, de Roger Garaudy et de combien d’autres. Ces gens sont notoirement connus comme fourbes et retors par tous les peuples du monde depuis la nuit des temps. Voyez donc, ce qui arrive au poète allemand Günter Grass pour avoir dénoncé l’arsenal nucléaire israélien. Le citoyen américain s’avouant vaincu, soupire : ‘ might is right but not for ever’.
Dr. Abdellah Adid Azzaim, vice-président de l’AEUw/w. Beverly Hills.
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