« La contribution de la femme Algérienne durant la guerre de libération »
A l’occasion de la célébration du 19/Mars/1962, la Fondation Émir Abdelkader, section de Sidi Bel Abbès, a organisé, en cette journée de la fête de la Victoire à 15h au sein de la salle de la Bibliothèque Cheikh Mohamed Kebati, une conférence ayant pour thème la femme algérienne durant la guerre de libération nationale (1954-1962), ainsi que la contribution de la femme Belabbésienne, qui de par son engagement, s’est mise directement au contact de la violence. Comme support, pour cette riche conférence il fut mis à disposition du rappel de cet évènement historique le thème « les femmes face à la violence dans la guerre d’Algérie » (par Danièle Djamila Amrane-Minne) et qu’animait le Pr Halaili Hanifi. Aussi dans son intervention, le conférencier tenait à lier, un hommage à la femme algérienne pour sa haute contribution, au cours de la révolution algérienne et la journée internationale de la femme (08 mars). De par ce fait, une reconnaissance de sa participation à la guerre de libération, avait obligé la France à accepter de s’asseoir devant la table de négociation (dont l’anniversaire est commémoré le 19 mars 1962 fête de la victoire).
Au cours de son intervention le Pr Hélaili Hanifi rappelait à l’assistance, que la guerre d’Algérie en étant, l’une des plus longues, avec sept années et demie de lutte, parmi l’une des plus violentes guerres de décolonisation, que l’histoire a enregistrée. Pour cela, il y a lieu de noter que rares furent, les Algériennes qui n’ont pas été en contact avec la violence durant toutes cette période. Le conférencier ajoutera que nombreuses furent, celles que l’on a battues, violées, torturées, blessées ou tuées. Plus nombreuses encore furent celles qui ont été arrachées à leur village devenu “zone interdite” pour être transplantées dans des “centres de regroupement” situés à proximité d’une caserne et entourés de barbelés. Et nombreuses encore furent celles qui ont fui les bombardements, pour aller se réfugier dans des camps au Maroc ou en Tunisie.
De nombreux moudjahidin qui sont devenus des habituées aux conférences qu’organise la section de Sidi bel abbès de la fondation de l’Emir Abdelkader, ne ratent pas, de combler de par leur présences, la salle de conférence, de la Bibliothèque Cheikh Mohamed Kebati .Aussi, le thème de l’intervention du Pr Halaili Hanifi a suscité un très riche débat.
J’aurai souhaité Mr Benkhelouf que vous nous ne rapportiez aucune information sur cette fondation qui n’accepte pas qu’on filme ses conférences qu’elle présente au public (pardon un public bien sélectionné) bien que cette conférence présentée par le Prof Halaili Hanifi était intéressante à plus d’un titre; En d’autres mots et pour aller tout droit à mon but, je peux dire qu’elle est « anti démocratique » cette fondation. Elle a montré son intolérance face à la presse électronique puisqu’elle n’accepte celle -ci que que s’il y a uniquement prise de photos « sans filmer ». Bizarre , de quoi a-t-on peur si quelqu’un filme la séance et le conférencier? Notre reporter photo se souvient de M. Yousfat qui, le premier s’est élevé contre la présence de l’un de nos correspondant d’ailleurs présent par hasard à cette conférence donnée sur l’histoire de « El Graba » et qu’on n’a pas toléré pour filmer durant la présentation…. ET si c’était l’unique (je parle de notre chaine nationale, si elle était présente), aurait-il eu le culot de leur dire : » Non Messieurs , pas de film , des photos oui !