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Algérie poste : Autopsie d’un complot ‘’3’’, ‘’Oran la goutte de trop’’.

ByDjillali T.

Mai 8, 2013

Il semble que l’entreprise ‘’Algérie poste’’ s’est constituée victime de clans narcissiques. Le syndicat ayant pris des épaules, a diminué de l’efficacité de l’autorité administrative de l’entreprise. L’autorité a commis l’erreur monumentale de tolérer les chantages et magouilles  des membres du syndicat acceptant délibérément le piétinement du règlement intérieur.

Le règlement interdit formellement l’élection des responsables possédant le pouvoir de sanction à être élu au sein du syndicat. Cette pratique s’est rendue possible par le chantage à travers de multiples menaces de protestations fantômes que les responsables de l’entreprise craignaient qu’elles influent sur leurs postes d’emplois de crainte de perdre des privilèges attractifs.

Par ailleurs, de son coté, dans le besoin mordu de subsister, L’union locale et la centrale syndicale UGTA préfèrent aussi leur part de ce marchandage contre un silence sur une élection non autorisée qui ira même au soutien. Les sections syndicales de l’entreprise dépendantes d’un contrat satanique’’ donnant-donnant’’ devront désormais tout faire pour que les secrétaires des unions de wilaya ‘’UGTA’’ à travers le territoire seront maintenus en contre partie.

Ces pratique sont négociées dans les rassemblements aux sièges des unions locaux, à l’hôtel de la poste de BOUHANIFIA, aux bains gallo de l’entreprise, aux andalouses et dans d’autre coins réservés à cet effet du pays sous prétexte de discuter les problèmes des employés, à chaque fois, aux frais de l’agonisante princesse ‘’ALGERIE POSTE’’ devant le silence acheté de l’autorité de l’entreprise.

La décadence

Le moment ou elle a admis l’inadmissible, l’autorité administrative de l’entreprise a commencé à assister au compte à rebours de son propre déclin. Le règlement intérieur qui sauvegardait les intérêts des employer et celui de l’entreprise n’arrangeait en rien la cohorte du syndicat qui voulait par tous les moyens en profité au maximum.

Profitant d’un recul permanant de l’autorité, les membres du syndicat préfèrent s’agrippé aux rênes, traité pour créer de nouvelles procédures qui leurs bénéficient des promotions magiques.

Bilatéralement, des organes budgétivores et le positionnement sont nés, ces procédés devaient faire profiter le personnel ayant occupé des postes dans l’intérim depuis une durée précise dans différents postes. D’autre part, l’opportunité était de créer des services avec des postes presque inutiles, pour que la tarte suffise largement à la harde d’antagonistes qui voulait le beurre et l’agent du beurre.

Il suffit à titre d’exemple, de consulter le bilan d’activité de la cellule d’inspection régionale d’Oran et mettre en évidence le scandale des dépôts de chèques bancaires par les entreprises en place de recevoir de grosses sommes d’argent en espèce des bureaux de postes en ce mois de mars. Cherché aussi, pourquoi que le corps de l’inspection devient inutile, plutôt impuissant dans sa tache de contrôle.

Certains receveurs syndicalistes et même fédéraux ou appuyé par le syndicat, renvoient carrément le vérificateur ne lui prêtant aucun respect …Désormais l’araignée c’est bien approprié du lieu et s’est réservé un champ libre pour les affaires provoquant inconsciemment la coulée de la goutte de trop. 

La toile de l’araignée

Devant s’arroser de l’opportunité présentée, l’araignée à merveilleusement confectionné sa toile. La chasse aux postes commence. La harde qui devait se chargé de la mission de défendre les droits des travailleurs et jouer plein son rôle, a préféré jouir de sa position pour placer ses soldats dans des postes de responsabilités en gage de tenir le personnel muet comme des moutons, chose à quoi, à sérieusement mordu l’autorité de l’administration pour préserver des chaises stables et acheté une paix socioprofessionnelle.

Les syndicalistes  se sont régalés piétinant sans scrupule le guide de l’entreprise, ‘’ le règlement intérieur’’ en conscience et âme de l’autorité administrative de l’entreprise.

Détenant d’une main le syndicat et accédant d’un grand rebond l’autorité par le poste de responsabilité, l’entreprise est livrée au diable à deux têtes possédant le pouvoir d’attaquer des deux fronts. Le personnel est livré au sort de Satan dans la règle ‘’ tu ris je te mange, tu pleur je te mange’’.  

La gestion de l’entreprise est latéralement  mise en ‘’deux en un’’. L’administrateur et le syndicaliste forment désormais la même personne. Les potentialités et les conditions d’aptitude aux postes supérieurs consignées dans le règlement intérieur ont été remplacées par de dérisoires décisions à renverser l’échelle.

Ceux qui étaient en haut se sont trouvés en bas marginalisés, dont certains poussés à la maladie et à des retraites anticipés. Ceux qui étaient en bas sont devenu les gérants, et la maigre minorité qui a su se préservé par la soumission a choisi de se cacher, parfois sans rien faire de crainte d’être mêler à des imprévus magouilles qui ouvrent les portes des prisons.

