Dans plusieurs régions, des partis politiques et la population ont protesté contre les conditions de vote des militaires aux élections locales de jeudi. À Bousfer, près d’Oran, la population a violemment contesté les résultats des municipales, remportées par la maire sortante. Selon eux, c’est grâce « au vote massif des militaires de la base aérienne » implantée dans cette localité que l’élue du FNA (Front national algérien) a remporté le vote.
Une accusation rejetée ce vendredi par Dahou Ould Kablia. Le ministre de l’Intérieur a expliqué que le vote des militaires, estimés à 200 à Bousfer, ne pouvait pas influencer le vote. Selon lui, les militaires ont voté comme le prévoit la loi électorale et leur vote ne doit pas faire l’objet de polémiques inutiles. Mais les arguments du ministre de l’Intérieur sont loin d’être convaincants, surtout qu’il s’agit d’élections locales.
Samir Allam . TSA
Au printemps dernier, avant les élections législatives du 10 mai, des militaires ont été inscrits massivement sur les fichiers électoraux dans le sud du pays et en Kabylie. La forte présence de militaires dans ces zones s’explique par la lutte contre le terrorisme et la protection des zones frontalières dans un contexte régional instable. Mais les faire voter dans leur lieu d’affectation pose aux moins deux problèmes. Le premier concerne la fraude. Dans une caserne, peu de militaires osent voter pour un parti autre que ceux du pouvoir : le FLN et le RND.
Le second est d’ordre moral : comment un maire peut‑il être majoritairement plébiscité avec des voix d’électeurs qui ne sont que des résidents temporaires de la commune ? À Bousfer, les militaires de la base aérienne viennent de toutes les régions du pays. Leur séjour dans la commune est temporaire, le temps d’achever une formation ou une affectation. Or, en participant au vote, ils influencent l’avenir de la commune et font des choix à la place des citoyens résidents. Le problème dépasse les simples considérations juridiques, contrairement à ce que veut laisser entendre Dahou Ould Kablia.
en islam algerien selon nos arrière arrière parents, le mot Militaire n’a aucun sens car d’après les conditions de devenir un musulman tu dois accepter le principe du jihad dans son sens Large et Etroit
‘‘Large; affronter les craintes, les désires et les intérêts personnels pour les surpasser afin d’offrir ces services pour la cause soit religieuse pour Dieu ou pour la communauté…
Etroit selon les européens c’est prendre l’arme et faire la guerre aveuglement a gauche et a droite sans aucun discernement »
il fallait dire plutôt ‘’les gens qui étaient en stage d’entrainement a Bousfer n’avaient pas le droit de voter…mais selon la choura ils avaient le droit de donner leurs avis..car le lieu du stage se trouve dans leurs localités…tu ne peux pas empêcher un homme stagiaire de louer une personne ou au contraire le l’éreinter pas dans le dos mais face a face..
Si,à Bousfer,il y a 200 militaires,que dirait on à Sidi bel abbes qui est une ville garnison par exellence avec ses quatres écoles casernes,et en particulier son école de gendarmerie avec ses 2000 éléves gendarmes qui feront basculer inévitablement la balance au profit du parti au pouvoir,et …….du pouvoir.Leur séjour dans la commune est temporaire, le temps d’achever une formation ou une affectation. Or, en participant au vote, ils influencent l’avenir de la commune et font des choix à la place des citoyens résidents.ô comme c’est si bien dit !