L’on devrait reconnaitre que les agences de télécom semblent dépoussiérer leurs habitudes de gestion qui ont rendu malade un très grand nombre de nos citoyens, déjà fragilisés par les aléas de la vie courante. Oui ! je veux bien etre témoin, pour ces dernier temps qu’une nette amélioration dans les prestations de services, repose la vue et les nerfs. Mais, un mais existe toujours, c’est l’absence de chèque secours ….et de mandat. Donc en voyant cela je reviens à mon premier sentiment qui m’assure que les Télécom continuent dans le maintien de cette spécialisation créatrice de désolation et de mépris envers les vulnérables que nous sommes et que je devrais ne pas m’attendrir devant des changements qui plaisent mais qui disparaissent automatiquement.
Et alors, moi comme tout le monde devrions, dénoncer ces mauvais plis, non pas pour causer du tord aux uns ou aux autres, mais pour espérer voir nos services public fonctionner le plus normalement possible, et nous clouer le bec si nécessaire. Quand à voir nos recommandations, demeurer lettres mortes, je dirais non ! Et je me joindrais à ce vieux pensionné de la poste qui pense qu’elle est en train de « saborder » son métier. « En privilégiant la rentabilité au détriment de l’essentiel : les relations humaines. »«Pourquoi que l’on prive les vieux pensionnés comme moi, valides ou non valides de l’attente au seuil de nos portes ou au coin de nos rues de ce facteur qui nous est familier ?- Pourquoi en prive-ton les vieilles femmes, qui trouvent des difficultés à sortir ?-Pourquoi que par cette absence, même les jeunes femmes sont contraintes de faire la queue et perdre, toute la journée tout en demeurant les proies favorites des ragots. Cette présence du facteur fait parties des plus belles émotions de citoyens dans l’attente, du facteur. Ce facteur qui ne vient plus. Ce professionnel qui partageait son quotidien avec les pauvres gens que nous sommes, en nous apportant, les joies et les tristesses dont il savait très souvent un bout de l’histoire grâce au relationnel exceptionnel qui existait entre lui et nous », Témoignait il encore.
Il parcourait chaque jour plusieurs kilomètres, à vélo et parfois à pied, pour livrer le courrier à près d’un millier de foyers. Le sourire aux lèvres, il répétait à qui voulait le croire que sa profession était l’une des plus belles au monde. Mais ces derniers mois, notre facteur semblait changer dans son humeur, il devenait expéditif. Il devenait réduit dans sa fonction et paraissait de moins en moins le cœur à l’ouvrage, cet ouvrage que nous lui connaissons et qui se transmettait en héritage de facteur à facteur..
Cette réorganisation qui vit le transfert des PTT à Algérie Télécom paraissait porteuse d’un renouveau qui serait aussi bien utile aux salariés qu’aux citoyens, hors sur le terrain, nous assistons à autre chose. Les prestations que l’on devrait fournir aux citoyens sont réduites.
Je demandais au facteur les raisons du changement progressif de son administration, envers le métier de facteur. Il évoquait le volet sécuritaire et les lenteurs de certaines directions centrales, puis préférait se taire, comme par crainte de représailles au cas où il divulguerait une quelconque information. Comme si un mystère existait et qu’il fallait se taire.
Après un temps de réflexion, il osait conclure en me disant « Mr… ! Être facteur, ce n’est pas uniquement préparer ses tournées et mettre bêtement du courrier dans des boîtes aux lettres C’est un échange permanent de mots et sourires, cartes de vœux, petites attentions, c’est également faire plaisir en apportant aux vieilles personnes, aux impotents, aux femmes qui ne sortent pas, les mandats de pension ou d’allocation
Oui en effet! si le facteur venait à effectuer pleinement son boulot, comme de par le passé, cela permettrait automatiquement le désengorgement de ces agences, devenues insupportables aux yeux des usagers.(Que l’on ne taxe pas le citoyen, de sujet non éduqué, parce qu’il s’agirait du plus honteux des mensonges !, le citoyen est devenu excellent dans les queues !)
Un autre citoyen qui avait eu recours, avec l’administration pour le scannage de sa signature est en attente depuis 3 ans à ce que sa situation se débloque. Il a fait 06 demandes de rappel et rien de rien, on l’invite à aller porter plainte à Alger, comme si l’administration locale n’était que de la figuration, et qu’Alger se trouvait juste à coté
Un autre se plaignait du retard de réception de son carnet de chèque qui ne lui parvenait pas, et qui m’expliquait que les carnets de chèques s’entassaient et compte tenu du nombre, les facteurs sont contraint de faire le tri, alors que ce boulot devrait être fait par un agent de tri, qui manque dans les organigrammes des agences, ou s’il existe, le poste est inoccupé.