La main mise de la section syndicale

Ayant la main mise sur le monopole de la gestion de l’entreprise avec des hauts cadres syndicalistes, des directeurs syndicalistes, des receveurs principaux fédéraux et syndicalistes et d’autre receveurs et chefs de services au niveau des unités postales à travers le territoire, n’ayant pas les capacités intellectuelles et connaissances professionnelles de gestions encore moins l’intention de bien faire, tout était dans leurs programme sauf le travail.

Tout bonnement, La section syndicale de l’UGTA fait la pluie et le beau temps. Possédant les deux pouvoirs, elle instaure la terreur chez les travailleurs qui se trouvaient entre l’enclume et le marteau. Elle a même pu écarter de son chemin en 2007 le directeur territorial ‘’DTP’’ Mr BERRABRH MOSTEFA.

Propre comme il l’est, inspecteur principal de son état et maitrisant bien le service, voulant rendre à l’administration sa crédibilité et promouvoir le service de la poste, il instruit à l’époque par une note qu’il adresse à tous les services et bureaux de postes que le jumelage est interdit par le règlement, et qu’il faut désormais choisir entre son poste de responsabilité ou la représentativité des travailleurs au sein du syndicat.

Touché dans ses intérêts, le syndicat riposte et prouve bien sa position dans la table des décisions administratives, Après seulement quelques mois, BERRABEH fut limogé de son poste en lui collant différents timbres pour libérer l’espace.

La base s’adapte, avec des conséquences

Le pacte réconfortait la tête, mais la base, ne trouvant à qui se livrer, elle adapte son propre moyen de défense, et voilà que tout surgit (détournement, vole, décadence dans la qualité de service, congé de maladies abusifs, accueil indésirable de la clientèle, refus de travail, orientation des clients vers d’autres bureaux dans l’intention de fuir une responsabilité non protégée, pour d’autres la résignation était leur havre….

Langoureuses, les souffrances du personnel ont basculé vers la recherche d’une nouvelle solidarisation sous l’aile du syndicat autonome SNAP pour crier stop à cette dégringolade.

Chaque réaction dépendait des degrés d’acceptation de cette situation d’injustice et d’humiliation. Certains actes étaient un moyen pur de se venger de l’administration. D’ailleurs depuis la création de l’entreprise et la prolifération préméditée du syndicat dans la gestion, jamais il n’y a eu d’aussi nombreux détournements et une aussi réelle décadence dans la gestion des différents services, depuis le ministère au dernier du classement des bureaux de postes.

Cette scène désastreuse a eu un effet néfaste sur la santé du simple employé qui vivait en continuité une pression. La majorité du personnel est dépressif, diabétique et beaucoup d’entre eux ont contracté des maladies d’épilepsie, d’autre ont été atteint d’anémie en supportant en plus de l’injustice, des conditions de travailles lamentables qui demeurent l’eau usée des magouilles qui fait bouillonné la marmite de la base ouvrière.

Le scandale des 7 milliards à Oran, la goute de trop:

Le scandale qui a touché le secteur de la poste à la ville d’Oran ce mois d’avril, qui s’est traduit par une disparition d’une somme d’argent dépassant les 7 milliards de centimes au bureau de poste ORAN MOUDJAHED, a suscité une réaction de coup de point.

Il a été fait appel à toutes les inspections du territoire national pour vérifier tous les bureaux et anticiper tout nouvel imprévu anoxique. Comme par miracle, Mr BERRABEH MOSTEFA qui fut éloigné des années avant, resurgit et fut de nouveau chargé à nettoyer la baraque.

Déjà dans la fragilité, la nouvelle a sérieusement dérangé l’autorité d’une perte définitive de l’équilibre. Depuis déjà deux semaines, Oran est sous un contrôle rigoureux.  C’est loin d’insinuer qu’à Oran il n’y a pas d’honnêtes travailleurs, mais il est à posteriori nécessaire de rappeler que c’est le résultat qui devait en découlé d’une telle complexité d’inconscience d’une tutelle qui a accepté facilement de se vendre au rabais.

Les revendications des postiers pour leurs rappels depuis janvier 2008 à juin 2011 sous la houlette de SNAP, et qui étaient la cause d’une grève janvier 2013 qui a durée plus de 12 jour fessaient dans le cumul avec la dissonance entre l’administration et le partenaire sociale relevant de la fameuse UGTA. Les deux partenaires, syndicat et administration, ont pris la grave erreur de se réconcilier sur le dos du simple employé.

Le formatage, seule issue de sauvegarde de l’unité centrale

Désormais le formatage reste la seule et unique issue de libérer l’unité centrale ‘’Algérie poste’’ de l’envahissement de virus. Sauf que le technicien envoyé pour cette mission de sauvetage ne devra en aucun cas revivre la situation du lièvre. La gangrène doit être extirpée de sa racine par un changement radicale issue d’une décision courageuse d’un miraculé.

Djillali Toumi