« A quoi bon des lois du code communal, lorsqu’elles ne sont pas prises en considération »
Les habitants de cette localité que nous avons rencontré, se disent être révoltés et désespérés, que les lois dans notre pays, ne sont pas appliquées, lorsque les citoyens en réclament l’exécution. Pour cela, ils nous informent avoir adressé une lettre au président de la république dument signée par trois responsables d’organisations nationales de la famille révolutionnaire à savoir : Les représentants des enfants de chouhadas, ceux des moudjahidins et des enfants de moudjahid de la commune de Oued Sbaa de la daïra de Ras el ma. A travers cet écrit ils dénoncent les agissements irréguliers et arbitraires du Président de l’Assemblée Populaire et Communale d’Oued Sbaa, nouvellement élu. Ces signataires affirment représenter une partie de la population qui conteste les résultats des dernières élections en tenant un sit-in permanent et pacifique devant le siège de l’APC. Ils reprochent à cet élu le passé trouble de sa famille durant la guerre de libération nationale, la pratique de la fraude électorale et de la falsification des procurations, la tricherie sur les certificats de résidences, la dilapidation de deniers publics, ses menaces contre les autorités publique et les services de sécurité, ses insultes et ses injures.
Ils ajoutent que compte tenue de la contestation populaire qui prévaut, son installation à été délocalisée et a eu lieu au niveau du siège de la wilaya et non pas à l’APC et à ce jour il n’a pas rejoint son bureau au niveau de la municipalité. Il se contente de régler uniquement les situations de ses proches et ses amis dans les cafés, les commerces ou à l’intérieur de son véhicule. Ils affirment également que ses frères sèment la terreur et n’ont pas hésité à utiliser des armes à feu en tirant des coups, contre de paisibles citoyens, dans une surprenante indifférence des autorités de l’état. ils ajoutent « nous avons décidé de nous adresser a son excellence le président de la république Abdelaziz Bouteflika, parce que les autorités locales nous ont tournés le dos, pourtant nous nous sommes déplacés à plusieurs reprises auprès du chef de daïra, néanmoins aucune autorité n’a daigné se déplacer sur les lieux du sit-in que nous tenons malgré la rigueur du climat. Nos revendications sont légitimes et sont conforté par les dispositions du code communal notamment à travers les articles 46 à 75 qui précisent les modalités de remplacement, d’un président d’APC défaillant et nous sommes convaincu que nos appel ne resteront pas sans échos ». « Une affaire à suivre » !