Un autre me parlait de son carnet de CNEP , (cette question est un autre sujet à traiter dans un prochain article)
Cet état de chose laisse supposer que les facteurs, sont sollicités pour faire les tournées du courrier « réduit » et de contribuer au tri au risque d’y perdre leur tournée. « On a la peur au ventre. Pour un facteur, perdre sa tournée, c’est comme un licenciement. »
Les mécontentements exprimés après la mise en œuvre de la réorganisation, semblent s’élargir ; Elle rejoint les arrêts de travails, les mauvaises humeurs et le stress et j’en passe.
Les suppositions de certains agents, celles des facteurs et celles des citoyens sont « des suppliques », je pourrais penser « Des SOS d’un personnel qui parait désespéré. Les PTT sont en train de saborder le métier. On ne nous parle que chiffres, statistiques, normes, avec une cadence qui n’apporte pas de résultat. Bien sûr qu’il faut évoluer, mais pas en faisant n’importe quoi. Nos dirigeants veulent faire abstraction du côté humain. Et le coté relationnel avec la population cliente semble ne pas les intéresser »
A travers cela, je ressens la Crainte de certains professionnels de voir totalement disparaitre ce temps qui était consacré à cette dimension humaine qui fait la richesse du métier, Notre facteur du quartier va jusqu’à penser à changer de profession, s’il pouvait en trouver une.
Un déchirement pour lui qui, hormis les jours de mauvais temps ou de très grande chaleur, n’a jamais renoncé à sa tournée, « qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige ou qu’il fasse extrêmement chaud ». « La Poste, est une grande dame que j’aime et sert avec passion. Nous, facteurs, on est ses ambassadeurs. Et c’est parce que j’aime tellement ce métier qu’il m’est impossible de me voire l’exercer dans de mauvaises conditions. Être facteur, ce n’est pas mettre bêtement du courrier dans des boîtes aux lettres. » Me répète-t-il
Pour conclure, je ne cacherais pas aussi, que beaucoup de responsables aux niveaux des guichets méritent qu’ils soient félicités, pour les efforts et la patience qu’ils ne cessent d’apporter aux citoyens quand ils le peuvent.
Mon cher BENKHLOUF, voilà ce qui est écrit dans un *ALMANACH 2011* de la poste concernant une ouverture de compte « … muni de son dossier d’ouverture de compte ccp, le client peut, au niveau du bureau de poste, ouvrir un compte et connaitre son numéro séance tenante.
Le compte sera ouvert au crédit au plus tard J+ 3 (autrement dit, au plus tard le 4 ème jour) et fonctionnera NORMALEMENT après les vérifications nécessaires ».
Ces informations sont accessibles à toutes personnes, y compris ce client qui devient victime de mensonges. Bien informé normalement, le client se présente à la poste pour ouvrir un compte en défiant parfois les connaissances professionnel de l’agent en étant sure que son compte sera opérationnel, au moins après une semaine, si on a bien compris ce qui en ressort de « ET FONCTIONNERA NORMALEMENT APRES LES VERIFICATION NECESSAIRES ».
Effectivement, le numéro lui sera attribué séance tenante mais son compte reste bloqué, inactif des mois et des mois lui causant des préjudices insupportables. Alors, il est plutôt préférable de dire *M+3 *AU LIEU DE *J+3*.
Certains se déplacent jusqu’au centre des chèques postaux à senia après avoir été confronté à des réalités qui n’ont rien d’un texte parachuté des hauteurs sans aucun souci des suites sur l’agent et le citoyen qui se trouvent tous deux face à face, personne ne peut comprendre l’autre et nul d’eux souhaite rencontrer l’autre. Et c’est ce qui arrive dans les bureaux et centres, le client n’a aucune confiance, il se trouve entre un écrit de responsable, en qui, il doit normalement faire confiance et une réalité insupportable, qu’il n’arrive pas admettre, et de là, l’anarchie et le chao total.
Quant aux valeurs ! Mon chère ami, ils ne peuvent être appréciées par quiconque. Les responsables par grand malheur sont choisis en fonction de degrés d’appartenance aux différents clans, je préfère les appelés ainsi. La bonne gestion, la conscience, le patriotisme, les souffrances de l’agent ou du client, le pays, etc… Ne figurent pas et ne figureront jamais dans leurs agendas. Espérons tout simplement que notre souffle tiendra tant qu’il faut pour crier autant qu’il faut. *AMEN*.