SIDI-BEL-ABBES VUE PAR LA PRESSE

Farid Daz et Merzoug Abbès exposent à Tanger

Mettant à profit une table ronde programmée lors du festival qui s’est étalé sur une dizaine de jours, l’artiste peintre Farid Daz a développé divers sujets axés sur l’évolution des arts plastiques en Algérie.

Les artistes peintres Farid Daz et Merzoug Abbès de l’association «El Basma» de Sidi Bel Abbès viennent de participer au festival maghrébin des arts plastiques qui s’est déroulé dans la ville de Tanger (Maroc). La manifestation culturelle, qui a été organisée sous le thème intitulé «Couleurs du grand Maghreb Arabe», a été l’occasion pour les deux artistes peintres de présenter une variété de toiles dont la source d’inspiration a été puisée dans les styles semi-figuratif et abstrait. Mettant à profit une table ronde programmée lors du festival qui s’est étalé sur une dizaine de jours, l’artiste peintre Farid Daz a développé divers sujets axés sur l’évolution des arts plastiques en Algérie. Il a évoqué, à ce propos, plusieurs questions se rapportant notamment à l’histoire des arts plastiques, aux techniques picturales utilisées par les plasticiens et aux différents courants et styles artistiques. Membres actifs de l’association «El Bsama» dont la création remonte à une dizaine d’années Farid Daz et Merzoug Abbès sont répertoriés nominativement dans les documents de référence artistiques intitulés «Diwan Ekl FGen» et «l’Art en Algérie». Leur parcours artistique reste, cependant, dominé de multiples expositions d’arts plastiques auxquelles ils ont participé de manière significative lors de diverses manifestations culturelles.    M. Habchi (EL WATAN)

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FESTIVAL DU RAÏ À SIDI-BEL-ABBÈS:  Un succès populaire incontestable
Dans la soirée de jeudi dernier, s’est clôturée la 4e édition du Festival du raï dans une folle ambiance entraînée par cheb Mami, relayé par le groupe Raïna Raï et cheb Majid dont le passage n’était pas au programme. Durant 5 soirées (2-7 juillet), Sidi-Bel-Abbès a vibré au rythme des chanteurs nationaux et locaux, et ce, jusqu’à des heures très tardives.
Des salles combles et un public surtout jeune au bord de l’hystérie en voulant être en symbiose avec ses chanteurs préférés : cheb Mami, Houari Dauphin, Zahouania, Anouar, cheb Kader, Soufiane Japonais, groupe Raïna Raï, cheb Khalass, cheikh Belkheir Seghir, cheb Redouane, Mohamed El-Abassi, Djamila Rziouiya… Presque toutes les vedettes ont participé à ce festival à l’exception de cheb Bilal, et de feu Djilali Amarna décédé récemment. Sa femme a été honorée en recevant une enveloppe de 50 000DA, une somme qui n’a pas causé d’euphorie chez cette dernière. Quant aux chanteurs locaux, ils ont reçu un cachet de 80 000 DA chacun, un montant qui les a déçus, nous indique-t-on. Par ailleurs, le jury a récompensée trois jeunes talents, à savoir Bousmaha Mohamed, Cherki Ahmed et Hamiani Mohamed.
A. M (Le Soir D’Algérie)

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Sidi Bel-Abbès : Le téléphone fixe sonnera-t-il un jour à Bouaïche ?

Les habitants du village Bouaïche, relevant de la commune de Hassi Dahou, située à quelques encablures dans la daïra de Ténira, ne cessent de réclamer le raccordement de leur localité au réseau du téléphone fixe, afin de pouvoir bénéficier de l’Internet. C’est ce qui a été rapporté dans une correspondance signée par les associations de la société civile activant dans la localité dont une copie a été remise à l’Echo d’Oran, indiquant à ce propos que leurs nombreuses demandes déposées auprès de l’agence Algérie Télécom de Sidi Bel-Abbès n’ont pas eu de réponses. La réalisation de lignes téléphoniques fixes est indispensable pour ces habitants, à l’heure où la téléphonie mobile a envahi tous les foyers pour devenir un moyen de communication, le téléphone fixe devrait être largement disponible, particulièrement dans les zones qui en sont dépourvues, diront-ils. Sur un autre volet, ils soutiennent que le téléphone sans fils dont ont bénéficié nombreuses familles ne fonctionne pas correctement dans la région et de plus le réseau Internet est totalement hors connexion. Ils se disent isolés du monde extérieur, sans le téléphone mobile on n’a aucun moyen pour établir le contact avec l’extérieur, dira un représentant des habitants, ajoutant que son village n’est pas assez loin du chef-lieu de daïra ni du chef- lieu de wilaya pour rester aussi longtemps dépourvu de cette technologie, tout en s’interrogeant
sur les causes de ce flagrant retard à les raccorder au réseau filaire pour enfin pouvoir accéder à l’Internet via le service de l’ADSL. Les citoyens se rabattent ainsi sur le mobile, ce moyen de communication peut certes suppléer aisément une ligne fixe, mais pour l’accès à l’Internet, cette dernière reste incontournable. Aucun cybercafé ne fonctionne dans la localité et les étudiants sont tout au long de l’année scolaire contraints de se rendre au chef-lieu de daïra pour se trouver une place dans un cybercafé et établir leur recherche. Les représentants de la société civile sollicitent les responsables d’ACTEL à prendre leur demande au sérieux et installer le téléphone fixe dans les foyers.
Fatima A. (L’ECHO D’ORAN)

