L’information sur la mise à l’écart suivi de la grève de faim entamée par le chef de département de physique à la Faculté des sciences de l’Université Djilali Liabès de Sidi Bel-Abbes par décision du ministère de l’enseignement supérieur et sur proposition, généralement, de ses responsables, ramenée par notre confrère de la version Arabe , a vite fait le tour de la ville et surtout les étudiants et organisations syndicales de la faculté en question qui se sont regroupés en masse pour signifier leur sympathie au chef de département limogé pour des considérations de règlement de comptes disent ils. En effet, voilà plus de Trois ans que M. Amri Mohamed , puisque c’est de lui qu’il s’agit, exerce la fonction de chef de département de physique dans cette faculté des sciences , par arrêté ministériel jusqu’à ce jour où il vient d’être notifié par décision de son écartement du poste qu’il occupe au profit d’une autre personne et cela n’a pas été de son gout qui voit ici une forme de sanction et vengeance déguisées contre ce qui s’est passé ces derniers temps dans cette faculté et surtout son refus de suivre une « certaine démarche » préconisée par sa hiérarchie signale-t-il.Tout récemment,il est fait d’une grogne des étudiants qui a été signalée par notre confrère BAI en arabe contre ce qu’ils ont désigné comme tapage nocturne et scènes indignes de quelques étudiants qui ont eu l’aval de l’administration pour fêter et célébrer une soirée alors que leurs compères étaient en plein période d’examen et c’est probablement la goutte qui a fait déborder ce mécontentement de l’administration.Le chef de département a entamé une grève de faim illimitée dans son propre département contre ce qu’il qualifie de décision arbitraire par la tutelle et entend aller jusqu’au bout avec cette grève de faim jusqu’à ce qu’il obtienne gain de cause, les associations estudiantines ont réagi rapidement en guise de solidarité avec le chef de département,ce qui va surement envenimer davantage la situation si aucune solution à l’amiable ne sera dégagée dans cette faculté au cours des prochaines journées.
Une première à l’UDL : Grève de faim illimitée entamée par un chef de département
One thought on “Une première à l’UDL : Grève de faim illimitée entamée par un chef de département”
Comments are closed.
Voici une fable de LA FONTAINE (Le Loup et l’Agneau) qui sied bien à cette situation déplorable et lamentable que vit , de nouveau, l’université de SBA:
La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous allons la montrer tout à l’heure.
Un « Chef de Departement » se désaltérait
Dans le courant d’une onde « pas si » pure.
Un Loup « engourdi sur son koursi » survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que « l’abus d’autorité », en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
– Sire, répond le « Chef de Departement », que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vas « exerçant ma fonction »
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
– Tu la troubles, reprit cette bête « nauséabonde » et cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
– Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ?
Reprit le « chef de département », « j’apprends encore » de ma mère.
– Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
– Je n’en ai point. – C’est donc quelqu’un des tiens :
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l’emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.
ET OUI, voilà ce qui arrive à celui qui ose déranger ceux qui ne travaillent pas correctement pas en leur demandant de justifier leur absentéisme chronique.
Courage, courage, monsieur car dans notre cher pays, le seul moyen de revendiquer ses droits, c’est la violence physique soit sur soi comme la grève de la faim ou le suicide , soit en détruisant tout ce qui vous entoure.
Vous avez choisi de vous détruire, dommage car vous laisserez après vous encore des loups qui mangeront encore et encore le peu d’honnêtes universitaires qui restent.