La « Paf » et « douane » du port d’Oran dans le collimateur des émigrés !

Tout à l’heure ,assis autour d’une tasse de thé du « Bled » dans une cafétéria de la ville ,où nous avons donné rendez-vous à deux jeunes émigrés qui tenaient à nous éclairer sur une situation d’une des plus déplorables ,vécue hier au port d’Oran et que nous avons eu vent par l’intermédiaire d’un parent à l’un d’eux. le hasard a volu que nous nous trouvions au KMS où ce parent essayait de toucher la capitainerie du port d’Oran par téléphone pour s’enquérir de l’heure du débarquement effectif bien qu’il a été informé la veille que le bateau atteindrai la cote Oranaise tot le matin du jeudi, ce qui l’inquiéta énormément du retard observé jusqu’à 14h dans la même journée . A l’autre bout du fil , une femme l’informa qu’il y avait toujours quelques voitures qui n’avaient pas encore terminé les formalités douanières et par conséquent visibles selon elle, sur le quai à partir de sa fenêtre.C’est ainsi que l’idée germa chez nous pour rencontrer ces jeunes et écouter ce qu’ils ont à nous dire.Mais avant de les rencontrer , nous avons bien voulu s’informer sur une durée normale que prendrait  l’embarquement et le débarquement, dans un autre port voisin ou autres ,de ce millier de passagers et plus de 350 véhicules que transportait hier le Tassili venant d’Alicante.Dans toutes les recherches que nous avons effectué et où l’on désigne par « mesures  portuaires », les formalités de débarquement ou embarquement , deux heures c’est la plus longue durée trouvée pratiquement dans tous les ports méditerranéens.Alors comment peut-on accepter ou être patient à attendre son « tour » pour plus de 6 heures à l’intérieur du port d’Oran. » Inadmissible dites-vous ! Éléments de réponse chez ces jeunes mais tous s’accordaient à dire que « la tchipa » était l »élement clé de passage rapide. « Pour cela jeter un coup d’oeil sur youtube et facebook » confirmait-il.

« Tout d’abord , il faut faire une première chaine au niveau des Pafistes, ces derniers dans un flux paraissant très lent  , passent « parfois »  presque un quart d’heure par véhicule ,alors qu’il y avait des véhicules qui, on dirait que leurs formalités ont été faites à bord, « la nuit », transitaient le plus normalement du monde et rapidement . Deuxième rempart et vrai casse tête qui vous  fait regretter de rentrer  au pays « vraiment » , Alors là , il nous a paru que cette opération de contrôle se faisait selon les têtes , ou bien on vous fait déballer le tout du véhicule malgré qu’ils savaient d’avance,qu’il n’y a rien de spécial, hormis des « effets vestimentaires » ou produits électroménager ou autres achetés à bas pris de l’hexagone ou bien …. Tu passes sans que l’on vous touche ni à vous ni à vos bagages, on se demandait nous les « petits pauvres »  peut être que ceux qui passent sans qu’on leur demande quoi que ce soit,sont leurs collègues ou des autorités, mais la question qui nous taraudait, les autorités ne voyagent pas par bateau . Bref, Après six heures d’une longue attente sans motif réel, les derniers émigrés « ceux qui ne se sont pas soumis  » ont dans un élan de solidarité commencé à klaxonner tous ensemble ce qui libéra par « enchantement »  la chaine.Et pour terminer notre jeune émigré nous fila  quelques photos (ci contre)  et vidéos prises lors de ce débarquement

Bref, la discussion fut longue mais ne trouve pas de réponses sauf chez notre chargé de tourisme qui avait déclaré il y a quelques jours à Alger que tous les obstacles d’accueil de nos émigrés ,à l’image de nos voisins, ont été étudiés pour faciliter un passage fluide et rapide à nos concitoyens émigrés.No Comments !