Le rai…la pagaille…la culture en funérailles

La  culture habite dans un centre. On la connait à travers un *ecriteau*suspendu à l’entrée d’un hôtel. Elle ne reflète pas vraiment son identité d’une variété de sensations, elle est saisonnière, elle ne surgit que l’été après les révoltes des saisons pour étouffer des raisons dans un espace assez grand pour rassembler et épuiser les révoltes et endormir suffisamment pour un autre temps, juste pour souffler et préparer tranquillement le transfert d’un clan sans se soucier d’un rebond d’un citoyen vidé jusqu’au fond.

La culture est un domaine vaste, sa maitrise éveille et nous déstabilise, son ignorance plonge dans l’inconscience et nous donne l’espérance.  Pas moyen de permettre d’ouvrir trop les yeux pour nous fausser les enjeux, on projette une tranquillité après les festivités en payant s’il le faut des milliards de dinars pour la chanson sur le tartan et de qu’elle génération.

Le rai est comme un rail, si vous n’êtes pas écrasé par un train, vous serez vidé, mort de refrain. La CU- L- TU- RE et déchiquetée, je ne sais sur qu’elle tranche m’éjecter pour aider mes frères à rassembler les tranche et se repérer.  Je suis perdu, je veux intervenir, je ne voix que les  mordus, pourtant il y a bien une reconnaissance de ceux qui manigancent,  *Gofatte ramadhan* qui se multiplie d’une année à l’autre prouve bien une pauvreté mais pourquoi ces milliards éjectés pour alimenter tous les vices du danger.

Le rai nous remet chaque fois sur rail, pas pour s’éjecter par un train mais plutôt pour prolonger notre train-train.  On l’utilise comme arme pour préserver son sésame chaque été tant que ce citoyen en veut d’une pareille gaité, c’est un antidote pour calmer les révoltes. Quand ça ne va pas dans les saisons, on tire les ficelles jusqu’à l’été, la saison de la fiesta,  pour faire danser et réguler les thermostats.

Le citoyen par malheur plonge dans la saveur et prolonge les bonheurs même dans une frayeur. On n’est sur que la culture n’abrite pas cette culture dont on fait allusion et qu’elle  programme la chanson dans la diffusion pour créer une confusion mais l’intérêt est désormais trop préférer, alors il faut cesser d’espérer.

Après les fêtes, c’est les défaites. On se réveille au même endroit sans emplois attendant les résultats des discussions qui vont nous replonger dans les suspicions. Ils nous font parcourir épuisés, le même itinéraire jusqu’au millénaire, et le même refrain, les saisons et l’été prochain.

La chine a construit un pont de 42 KM de long et 35 mètres de large, le plus long du monde, leur culture est vraiment enviée. Nous avons chanté l’hymne national avec joie dans l’espoir de changer les visions, les règles et les lois. Nous avons appris à faire du bruit et épuiser des puits et dormir après, sans aucun souci. Le destin est entre les mains, à quand un éveil qui fait merveille. Notre culture est malade, la chanson occupe toute seule l’esplanade. Au secours mes camarades.

(3 commentaires)

  1. caractérisés par un pessimisme déraisonnable envers notre culture locale , veuillez nous proposer des alternatives qui pourront répondre aux attentes de cette jeunesse avide d’ épanouissement et de savoir .

  2. A travers cette merveilleuse rédaction, Mr DJILALI nous a livré un passage, que d’autres pourrons intervenir par la suite s’il y a quelques apports à vrai dire celui d’une recherche culturelle ; une issue , ce genre de position malheureusement dérange certains opportunistes la stridulation nous dérange, la cigale culture , menée par ses aires enchantâtes ne cessait de nous échapper le sommeil quant à la fourmis silencieuse pillait les granges craignant que cela ne lui suffirait pas alors a devient que pourra la saison est proche à ses fins il ne nous reste que du foin que faire chantons tous ensemble il est déjà trop tard avec refrain et sans fanfare réveillez vous les fourmis nous hantent et envahissent nos silos .

  3. Rien a faire agriculture, culture fondement de l’identité nationale ça ne germe plus un soucis dans notre futur qui pense ?qui raisonne ?qui l’ étudie ? Qui lève sa voix et crie stop une jeunesse attend une révérence hélas aucune considération cette culture qui demeure chez nous quand on a tout oublié , comme de la confiture ,moins on a , plus on l’étale .Dans un lointain passé la culture était vivifiée au cœur de notre religion elle était l’émanation directe. Pendant la guerre de révolution notre culture était l’informateur du peuple , parcourait les villes ,villages , s’arrêtai à chaque gourbi pour une offrande de paix et de joie je crie haut et fort pour ranimer cette flamme populaire par évocation des faits attachés au souvenir de glorieux ancêtre en comparaison à ce que l’on vit aujourd’hui notre culture défaite ,pauvre qui n’a jamais germé est détournée devenue insipide et d’un style sans valeur.

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