Dans un communiqué, le bureau du Snapo de Sidi Bel-Abbès tire à boulets rouges sur la DSP de Sidi Bel-Abbès, l’accusant d’aller contre les lois et le bon sens dans la gestion du dossier des installations des pharmacies privées et d’être la seule sur tout le territoire national à traiter aussi mal le syndicat. Le Snapo ira même loin dans son communiqué en parlant de manque de professionnalisme de la DSP.
Les pharmaciens d’officine de la wilaya de Sidi Bel-Abbès avec à leur tête, le Syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo) et le Conseil de l’ordre de la région de Tlemcen dont relève Sidi Bel- Abbès, évoquent la prolifération anarchique des officines, arguant que la profession est soumise à des règles d’exercice strictes dont la plus importante est le ratio qui doit respecter, à savoir une pharmacie pour 5 000 habitants. Or, disent-ils, à Sidi Bel-Abbès c’est une pharmacie pour 1 700 habitants, soit un surplus de 53 officines avec 100 pharmacies ouvertes en cinq ans. A croire que la wilaya a connu un boom démographique ces dernières années, font-ils remarquer. Le SNAPO et le Snapo et le Conseil de l’ordre des pharmaciens de la région de Tlemcen soulignent qu’ils sont des partenaires exclus des concertations et tractations avec la DSP et se disent victimes d’un déni outrageant. Ces deux partenaires, relayés par les pharmaciens d’officine de Sidi Bel- Abbès, demandent à la DSP de respecter l’arrêté du 15/01/2005 fixant les conditions d’ouverture, d’installation et de transfert des officines, qui sont soumis au recensement de mai 2008 et le taux de croissance de 10% par an de la population — le nombre ne dépasse pas les 289 941 d’habitants à Sidi Bel-Abbès—, la circulaire relative à l’ouverture d’officines dans les zones enclavées, le décret exécutif qui régit l’exercice du postulant qui doit être impérativement inscrit au Conseil de l’ordre et la directive ministérielle relative au dialogue social et à la prévention des conflits.
A. M.
La gendarmerie ouvre une enquête
Depuis plusieurs jours, l’APC de Oued Sebaâ, dans la daïra de Ras El Ma, est fermée par des électeurs en colère qui ont érigé des tentes devant l’entrée principale de l’institution pour manifester leur opposition à la victoire du président d’APC qui s’apprête à prendre les rênes de la municipalité pour un troisième mandat.
Un communiqué des manifestants évoque les dépassements du maire, une fraude attribuée à ce dernier et au chef de daïra, des falsifications, de fausses procurations pour faire voter des personnes à la place d’autres, la découverte de 2 000 bulletins en faveur du président d’APC d’obédience FLN dans des véhicules mis à sa disposition et d’observateurs qui auraient été chassés des bureaux de vote. Face à cette avalanche d’accusations, la gendarmerie a ouvert une enquête dans la journée de mardi dernier pour mettre la lumière sur cette affaire. Il y a lieu de signaler que le FLN a obtenu sept sièges donc majoritaire, et six sièges, pour le RND. Les protestataires, qui accusent le président d’APC sortant et réélu d’être resté trop longtemps à la tête de la municipalité parlent d’une victoire arrachée la fraude. En attendant les résultats de l’enquête, les manifestants semblent plus décidés que jamais à paralyser l’APC, ironisant en déclarant que «la mairie sera fermée pendant cinq années», durée du mandat du maire.
A. M.