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Les réglementations de la CNAS irritent les malades chroniques

Les problèmes des assurés sociaux de la CNAS de Sidi Bel
Abbès avec le contrôle médical, ne cessent de s’amplifier. Un vrai casse-tête surtout quand il s’agit du dossier d’un malade chronique, trop de va et vient inutilement, puisque le médecin chargé du contrôle médical, vous rejette catégoriquement le dossier, à cause de certaines instructions, indique une malade chronique qui ne sait plus à quel sain se vouer. La malade dont le dossier a été rejeté par le médecin du contrôle médical, s’était présentée au bureau de L’Echo d’Oran, pour parler de son calvaire. Pour l’ostéoporose sévère dont elle souffre, son médecin traitant lui a prescrit le médicament Protos 2 g, son ordonnance doit passer par un contrôle médical pour que le pharmacien puisse la servir. Le jour de son passage au contrôle médical, elle apprend que la directive indique que le médicament préventif ne doit être validé que s’il est prescrit à un malade atteint de corticothérapie ou d’une fracture, alors que le médicament lui a été prescrit pour réduire la destruction osseuse. La notice indique que le médicament utilisé dans le traitement des maladies osseuses, réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche. «Ma fracture conduirait à la paralysie totale», dira-t-elle, ajoutant que le médicament coûte 4.000 DA la boîte et ne sera pas remboursable dans son cas. Elle est donc dans l’embarras avec d’autres malades chroniques qui sont contraints de se soumettre aux réglementations non fondées à lesquelles s’ajoute la cherté des remèdes. A ce sujet, elle interpelle les responsables de la CNAS à revoir leurs réglementations, afin d’alléger les charges et mettre leurs assurés à l’aise.
Fatima A. (L’ECHO D’ORAN)

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L’été s’annonce chaud dans le Sud de Sidi Bel-Abbès:
Deux hectares de forêts ravagés par le feu à Mérine
M. NOUI
CORRESPONDANT DE LA VOIX
Un incendie, le second de cet été de grosses chaleurs, s’est déclaré hier au lieudit Aïn Sidi Moumen, relevant du district de
Téfessour, dans la daïra de Mérine, a-t-on appris de sources concordantes. Ce foyer d’incendie a été, selon les premiers éléments d’information, à l’origine de la destruction de près de deux hectares de pin d’Alep, de broussailles et rares maquis.
Les agents de la protection civile de Moulay Slissen, daïra limitrophe, forestiers, ouvriers communaux, éléments des forces de l’ANP du sous-secteur, sont promptement intervenus avec un dispositif anti-feu approprié pour venir à bout du sinistre. En dépit de la chaleur torride laquelle aide à la propagation rapide du feu, les intervenants sont parvenus à circonscrire l’incendie.
Il faut rappeler qu’un plan d’action d’envergure a été mis en œuvre par la conservation des forêts de SBA pour lutter contre les feux, tous genres confondus, car l’été s’annonce très chaud dans cette immense région forestière.

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SIDI-BEL-ABBÈS :Les habitants de Djouahare sans eau potable depuis 26 jours
Un groupe d’habitants de la localité de Djouahare, daïra de Sidi-Lahcen (Sidi Bel Abbès), se sont rapprochés, hier, de la Maison de la presse pour dénoncer l’absence d’eau potable qui dure depuis vingt-six jours.
Selon eux, depuis près d’un mois, leurs robinets sont à sec, ce qui les oblige à se ravitailler en eau minérale. Un situation qui n’est pas sans impact sur leurs petites bourses. Ils disent s’être rapprochés à plusieurs reprises des autorités locales pour mettre fin à leur calvaire mais en vain. De leur côté, les autorités locales que nous avons jointes par téléphone nous ont déclaré que la localité de Djouahare est principalement faite de constructions anarchiques et de fermes dispersées. D’ailleurs, ajoutent nos sources, les bidonvilles de cette localité seront bientôt éradiqués. Si l’eau potable n’arrive plus dans les robinets, cela est dû à la défectuosité du réseau initial de l’AEP qui a subi des piquages et bien d’autres agressions pour amener l’eau aux bidonvilles, d’où le problème qui prive actuellement les habitants en eau potable. La solution actuelle consiste à les approvisionner pour le moment en eau potable avec des citernes en attendant de mettre sur les rails les projets inscrits pour la localité. De leur côté, les protestataires parlent en plus de l’absence de l’eau potable depuis 26 jours, de la défectuosité du réseau d’AEP dont les canalisations éventrées font office d’abreuvoir pour les animaux errants (chiens). Ils évoquent aussi les détritus qui s’amoncellent dans les quatre coins de la localité et l’absence du réseau d’assainissement, une situation qui se traduit, selon nos sources, par des constructions anarchiques (bni oua skout) qui s’érigent de plus en plus.

A.M le soir d’Algérie

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